samedi 13 septembre 2014

Les Jeunes pour les Droits de l'Homme : 11ème Sommet international à Bruxelles



Pour la 3ème année consécutive, le Sommet international des Jeunes pour les Droits del'homme a été organisé par l'association internationale des Jeunes pour lesDroits de l'Homme (Youth for Human Rights International - YHRI) à l’Auditorium international de Bruxelles. Des jeunes délégués sélectionnés pour la première fois venant de plus de 30 pays se sont joints aux officiels et missions des Nations Unies, aux représentants des Droits de l’Homme, aux organisations non-gouvernementales, aux chefs religieux et aux participants des communautés locales dans leur ensemble.

Le sommet s'est ouvert le vendredi 5 septembre avec le défilé de ces mêmes jeunes délégués venus du monde entier et portant fièrement le drapeau de leur pays; à savoir l’Albanie, l’Allemagne, l’Argentine, l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Cambodge, la Colombie, le Danemark, la France avec Sarah, l’Inde, l’Italie, les Maldives, le Mexique, la Mongolie, le Népal, les Pays-Bas, la Russie, le Sri Lanka, la Suisse, Taïwan, le Royaume Uni, l’Ukraine, les USA, des représentants du continent africain et la communauté vietnamienne.

Le sommet s'est ouvert avec une interprétation musicale du célèbre guitariste japonais, Takatani Hideshi qui a interprété un morceau de musique traditionnelle vivement apprécie par l'auditoire.
Dr Mary Shuttleworth, fondatrice et Présidente de YHRI a ensuite souhaité la bienvenue à une assemblée de plus de 200 personnes avant de passer la parole aux différents orateurs prévus pour ce sommet. Le moment le plus fort de la journée a eu lieu lors de la cérémonie de la remise des prix 'Human Rights Hero Awards' quand le Dr Mary Shuttleworth a remis une récompense aux délégations d’Australie, de Colombie, du Mexique et du Népal pour leur excellent travail de promotion de l'éducation aux Droits de l’Homme.

Lors d'une interview, Dr Mary Shuttleworth a déclaré : « Ces jeunes expriment leur passion à un niveau complètement nouveau, en apportant la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme à leurs pairs à l'aide de moyens créatifs tels que des peintures murales, du rap, des flash mobs, des marches, des concerts, des spectacles, dépeignant ou projetant les clips des 30 articles de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies, même là où les ressources sont les plus limitées. L’éducation des droits de l’Homme est en train de se répandre de manière exponentielle dans le monde. »



Le lendemain, lors de la journée d'ateliers, les 'ambassadeurs', qui ont participé à plus d'un sommet international, ont pu partager leurs expériences et leurs actions de succès auprès des délégués afin de les aider à augmenter et améliorer leurs activités dans leurs pays.

Le Sommet s'est finalement clôturé le dimanche 7 septembre avec la participation d'une dizaine de représentants de différentes religions qui tour à tour ont donné un message d'espoir à tous les jeunes défenseurs des droits humains réunis à l'occasion de cette conférence interreligieuse pour la paix.

Cette année encore, le Sommet international des Jeunes pour les Droits de l'homme a rencontré un très grand succès réunissant plus d'une centaine de jeunes de plus d'une trentaine de pays dans le plus grand respect, par delà les différences d'ethnie, de sexe, de race ou de croyance religieuse.

 

mardi 2 septembre 2014

L'Etat préfère penser à la place du citoyen

Voici un article d'une longue série à lire : 

 "21 – Penser par soi-même : un idéal encore lointain" écrit par Jean-Luc Martin-Lagardette, journaliste et essayiste.
La démocratie est fondée sur le principe que chaque citoyen est libre de penser et qu’il pense effectivement par lui-même. Or la réalité est loin de correspondre à cet idéal.

 [...]

