La Scientologie : elle est immortelle...
On trouve de tout en voyageant sur Internet. Mais où est la Vérité ? Le mieux est de penser par soi-même après avoir lu ou entendu "les deux sons de cloche", là on peut se permettre de juger un peu mieux mais cela ne suffit pas encore...
J'ai trouvé un article très pertinent d'un journaliste et vous laisse le découvrir :
"La Scientologie condamnée : une fausse victoire pour Georges Fenech".
Après
la condamnation de la Scientologie en appel, le président de la Miviludes
crie victoire et annonce la mort très prochaine de la « secte »
en France. Mais, en recourant à des méthodes déloyales
pour tenter de l’abattre, le président de Miviludes reconnaît
d’une certaine façon la supériorité du mouvement
et signe, en esprit, sa propre défaite.
Il
ne faut pas vendre la peau de l’ours… En proclamant aux journalistes
ravis que les « jours de la Scientologie » étaient «
comptés », Georges Fenech, président de la Miviludes,
a été bien présomptueux. Bien que la justice française
lui ait donné raison, à lui qui a juré de bouter la scientologie
hors du pays des libertés, les moyens déloyaux qu’il déploie
contre les « sectes » depuis des années sont l’aveu
de sa faiblesse. Voire de son impuissance. Il se trouve ainsi incapable d’affronter
publiquement et loyalement la Scientologie, tant il en a peur.
Plutôt que d’affronter le phénomène dit « sectaire » avec le désir de le comprendre pour le faire évoluer dans le bon sens quand c’est nécessaire, il emprunte une série de voies détournées pour le diaboliser, en évitant soigneusement toute solution constructive : il fuit toute possibilité d’être publiquement contredit, toute confrontation démocratique, tout débat impartialement organisé sur la question. Il effraie le public en inventant des menaces fictives, transmet aux juges, aux cours de formation ad hoc, sa haine et sa peur, prône la discrimination spirituelle (tout en prenant bien toujours la précaution de prétendre respecter la liberté de conscience et de ne combattre que les « dérives sectaires »), invente des chiffres fantaisistes pour engendrer une paranoïa collective, conçoit une propagande mensongère mais habile qui met les « braves gens » et les familles de son côté, tente d’obtenir (et obtiendra sans doute bientôt) l’immunité pour pouvoir calomnier sans devoir rendre des comptes ni au public ni à ses victimes, etc.
La
Scientologie, en forçant en quelque sorte cet ex-magistrat et ex-député,
qui a le soutien de tout le gouvernement, de tous les parlementaires, de l’ensemble
de la presse et de l’opinion publique, qui peut à loisir, et sans
avoir à se justifier, ordonner des descentes de gendarmerie dans tous
les groupes qui le dérangent, en forçant donc cet homme, qui
peut mobiliser tout l’arsenal répressif de la 5ème puissance
mondiale, en le forçant ainsi à recourir à de telles
manoeuvres pour arriver à ses fins, la Scientologie démontre
avec éclat qu’elle est plus puissante que lui, même aidé
de tout l’appareil de l’État.
Il
a donc raison d’avoir peur.
Car
oui, les « sectes » disposent d’une arme qu’il ne peut
leur ôter : la conviction de chacun de ses membres. Une conviction qui
se renforce à chaque discrimination dont ils sont l’objet...
C’est
cette force morale qui manque à beaucoup de Français, que la
Scientologie possède, comme la possèdent de nombreux mouvements
qualifiés de « sectes », et de nombreux individus résolument
engagés pour une transformation positive du monde, dans les domaines
spirituels ou thérapeutiques.
Alors,
plutôt que frémir à la seule évocation du mot «
secte », M. Fenech et tout ceux qui le suivent devraient au contraire
se réjouir du fait que ces hommes, ces femmes, ces groupes soient pacifistes,
qu’ils répondent à leur provocation et à leur haine
par la parole et l’invite au dialogue. Pas de candidat à l’attentat-suicide
chez eux, pas d’acte de terrorisme pour répondre à l’opprobre
dont ils sont l’objet en continu de leur part. Ils devraient se
réjouir que ces hommes, ces femmes et ces groupes qu’ils abhorrent,
et parmi eux la Scientologie, soient des démocrates convaincus, qu’ils
respectent le jeu démocratique, ne voulant réagir que par les
voies légales (ce qui leur vaut, bien sûr, l’accusation
d’être procédurier). Ils gagnent d’ailleurs souvent
leur procès devant la justice européenne (cf. les Témoins
de Jéhovah).
Mais
si ces voies légales sont faussées par leur propagande et le
climat inquisitorial qu’ils ont instillé en France à leur
égard, que restera-t-il à ces hommes, à ces femmes, à
ces groupes, puisqu’ils refusent la violence, pour faire reconnaître
leur droit, pour obtenir le respect de leur dignité ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire