mardi 28 juin 2016

Éducation, santé, liberté de conviction...

La Miviludes, donc l’État, veut en finir avec l’école à la maison.

Tout a commencé le 28 juin 2006 par la création, de la énième « commission d’enquête parlementaire relative à l’influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs ». Le président de cette commission n’est autre que l’ancien magistrat et ancien président de l’APM (Association Professionnelle de Magistrats), Georges Fenech, qui a fait des sectes sont vecteur d’ascension politique et son fond de commerce. Il est également l’ancien président de la Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires) – de 2008 à 2012 – et est actuellement le président du groupe d’étude sur les sectes à l’Assemblée Nationale.

A la suite de la remise du rapport de cette commission, le 19 Décembre 2006, 50 propositions ont été formulées toutes aussi restrictives les une que les autres avec une attention particulière sur l’enseignement à la maison dont le seul but était de décourager les parents à instruire leurs enfants à la maison. Mais Georges Fenech ne s’arrête pas là, le jour de la remise du rapport il déclare: « …les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants, ils doivent respecter la loi… » (Journal de FR 3 du 20 décembre 2006 à 22H30). Une déclaration digne des grandes heures du communisme soviétique et surtout du Stalinisme.

Georges Fenech ne s’arrête toujours pas là, dans sa folie sécuritaire le vrai but recherché est d’interdire l’école à la maison. Le 30 Octobre 2012 au cours de son audition au Sénat pour une autre commission d’enquête sur les sectes et la santé il déclara : « J’entends bien que nous devons respecter la liberté d’éducation des parents. Encore faut-il rappeler que les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants, qui ont des droits propres ! Les pouvoirs publics doivent s’immiscer dans cette relation intrafamiliale. » http://www.senat.fr/rap/r12-480-2/r12-480-21.html

Cette déclaration est porteuse d’une atteinte grave aux libertés qui mérite d’être dénoncée avec force : d’un coté Georges Fenech défile aux côté des caciques de l’UMP pour défendre les valeurs de la familles et, de l’autre, il martèle que les enfants n’appartiennent pas à leur parents et que les pouvoirs publics doivent s’immiscer dans la relation intrafamiliale ! Il viendra un temps béni où l’on aura plus le droit de transmettre des valeurs et des idées à ses enfants sauf celles définis par la Miviludes et l’UMP !

En Décembre 2013, Hugues Portelli, membre du conseil d’orientation de la Miviludes, et 7 autres sénateurs UMP déposent une proposition de loi pour restreindre drastiquement l’école à la maison. La boucle est bouclée, même si G. Fenech n’est plus officiellement le président de la Miviludes, il veut en finir avec l’école à la maison et demande à son ami de l’UMP et membre de la Miviludes, Hugues Portelli, de déposer cette proposition de loi liberticide !


L'association Des Jeunes pour les droits de l'Homme utilise des outils reprenant les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'Homme des Nations Unies afin que ces droits deviennent une réalité. L'article 26 de la Déclaration dit : « […] (2) L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations unies pour le maintien de la paix. (3) Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants. »

Le philanthrope Ron Hubbard a écrit ces mots : « Les droits de l'homme doivent être un fait, non un rêve utopique. »

La France en perte de valeurs

La France est devenue la plus « Grande Casse » d’Europe. Nous sommes le Pays où l’on passe son temps  à critiquer, haïr, détruire… « l’autre ». Ce dernier revêtant les visages les plus divers:

- Les forces de l’ordre (policiers du terrain, CRS, gendarmes, militaires, RAID, GIGN…). Ces derniers subissent constamment des « douches écossaises ». L’amour et la haine alternent au gré des actes terroristes. Ces agents sont pourtant les gardiens de notre sécurité face à de véritables déferlantes de violences. Mission effectuée avec des effectifs et des moyens matériels insuffisants du fait des décisions aberrantes et irresponsables prises ces dernières années au niveau de l’État.