La « juste persécution au service de la vérité »

Et quand on est sûr d’avoir raison, toutes les dérives sont possibles. En France, on présente souvent les croyants comme des personnes faibles d’esprit, manipulées par des églises qui leur promettent le Ciel après la vie, les détournant ainsi de l’action politique pour changer le monde au présent.
[...]
Cela n’empêche pas certains non-croyants de se poser comme « libérés » face au fanatisme ou à la naïveté des croyants. À preuve, cette question posée il y a quelque temps, en fin d’interview, par un journaliste de Libération à un chanteur raï : « Croyez-vous en Dieu ou êtes-vous débarrassé de cette superstition ? »
[...]

L’ennemi, c’est celui qui échappe à la nomenclature

Tout se passe comme si les gouvernements avaient peur de la vie concrète dans sa diversité, son inventivité et dans son étrangeté. Comme s’ils avaient peur de tout ce que l’on pourrait rassembler sous la notion de transcendance (spiritualité, intuition, sensibilité, etc.), car échappant à sa mainmise. Pour se rassurer, et rassurer le bon peuple, on édicte des lois et des milliers de règlements hors lesquels point de salut. L’ennemi finalement, c’est l’individualité, dans sa spécificité unique et son imprévisibilité. L’ennemi, c’est ce qui échappe à la nomenclature.
C’est pourquoi l’Etat cherche plutôt à infantiliser les citoyens. Et on en arrive à ce paradoxe que les pouvoirs publics, mus par l’idéal des droits de l’homme (en général) et au nom de cet idéal, tentent de limer les droits de l’individu (particulier) !
C’est pourquoi il préfère penser à la place du citoyen en édictant moultes normes et règlements, plutôt que favoriser son savoir, sa responsabilisation, sa réflexion personnelle, son originalité, etc.

oOo
 Un petit ajout pour compléter cet article est : 

Article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 :

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Illustré dans ce lien parmi les 30 articles :  http://fr.youthforhumanrights.org/


 

On ne peut pas mettre l'âme humaine sous carcan

Je vous invite à lire cet article : " 22 – L’humanisme a besoin de la transcendance, union entre l’unique et l’universel" écrit par  Jean-Luc Martin-Lagardette, Journaliste et essayiste. 

« Après avoir désanimé et mécanisé le monde, devenu un matériau à manipuler et à exploiter, l’esprit humain a fini par déboucher sur sa propre mécanisation ». Cette phrase de la neurologue Laura Bossi sonne comme une invitation à renouer avec ce qui fait l’essence de notre humanité : la transcendance.     [...]

L'âme humaine n'est pas morte

La preuve en est que, malgré l’énorme arsenal répressif, des lois spécifiques, une surveillance policière et administrative permanente et organisée sur tout le territoire, l’hostilité de la quasi-totalité des médias, l’activisme fortement subventionné d’associations vouées à la dénonciation, la peur d’une grande majorité de gens ignorants des dessous de la lutte antisecte, malgré toute cette vindicte, les groupes (plus ou moins intégrés) sont toujours là, s’exposant moins bien sûr (on comprend pourquoi), mais bien présents. Et même se fortifiant dans leurs convictions et se multipliant.
La méthode répressive pratiquée en France est inopérante. Il faudra bien un jour que nos responsables politiques et médiatiques ouvrent les yeux : l’âme humaine, que l’on a voulu évacuer des sciences comme de notre culture, n’est pas morte. Elle prend confiance en elle et en ce qui la lie à tous et à l'Univers. Personne ne la mettra en fiches ni sous carcan.
Mieux vaudrait acter cette réalité pour mieux l’accompagner et permettre ainsi la réconciliation entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas. Ceux qui doutent ne sont déjà en guerre contre personne...
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Ajout par l'auteur du blog : 
Cet article confirme la tendance répressive contre de nombreux mouvements spirituels ou religieux, dont la Scientologie qui n'est autre que « l’étude et le traitement de l’esprit dans sa relation avec soi-même, les univers et d’autres formes de vie. » Des lois sont créées ou renforcées pour empêcher les personnes d'augmenter leur conscience spirituelle, leurs  aptitudes et de prendre conscience de leur propre immortalité, et ce, grâce aux principes de la Scientologie.