mardi 11 décembre 2012

Droits de l’Homme : une journée pour les cœurs qui battent pour sauver leur pays


Paris - À l'occasion de la Journée anniversaire des droits de l'homme du 10 décembre, les membres de l'Association internationale des Jeunes pour les Droits de l'Homme (Youth for Human Rights International) ont organisé leur quatrième « Marche Internationale pour les Droits humains ».  

Le secrétaire général Ban Ki-moon rappelle que chacun a le droit de se faire entendre et d'influencer les décisions qui ont un impact sur la société à laquelle il appartient.

M. Ban a affirmé dans le message qu'il a adressé pour marquer cette Journée : « Et pourtant, beaucoup trop de groupes et trop de personnes se heurtent à des obstacles beaucoup trop nombreux. […] Les institutions doivent représenter la société dans toute sa diversité, et la vie publique doit elle aussi refléter cette diversité… »

Il a rappelé que ‘des lois ont été passées, qui ont explicitement pour cible les organisations de la société civile et visent à les paralyser quasiment complètement.’
La présence des groupes de la société civile est, selon M. Ban, essentielle au bien-être et au bon fonctionnement d'un pays, quel qu'il soit, et l'ONU déplore toute mesure tendant à les réprimer. Il a également souligné que la liberté d'expression et d'opinion, liberté de réunion et d'association pacifique sont les droits de chacun, car  ce que chaque personne a à dire a de l'importance. 

Les membres de l'Association internationale des Jeunes pour les Droits de l'Homme se sont unis dans plus de 30 pays et sur six continents pour réaliser cette marche internationale. Ce groupe de jeunes défenseurs des droits humains, dévoués et issus d'un large éventail de religions, de races, d'origines ethniques et de cultures, cherchent à sensibiliser les citoyens à la Déclaration des Nations Unies sur les Droits de l'Homme.

« En France, les droits restent très théoriques. Ils sont sur un papier, et dans la vie de tous les jours, ils semblent inexistants pour les gens, » a déclaré la représentante de l’association française. « Faites le test autour de vous, demandez aux gens de vous citer deux ou trois des articles de la Déclaration, vous serez sérieusement surpris et peut-être déçus. Si des jeunes se mobilisent pour promouvoir la nécessité de promouvoir et d'appliquer les droits humains, on ne peut que les encourager. »

Un défenseur des droits de l’Homme d’origine égyptienne mais vivant en France nous a fait part de ses inquiétudes, par rapport à ce qui se passe en Egypte de nos jours. Catherine s’est adressée à l’association au travers de ce message poétique : « Égypte de mes ancêtres, racines qui m'ont jusque-là fait grandir un peu chaque jour… Regarde ce que tu es devenue à présent. Plus personne pour te dire ô pays béni, ou pour chanter tes merveilles. Où es-tu passé ? Que t'est-il arrivé ? Que fais-tu des miens qui ne peuvent même plus parler ? Que fais-tu de ceux pour qui tous les soirs je m'inquiète de savoir s'ils sont bien rentrés chez eux ? Comment va mon frère civil qui s'est fait tabasser car il disait non à la constitution ? Et mon frère policier qui risque sa vie tous les jours avec toujours autant d'ardeur et d'envie d'aider son pays ? Chacun à son niveau fait un peu ce qu'il peut pour te montrer qu'il t'aime encore, même dans les pires états, mon cœur ne cessera de battre pour toi. »

L'Association internationale des Jeunes pour les Droits de l'Homme est une organisation laïque à but non lucratif qui a été fondée en 2001 par l'éducatrice Marie Shuttleworth. Elle a travaillé plus de 30 ans avec des jeunes et a réalisé combien ces derniers sont vulnérables quand ils ne connaissent pas leurs droits. Basé aux États-Unis, avec plus de 180 entités réparties dans le monde, l’association a pour but d'instruire les jeunes du monde entier sur les droits de l'homme, en particulier sur la DUDH, de sorte qu'ils deviennent des défenseurs de la tolérance et de la paix.

Les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'homme sont présentés dans des messages d'intérêt public axés sur les jeunes sur :

Contact presse : Martine au 06 22 75 75 20  ou  droitsdelhomme@gmail.com