- Les musulmans de France qui centralisent toute la colère suscitée par les actes lâches de Daesh et de ses « combattants » (sic). Dans la confusion qui règne, on associe le Ramadan qui débute au terrorisme islamique alors que cette période est précisément considérée par les musulmans comme une période de paix.

- Les grévistes (raffineries, SNCF, pilotes, taxis et VTC…) la CGT, la CFDT… Une amnésie collective conduit à oublier que tous les progrès sociaux qui ont permis d’atteindre une qualité de vie (congés payés et hebdomadaires, durée du travail notamment) ont été obtenus (et non accordés) au prix de revendications.

- Les homosexuels qui dérangeraient un « ordre moral nouveau ».

- Les migrants qui viendraient piller la France. La plupart sont pourtant des réfugiés politiques au sens de la Convention de Genève. Ce faisant, « on » oublie que lai peuple de France est une mosaïque qui résulte, pour son plus grand bonheur,  de migrations successives (Polonais, Arméniens, Espagnols, Italiens, Portugais, Maghrébins, Indochinois…).

- Les minorités religieuses et les sectes, qui depuis quarante ans, du fait d’une politique discriminatoire et haineuse des pouvoirs publics, correspondent au baudet de la fable de Jean de La Fontaine : Les Animaux malades de la Peste. « Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal... »

- Les Juifs qui redécouvrent dramatiquement l’antisémitisme qui n’a jamais vraiment disparu de notre sol.

- Les politiciens, pour lesquels les citoyens font de tristes amalgames. Les maires, les conseillers municipaux, généraux, régionaux, les députés, les sénateurs sont tous assimilés, sans aucune distinction, aux nantis et/ou malhonnêtes de la politique.

- Les patrons, terme générique recouvrant toutes sortes de statuts (artisans, petits commerçants… gros industriels) accusés d’être à l’origine du chômage, de la hausse des prix, de la spéculation… [...]

Cette liste est loin d’être exhaustive !

Ce constat est lourd de conséquences. Il dénote que notre société est en pleine déliquescence, elle se disloque. Le ciment qui s’appelle fraternité et qui figure sur tous les frontons des bâtiments publics, n’existe plus. [...]


Le philosophe Ron Hubbard a écrit dans son livre Le chemin du bonheur
« […] Lorsque l'incompétence s'insinue dans les milieux politiques et économiques, dans les sciences physiques et les sciences humaines, la vie et l'avenir de certains d'entre nous ou de la multitude sont menacés. […] Le niveau de survie d'une personne dépend de son niveau de compétence. Elle va périr dans la mesure où elle est incompétence. [...] »

mercredi 22 juin 2016

France-Suisse à Lille : un match pas si nul contre la drogue

Dimanche dernier, l'ambiance était somme toute bien arrosée mais bonne enfant pour la rencontre de la France contre la Suisse. Les supporters, rassemblés sur la grand-place de Lille, plus rouges que bleus, chantaient à tue-tête. C'est au milieu de ce bruyant rassemblement que les bénévoles de l'association Non à la drogue, Oui à la vie avaient décidé de distribuer leurs livrets d'information contre les drogues.

L'association Non à la drogue, Oui à la vie s'est lancée dans une grande campagne d'information et de prévention à l'occasion de l'Euro 2016, et qui est vivement accueillie et encouragée par le public. Cette action est menée à l'aide de livrets contenant une information concise et compréhensible sur les dangers des nombreuses drogues que l'on trouve dans la rue.

Les bénévoles ont commencé à offrir ces livrets sur la grand-place aux passants et ont visité plus de 70 boutiques alentour qui ont accepté de mettre à la disposition de leurs clients un stock de ces livrets sur leurs comptoirs. Ensuite, les bénévoles de l'association ont suivi le flot des supporters vers le stade en prenant le métro lillois sans manquer d'interpeller les passagers par la couleur de leur t-shirt et casquette -ni bleu ni rouge mais turquoise. Quelques passagers ont profité du temps de trajet pour lire les livrets et chacun les a rangés précieusement au fond de sa poche pour ne pas les perdre.

