lundi 12 janvier 2015

Un point de vue différent sur les dessins satiriques

 Voici un article qui donne une autre version sur la satire... on ne pense pas tous de la même façon car nous n'avons pas tous le même passé.  

Dans le webmedia : http://www.lorientlejour.com/article/905132/aux-etats-unis-pays-de-la-liberte-dexpression-la-satire-religieuse-est-taboue.html , on peut lire :

Aux Etats-Unis, pays de la liberté d'expression, la satire religieuse est taboue
Si Charlie Hebdo avait voulu ces 20 dernières années être publié "sur un quelconque campus universitaire américain, il n'aurait pas duré 30 secondes".

OLJ/AFP/Fabienne FAUR       11/01/2015

L'attentat sanglant dont a été victime Charlie Hebdo a suscité une grande émotion aux Etats-Unis qui ne connaît pourtant aucun équivalent à ce journal satirique: au pays de la liberté d'expression totale, critiquer la religion est paradoxalement un quasi tabou.

Si Charlie Hebdo avait voulu ces 20 dernières années être publié "sur un quelconque campus universitaire amé- ricain, il n'aurait pas duré 30 secondes", assurait vendredi David Brooks, dans un éditorial du New York Times intitulé "Je ne suis pas Charlie Hebdo". "Les étudiants l'auraient accusé de tenir des discours haineux et l'admi-nistration l'aurait fait fermer", ajoute-t-il.

De fait, "rien n'existe sur le marché américain qui ressemble à Charlie Hebdo", indique à l'AFP l'éditorialiste Tony Norman qui expliquait vendredi à ses lecteurs du Pittsburgh Post-Gazette combien les Américains sont "trop attentifs à ne pas offenser les sensibilités religieuses pour même essayer".
Le pays, de Benjamin Franklin à Mark Twain, Lenny Bruce jusqu'aux farceurs de l'émission Saturday Night Live, a une longue tradition de satire mais la presse peinait pourtant à caractériser Charlie Hebdo, sans équivalent américain. Elle recourait à quelques approximations : un peu des magazines satiriques Mad ou The Onion, des défunts Spy et National Lampoon, mais tous ciblant la satire sociale, moins souvent politique et pas du tout religieuse. A la télévision, ce qui se rapprocherait le plus de la satire religieuse se concentre dans "South Park", un dessin animé irrévérencieux sur Comedy Central et les envolées athées de Bill Maher, célèbre polémiste sur HBO.



Des raisons historiques
Pourtant, paradoxalement, depuis 1791, le Premier Amendement de la Constitution américaine assure à qui le veut, le droit de dire ce qu'il veut. Le discours haineux est même protégé par cet amendement, les Américains estimant qu'il vaut mieux expliquer qu'interdire. La Cour Suprême a enfoncé le clou en 1988, en confirmant à Larry Flynt, sulfureux fondateur du magazine pornographique Hustler, le droit d'évoquer un pasteur et sa mère en position scabreuse.

"Cela vient sans doute d'un mélange d'autocensure, d'histoire et de soutien à la religion dans la société améri-caine", dit à l'AFP Robert Speel, professeur de sciences politiques à l'université Penn State Erie.
La "critique de croyances et pratiques religieuses spécifiques y est taboue, en partie pour des raisons histori-ques", poursuit-il. "Les colonies ont été fondées par des dissidents religieux venus d'Europe, puis des immigrés sont venus avec de multiples religions et de nouvelles églises chrétiennes ont été fondées ici."
"Je fais un cours sur le concept de laïcité en France, ajoute le professeur. Pendant les discussions, quasiment tous les étudiants américains invoquent la liberté de religion pour s'opposer aux lois françaises interdisant les signes religieux ou le voile, même si on invoque la discrimination sexiste ou la sécurité publique."

De fait, tout en couvrant largement l'attentat de Paris, de grands organes de presse comme le New York Times, le Washington Post ou CNN se sont refusés à publier les dessins controversés, pour ne pas offenser les lecteurs musulmans.
Charlie Hebdo, "c'était tout petit, une bande de copains qui se connaissaient depuis des années et pensaient pareil", ajoute Arthur Goldhammer, qui enseigne au centre d'études européennes d'Harvard. "Ici, un article ou un dessin d'un magazine national doit être approuvé par plusieurs rédacteurs en chef. Toute provocation aurait toutes les chances d'être mise à l'index parce que revue par des gens aux opinions différentes", dit-il.

Sans vouloir parler de "politiquement correct", il y a des "tabous sociaux et culturels", estime M. Speel, comme de ne pas offenser les religions, et aussi contre le sexe trop explicite et les gros mots. "Il y a une phrase qui explique bien l'attitude américaine" sur les grossièretés, ajoute-t-il, celle d'un personnage du dessin animé des Simpsons qui ne cesse de répéter : "S'il vous plaît, pensez aux enfants."

Fin de l'article
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Dans un livret intitulé  "Le chemin du bonheur"  écrit par le fondateur de la Scientologie, on peut lire les deux préceptes suivants :

19. ESSAYEZ DE NE PAS FAIRE AUX AUTRES CE QUE VOUS N’AIMERIEZ PAS QU’ILS VOUS FASSENT.

20. ESSAYEZ DE TRAITER LES AUTRES COMME VOUS VOUDRIEZ QU’ILS VOUS TRAITENT.


Voilà une version positive de « la règle d’or ». 