Arrivés aux abords du stade, les bénévoles ont décidé de se positionner à chaque entrée autour de l'immense bâtiment. Les policiers et CRS présents furent les premiers à être informés de leur mission et certains n'ont pas manqué de voir l'intérêt des livrets pour leur propre entourage. Puis la distribution a commencé et le public a tout de suite réalisé l'intérêt de cette information pour préserver non seulement le sport lui-même de toute pénétration des drogues dans le monde sportif, mais aussi dans le public lui-même que cela soit au niveau de l'alcool ou des autres drogues courantes disponibles sous le manteau dans la rue.

Plusieurs groupes de jeunes avec leurs accompagnateurs ont récupéré des livrets pour se pencher sur la question à leur retour en classe. « C'est vrai que je pense pas que parmi mes jeunes il y en ait qui se droguent déjà mais les informer dés à présent peut s'avérer salutaire pour qu'il ne se fassent pas piéger plus tard », a déclaré l'un des accompagnateurs en prenant un paquet de livrets.

C'est ainsi qu'en quelques heures plus de 10,000 livrets ont été distribués avant même le début du match.

L'humaniste Ron Hubbard à découvert en 1950 : « Les drogues sont apparemment capables de modifier l'attitude d'une personne, en transformant sa personnalité originelle en une autre qui va nourrir en secret des animosités et des haines qu'elle ne se permettra pas de manifester ouvertement. ». Ce n'est pas le spectacle offert dans d'autres villes pour d'autres matchs qui contredira cette affirmation. Heureusement, Lille a été préservée de cette violence.

Pour plus d'informations sur les prochaines actions de l'association rendez-vous sur le site : www.nonaladrogue.org

Contact presse : 01.53.33.52.09

Fini avec les minorités religieuses, place aux thérapeutes

Poursuivie pour « dérive sectaire », cette ex-psychothérapeute n’a pas eu droit à un procès équitable. Le procès en appel n’a pas non plus tenu compte de son état de faiblesse dû à l’excessive sévérité du verdict. Débredinoire fait le point sur les défauts et travers qui ont émaillé ce dossier.

Connaissant mon expertise dans le domaine de la politique « antisecte » menée par le gouvernement français, l’ex-psychothérapeute Céline Godfroy est venue l'an dernier demander mon aide. Elle était attaquée par d'anciennes patientes pilotées par des acteurs extrajudiciaires qui ont cherché à l’anéantir professionnellement et socialement. Et qui ont presque réussi à la broyer psychiquement.

Après avoir étudié son dossier, j'ai accepté de mettre mes compétences au service de cette professionnelle pleinement engagée dans son métier de psychothérapeute depuis 24 ans et se retrouvant attaquée par un système violent.

La justice est vraiment rendue quand un procès sert à comprendre le pourquoi de ce qui est arrivé. Or non seulement le procès de Céline Godfroy du 27 mai 2015 n’a pas permis de saisir le sens de toutes ces années passées par les plaignantes en relation avec elle, mais il n’a servi qu’à accabler l’accusée sans pour autant lever le voile du mystère de l’intérêt que les patientes avaient cru trouver à ses côtés.

L’analyse en profondeur du dossier, non sur le fond (il ne s’agit pas pour moi de dire si C.G. est coupable ou non de quoi que ce soit) mais sur sa forme (sur la façon dont il a été construit), fait apparaître un nombre important de dysfonctionnements et de biais qui ont faussé l’équité de traitement dont l’accusée aurait dû bénéficier.
[...]


L'association Des jeunes pour les droits de l'Homme utilise des outils reprenant les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'Homme des Nations Unies afin que ces droits deviennent une réalité. L'article 7 de la Déclaration dit : « 7. Nous sommes tous égaux devant la loi. La loi est la même pour tous. Elle doit nous traiter équitablement. » L'article 8 dit : « 8. Vos droits de l’Homme sont protégés par la loi. Nous pouvons tous recourir à la justice si nous n’avons pas été traités équitablement. » 

Le philanthrope Ron Hubbard a écrit ces mots : « Les droits de l'homme doivent être un fait, non un rêve utopique. »

mardi 21 juin 2016

Paul Clavier défend l'usage de la raison et l'idée de religion naturelle


Depuis l’exécution des caricaturistes de Charlie Hebdo et les attentats de novembre 2015, les débats sur la religion et la laïcité sont nombreux et souvent polémiques, pour ne pas dire stériles. D’un côté des croyants jugés fanatiques. De l’autre, des ennemis acharnés de la liberté religieuse rangés parmi les blasphémateurs. D’un camp à l’autre, on bannit son contradicteur à grand coup d’anathèmes. Dans ce contexte explosif, comment vivre ensemble entre croyants et non-croyants ?

Paul Clavier défend un socle commun, la raison. "Je ne sais pas si la raison est en mesure de faire la paix mais, en revanche, ce dont je suis certain c'est que les hommes et les femmes soucieux de cultiver leur raison ne pourront jamais en arriver à bousculer l'existence d'un Dieu qui ordonne de massacrer les mécréants." Pour le philosophe, qui publie "Anathèmes, blasphèmes et Cie", que l'on ait ou non une religion, il est nécessaire d'exercer sa raison car il en va de notre dignité d'être humain.

Aux croyants il incombe de dire au monde que la religion n'a rien d'une caricature. C'est aussi à eux que revient le devoir d'annoncer que la foi n'est pas un incontrôlable au nom duquel on peut tout faire. Les croyants auraient par ailleurs tort de croire que s'ils sont doués de pensée ce n'est pas à Dieu qu'ils le doivent. Quant aux tenants d'une laïcité sans Dieu, Paul Clavier répond: "Si vous supprimez de l'équation humaine une source objective et universelle d'obligation, une source de respect inconditionnel de la création et de la créature, si vous supprimez Dieu, alors il reste quoi ? Ni Dieu ni maître, et chacun n'obéit qu'à sa propre volonté. Et vous ne pouvez plus rien dire aux djihadistes, à part simplement 'tu ne penses pas comme moi'. La morale de tout cela serait : 'Nous n'avons pas les mêmes valeurs'".
[…]


Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie a écrit le livre Le chemin du bonheur, voici un extrait du chapitre 18. Respectez les croyances religieuses d'autrui : « [...] Le conseil le plus sûr que l'on puisse donner à quelqu'un sur ce sujet est de lui dire simplement de revendiquer le droit à la croyance de son choix. Toute personne est libre de chercher à faire accepter sa foi. [...] Depuis l'apparition de la race humaine sur notre planète, l'Homme a retiré beaucoup de réconfort et de joie de ses religions. [...] »


mardi 14 juin 2016

Les médias l'ont étouffé

[...]
L’UNADFI condamnée par la cour d’appel de Paris (20 novembre 2015)

L’Association Spirituelle de l’Église de Scientologie-Celebrity Centre (ASES-CC) et deux de ses membres avaient assigné l’association UNADFI (Union Nationale des Associations de Défense des Familles et de l’Individu) devant la juridiction parisienne, estimant que cette association avait commis un abus de droit, en se portant partie civile contre L’Église dans un procès qui s’était déroulé en 2009 pour la première instance et en 2011 pour l’appel. L’Église de Scientologie estimait que cette constitution de partie civile abusive avait pollué les débats judiciaires, et que la mauvaise foi de l’UNADFI était caractérisée par le fait que cette dernière savait pertinemment bien qu’elle était irrecevable, mais que son seul but était de nuire à l’Église et d’influencer illégalement les débats judiciaires en cours.