Cette version de « la règle d’or » peut également servir de test : persuadez une personne de la mettre en pratique, et elle saura ce qu’est un acte nuisible. Il enseigne ce que faire le mal veut dire. Ce test permet de mettre fin aux débats philosophiques et aux polémiques concernant le mal. En effet, pour avoir la réponse à ce problème, il suffit de se poser directement la question suivante : aimeriez-vous qu’on vous en fasse autant ? Non ? C’est donc qu’il s’agit d’un acte nuisible et, du point de vue de la société, d’un acte inacceptable. Ce test pourrait mener à une prise de conscience sociale. Il permet à chacun de déterminer ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire.
Quand certains individus se sentent parfaitement libres de commettre des actes nuisibles, le potentiel de survie de l’individu décroît dangereusement.


vendredi 9 janvier 2015

Les jeunes seront les futurs défenseurs des droits de l'Homme


Dans son article, l'association Des Jeunes pour les Droits de l'Homme explique comment elle éduque les jeunes à leurs droits. 
 
"Les droits de l'Homme n'ont pas de couleur ni de frontière
Français, Mexicain, Danois ou Rom, la Scientologie fait des droits de l'Homme une réalité.
A l'heure où, même en France, les 'droits de l'Homme' peuvent être négligés voire ignorés comme le rappelle l'actualité récente dans le Monde du 4 janvier 2015 au sujet de l'enterrement d'un bébé Rom, l’Église de Scientologie tire un bilan positif en ce qui concerne la progression de la campagne Tous unis pour les droits de l'homme qu'elle parraine à travers le monde.


Comme le veut la coutume, la nouvelle année commence avec le bilan des activités passées et 2014 fut une grande année pour cette campagne dans le monde entier. Des millions de livrets illustrant les 30 droits de la Déclaration universelle des droits de l'Homme ont été distribués gratuitement aux passants, aux parents, aux éducateurs, etc., dont plus de 6000 en France. De nombreux pays aux populations variées reconnaissent et utilisent cette campagne par l'intermédiaire de l'association Des Jeunes pour les Droits de l'Homme. La distribution massive de livrets, les conférences données dans les écoles, au sein des armées, de la police, des populations qu'elles soient aux États-Unis, au Timor Oriental, au Mexique, au Danemark, en Colombie, en Afrique du Sud et bien d'autres, toutes ces actions d'informations sont reconnues comme particulièrement efficaces et utiles pour tous.
Alors que la majorité de la population mondiale lettrée ne peut pas énoncer plus de deux droits inscrits dans la Constitution internationale des droits de l'Homme, de nombreux pays ont adopté ce programme d'information au niveau de leur éducation nationale pour sensibiliser les futurs générations à leurs droits inaliénables.

Comme le soulignait un professeur français d'économie en matière de relations internationales: « Vos actions remarquables, au bénéfice des générations actuelles et futures, servent d'exemple à toute la planète. »

Ici, en France, et plus que jamais, l'association des Jeunes pour les Droits de l'Homme continue ses actions d'information et se tient prête pour aider toute organisation, institution qui a conscience que la moralité, la tolérance et l'humanité passent par la connaissance de ces droits fondamentaux.

Par les actions qu'elle mène dans le cadre de la campagne des droits de l'homme ainsi que par son volontarisme constant, l’association des Jeunes pour les Droits de l'Homme supporte cette citation de Ron Hubbard, fondateur de l’Église de Scientologie : « Les droits de l'homme doivent être un fait, non un rêve utopique. »"

Président de l'Union des Eglises de Scientologie de France a écrit ces mots

Un message de condoléances a été écrit en mémoire aux victimes de cette ignoble tuerie, Eric Roux s'exprime clairement sur la situation :http://www.ericroux.com/

"Cher Charlie,
En tant que scientologue, j'ai des dizaines de raisons de ne pas t'aimer. Et j'en aurai encore certainement à l'avenir. Mais aujourd'hui, j'ai une raison, 100 fois plus forte que toutes ces raisons réunies, de te présenter non seulement mes condoléances, mais tout mon soutien face à l'horrible épreuve qui s'est abattue sur toi.
 
RIEN ne justifie l'horreur perpétrée aujourd'hui dans tes locaux. RIEN ne justifie le massacre, RIEN ne justifie la douleur infligée aux familles et aux proches des victimes de cet attentat. RIEN ne justifie la terreur que des fous ont voulu répandre aujourd'hui par leur acte sans âme.
 
La haine n'appartient à aucune religion. Elle s'accroche uniquement à celui qui la laisse ronger son cœur, et un jour ou l'autre elle lui fait perdre son humanité. Aujourd'hui, on ne sait pas qui a commis cet acte lâche et monstrueux. On le saura peut-être. Mais ce que je sais déjà c'est qu'il n'y a pas de religion dans leur âme, ni d'Islam dans leur acte. Il y a de la folie et de la haine, c'est tout.
 
Aujourd'hui, il n'est pas question de religion, ou d'absence de religion. Nous devons tous porter le deuil avec ceux qui souffrent directement de cet acte, quels que soient nos idées, notre foi, nos convictions, parce que si nous ne le faisons pas, nous donnons notre accord à ce que la bêtise humaine créé de pire : l'extrémisme et la terreur. La liberté a été durement frappée, et elle doit pourtant rester vivante. Si elle doit inclure nos désaccords, soit. Elle est plus importante que des querelles de chapelles.
 
Porter ce deuil, c'est aussi décider que notre pays doit s'unir, de manière a-confessionnelle autant que multi-confessionnelle, pour répondre fermement à la haine par un message de paix, de tolérance et d'intelligence. Cela ne sera pas facile, mais c'est vital.
 
C'est pourquoi je te présente à toi, et à tous les proches de ceux qui ont perdu la vie dans tes locaux, ainsi qu'aux proches des policiers décédés, mes plus profondes condoléances.
Eric Roux
Président de l'Union des Eglises de Scientologie de France"