Dans son arrêt du 20 novembre 2015, la Cour d’appel de Paris a donné raison à L’Église de Scientologie en reconnaissant qu’il était « certain que la présence de l’UNADFI a influencé le déroulement du procès et le fond des débats », et en jugeant que la mauvaise foi de l’UNADFI était établie tant dans sa constitution de partie civile initiale devant le Tribunal de première instance que lors de sa présence devant la Cour d’appel en 2011.Ainsi la Cour d’appel de Paris a jugé que : 

« L’UNADFI a fait preuve d’une mauvaise foi manifeste en se constituant partie civile sur le fondement de l’article 2-17 du code de procédure pénale dans l’instance pendante devant le tribunal correctionnel et qu’elle a de ce fait commis un abus du droit d’ester en justice. (…) Il s’ensuit qu’en choisissant de tels fondements qu’elle savait inévitablement voués à l’échec, l’UNADFI a fait preuve de mauvaise foi et a abusé de son droit d’agir en justice. Sa mauvaise foi est au demeurant parfaitement illustrée par les déclarations faites par Madame Catherine Picard, le 26 novembre 2009, à l’occasion d’un colloque, aux termes desquelles elle a affirmé que l’UNADFI ferait appel du jugement du 27 octobre 2009 “même si sa demande sera rejetée puisque les faits sont antérieurs à la loi About-Picard. A priori nous ne pouvons pas nous porter parties civiles. Mais pour l’exemple et pour le symbole, nous irons en appel.” » 

L’UNADFI a été condamnée à verser 21 000 euro à l’ASES-CC et à ses membres. 

Cette condamnation rappelle à l’UNADFI qu’elle n’est pas au dessus des lois, et marque la fin d’une impunité de laquelle l’UNADFI pensait pouvoir bénéficier ad vitam aeternam. Enfin, cette décision pose la question du gaspillage de l’argent public que représentent les centaines de milliers d’euros versés à l’UNADFI chaque année par l’État. Cet argent du contribuable est utilisé illégalement afin de nuire à des mouvements spirituels et religieux pacifiques, au lieu d’être donné à des associations qui s’occupent des véritables problèmes de notre société. » 

La scientologie gagne son procès à Bruxelles (11 mars 2016) 

Le tribunal correctionnel de Bruxelles a déclaré les poursuites irrecevables dans le procès concernant l’Église de scientologie.

Le Bureau européen des droits de l’homme de l’Église de scientologie internationale, l’Église de scientologie de Belgique et onze de ses membres devaient répondre entre autres de pratique illégale de la médecine, d’escroqueries et d’organisation criminelle. Ils sont désormais blanchis.

Le tribunal a commencé par déterminer que l’Église de scientologie n’était ni une organisation criminelle ni une association de malfaiteurs. Il a aussi constaté que plusieurs faits, reprochés à certains membres et anciens membres de l’Église, étaient prescrits.

Le tribunal a ensuite déclaré qu’il avait estimé qu’au vu du dossier les poursuites étaient irrecevables. Pour argumenter cette décision, il a déclaré que le dossier qu’il avait reçu du parquet fédéral était un «dossier de cent vingt cartons en vrac», incomplet, et il a évoqué une instruction «plus que floue».

Le tribunal a encore vivement critiqué le dossier en affirmant que le parquet fédéral avait visé à faire le procès d’une idéologie et que cela était intolérable. C’est ce que la défense avait en effet dénoncé à de nombreuses reprises durant les débats.

Le Bureau européen des droits de l’homme de l’Église de scientologie internationale, l’Église de scientologie de Belgique et onze de ses membres étaient poursuivis pour organisation criminelle, escroqueries, pratique illégale de la médecine et non-respect de la législation sur la protection de la vie privée, sur base d’une enquête de près de vingt ans débutée en 1997.

L’Église et deux de ses membres étaient également poursuivis pour faux suite à la publication, en 2007 et 2008, d’offres pour des emplois au sein de l’Église qui n’accordaient pas de salaire.

Nous tenons à votre disposition le compte-rendu complet du jugement en format PDF.

Les associations antisectes à la dérive, en quête de sens.

N’ayant pas grand-chose à se mettre sous la dent depuis quelques temps en matière de répression des mouvements spirituels (laïcité oblige !), les associations antisectes (CCMM, UNADFI) sont obligées de trouver de nouvelles cibles pour justifier de financements auprès de leur principal actionnaire : L’État. Elles s’attaquent donc directement aux croyances (églises sud-américaines, bouddhisme) et non aux dérives, aux psychothérapies « déclassées » par L’État (on se demande de quel droit ?), aux pervers narcissiques (quel rapport avec les sectes ?) et à l’Islam radical comme en témoigne le rapport d’activité du CCMM paru en 2015. Tout ce qui parle de retour à la nature, spiritualité, santé et bien être est suspect. Les communautés catholiques sont accusées de collaboration directe avec un gourou !
[...] 

Article en entier 

L'association Des jeunes pour les droits de l'Homme utilise des outils (livrets, DV, etc) reprenant les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'Homme des Nations Unies afin que ces droits deviennent une réalité. L'article 11 de la Déclaration dit : « Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. »

Le philanthrope Ron Hubbard a écrit ces mots : « Le jour où nous pourrons tous avoir confiance les uns dans les autres, la paix régnera sur terre. »

lundi 13 juin 2016

La présomption d'innocence dans les médias

Médias et justice ne font pas bon ménage.

Ce constat nest évidemment pas nouveau. Depuis plusieurs années, et de façon quasiment récurrente, la justice se plaint de lattitude des médias, notamment dans le cadre daffaires judiciaires. A la recherche du scoop et de sensationnalisme, une partie de la presse semble parfois prête à tout pour diffuser une « information » (cette qualification étant parfois toute relative).

Et lorsquun potentiel scandale concerne un homme politique ou une personnalité publique, lappétit des médias semble encore plus important, pouvant aboutir à un réel lynchage médiatique condamnant sans nuance un individu. Pourtant, il devrait exister un garde-fou important : la présomption dinnocence.

Édouard Cruysmans, assistant à lUniversité catholique de Louvain, assistant à lUniversité Saint-Louis Bruxelles, doctorant et spécialiste de ces questions, éclaire les enjeux de ce débat.

Récemment, la presse s’est emparée de ce que l’on qualifie désormais de l’« affaire Luperto », du nom de l’ancien Président du Parlement de la Communauté française. Il n’a suffi que de quelques plaintes déposées à son encontre pour lancer la machine médiatique, aboutissant à condamner hors des prétoires cet homme politique. Et pourtant, celui-ci demeure présumé innocent…

Le principe de la présomption d’innocence est un des fondements du procès pénal. Inscrit à l’article 6, alinéa 2, de la Convention européenne des droits de l’homme, il implique que toute personne soit présumée innocente, et traitée comme telle dans le cadre d’un procès équitable, jusqu’à ce que sa culpabilité soit légalement établie.

Le respect de la présomption d’innocence s’applique évidemment au juge, lorsqu’il officie.

En revanche, aucune disposition légale ne contraint, en Belgique, le journaliste au respect de ce principe. Les médias ne peuvent cependant ignorer totalement la présomption d’innocence. Dans un arrêt du 29 août 1997 (Worm c. Autriche), la Cour européenne des droits de l’homme a affirmé que « les personnalités connues sont en droit de bénéficier d’un procès pénal équitable tel que garanti à l’article 6, ce qui, en matière pénale, comprend le droit à un tribunal impartial. Les journalistes doivent s’en souvenir qui rédigent des articles sur des procédures pénales en cours, car les limites du commentaire admissible peuvent ne pas englober des déclarations qui risqueraient, intentionnellement ou non, de réduire les chances d’une personne de bénéficier d’un procès équitable ou de saper la confiance du public dans le rôle tenu par les tribunaux dans l’administration de la justice pénale ».

Outre cet enseignement de la Cour, le journaliste doit avoir égard à plusieurs règles déontologiques qui, sans exiger expressément le respect du principe de la présomption d’innocence, le souhaitent indirectement.

En effet, dans le Code de déontologie journalistique du 16 octobre 2013, adopté par le Conseil de déontologie journalistique, plusieurs dispositions précisent notamment que les journalistes « respectent la vérité », « ne déforment aucune information », qu’ils « tiennent compte des droits de toute personne mentionnée explicitement ou implicitement » et que « l’urgence ne dispense pas les journalistes de […] mener une enquête sérieuse ». Le texte souligne encore que, « lorsque des journalistes diffusent des accusations graves susceptibles de porter atteinte à la réputation ou à l’honneur d’une personne, ils donnent à celle-ci l’occasion de faire valoir son point de vue avant diffusion de ces accusations ». En d’autres termes, la présomption d’innocence ne peut être négligée par le journaliste, celui-ci devant l’intégrer dans une analyse davantage rigoureuse et prudente de l’information.

Le non-respect de ces règles déontologiques ne peut, à lui seul, aboutir à une condamnation civile du journaliste. Toutefois, gardons à l’esprit que le journaliste doit adopter un comportement suffisamment prudent et diligent pour éviter la commission d’une faute au sens de l’article 1382 du Code civil, c’est-à-dire engageant sa responsabilité civile. Dès lors qu’un juge analyse le comportement adopté par un journaliste en comparaison avec le comportement qu’aurait adopté le journaliste suffisamment prudent et diligent dans les mêmes circonstances, le respect des dispositions déontologiques est alors pris en compte.

Constatant cette absence d’obligation légale et souhaitant éviter le détour par les règles déontologiques, certains juges ont considéré que le principe de présomption d’innocence ressortit de la protection du droit à l’honneur et à la réputation ou plus largement du droit à la vie privée. Dès lors, une atteinte à la présomption d’innocence peut constituer une atteinte à l’honneur ou la réputation d’une personne, ce qui peut aussi aboutir à une condamnation civile du journaliste sur la base de l’article 1382 du Code civil.

Enfin, certains auteurs plaident pour une consécration plus large de la présomption d’innocence : ils souhaiteraient que ce principe soit reconnu comme un droit opposable à tous, permettant alors de limiter la liberté de la presse. Il n’est évidemment pas question de museler la presse, mais simplement de garantir à tout individu le respect de sa présomption d’innocence, évitant alors certaines dérives dévastatrices de la presse.


L'association Des jeunes pour les droits de l'Homme utilise des outils (livrets, DVD, etc) reprenant les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de lHomme des Nations Unies afin que ces droits deviennent une réalité.

Le philanthrope Ron Hubbard a écrit ces mots : « Le jour où nous pourrons tous avoir confiance les uns dans les autres, la paix régnera sur terre. »

mardi 7 juin 2016

La situation de l’esclavage moderne


Quels sont donc ces pays avec qui l’Occident multiplie les accords de libre-échange et vise à augmenter sans cesse le trafic commercial ? Pour beaucoup, des pays où « l’esclavage moderne » est une réalité pesante. C’est ce que montre le dernier index global de l’esclavage (Global Slavery Index 2016) publié par la Walk Free Foundation, qui évalue à 45 millions de personnes le nombre de victimes de ces situations de travail forcé, dont les deux tiers vivent en Asie Pacifique. C’est une forte augmentation par rapport à 2014, où le chiffre était évalué à 35,8 millions, sans que l’on puisse savoir avec certitude si la hausse est due à un meilleur comptage ou à une aggravation de la situation. […] 

En comparaison, la situation de l’Europe est bien meilleure, même si on y compte encore 1,2 million d’esclaves, dont le rapport précise qu’il s’agit souvent de migrants travaillant pour finir de payer leurs « passeurs », de prostituées ou encore de personnes « importées » d’Afrique ou d’Asie dans le cadre de missions diplomatiques de ces pays ou de mariages mixtes, qui travaillent en Europe comme des « petites bonnes » sans droits. Le trafic d’êtres humains continue de se pratiquer en Roumanie, en Bulgarie et en Lituanie. Et il est question de mariages d’enfants même sur le territoire européen : un produit d’importation culturelle ? […]


Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, a écrit ces mots : « Les droits de l’homme doivent être un fait, non un rêve utopique », et la religion de Scientologie est fondée sur les principes des droits de l’homme. Le Code du scientologue appelle tous ses membres à s’engager « …à soutenir les authentiques actions humanitaires dans le domaine des droits de l’homme… »