mardi 26 avril 2016

Décision définitive pour la Scientologie en Belgique


Aujourd'hui la décision rendue par le tribunal correctionnel de Bruxelles est devenue définitive. Le tribunal a mis fin à 18 années de harcèlement judiciaire à l’encontre de l’Église de Scientologie de Belgique et ses membres, en rendant une décision de 173 pages déclarant irrecevables l’ensemble des poursuites voulues à l’encontre des prévenus, dont l’Église de Scientologie de Belgique et le Bureau des Droits de l’Homme de l’Église de Scientologie Internationale, et rejetant donc comme infondées toutes les accusations du Parquet Fédéral.

Cette décision est aujourd'hui devenue définitive, le parquet ayant décidé de ne pas interjeter appel, acceptant ainsi la motivation développée de manière complète et fouillée par le tribunal correctionnel.

L’Église de Scientologie de Belgique se réjouit de cette décision du Parquet qui rend définitif le jugement du 11 mars 2016. Il s’agit là d’une énième décision reconnaissant les droits des scientologues à ne pas être stigmatisés et discriminés sur le fondement de leurs croyances religieuses. De telles décisions ont déjà été rendues partout en Europe, en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Portugal, en Suède, aux Pays-Bas, etc., pays dans lesquels la scientologie a été reconnue, bien souvent par les Cours Suprêmes, comme une religion authentique.

Pour le porte-parole de l’Église en Belgique, M. Eric Roux, « cette décision est bien entendu une victoire pour les scientologues et la fin d’un harcèlement injuste, mais elle est surtout une victoire pour la liberté de religion en Belgique. Le parquet avait injustement poursuivi pendant 18 longues années les scientologues, et n’ayant pu trouver aucun délit commis malgré une enquête extrêmement poussée, s’est obstiné à poursuivre en se fondant sur une interprétation erronée des écritures du fondateur de la Scientologie. Ce genre de pratique est extrêmement dangereux pour la liberté de conscience, et le Tribunal y a remis bon ordre, rappelant les principes élémentaires du droit et le droit de chacun à pratiquer la religion de son choix. Le fait que le Parquet ait décidé de ne pas faire appel montre qu’il a su en tirer la leçon, et je me réjouis que cela puisse à l’avenir être utile à tous ceux qui pourraient subir des discriminations à cause de leurs croyances. »

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Contact : Eric Roux : 06 47 69 52 35 ; e-mail : ericroux75@gmail.com

lundi 25 avril 2016

Scientologie : inauguration d'un nouveau centre « Applied Scholastics » en Floride

Un nouveau centre d’études modèle « Applied Scholastics » a été inauguré le week-end dernier à Clearwater, en Floride et plus d'un millier de personnes ont assisté à la cérémonie. Le programme scolaire et le programme d’apprentissage des centres « Applied Scholastics » utilisent la technologie de l'étude développée par Ron Hubbard.
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L’ouverture de ce centre a été possible grâce aux généreuses contributions des membres de l'Association Internationale des Scientologues. L'inauguration a eu lieu en présence de nombreux scientologues mais également de certaines personnalités de l’État de Floride.
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La première invitée, Linda Babb, juge de l’État de Floride, a déclaré : « L'éducation est la base nécessaire pour construire une vie réussie. Cependant, quand une fondation n’est pas correctement posée, elle ne soutient pas le reste de la structure. Lorsqu'un enseignant échoue, un étudiant n'a pas appris et leurs vies se dégradent un peu. Ainsi je me réjouis vraiment de ce centre d’études à Clearwater. Et je vous encourage à continuer à venir en aide à nos enfants, en leur apprenant qu'ils peuvent apprendre. Ce fabuleux centre d’études évitera aux enfants de se retrouver dans ma salle d'audience. »
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Le Maire de la ville de Clearwater, George Cretekos, était également présent pour célébrer l'ouverture du centre « Applied Scholastics ». Il s'est adressé aux étudiants en déclarant : « Étudiants, vous avez maintenant une opportunité, vous aurez les bases pour apprendre. Ces bases vont vous permettre de réussir à l'école, mais ce qui est beaucoup plus important... vous allez avoir l'occasion de rêver, de développer ce qui va changer le monde. »
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mercredi 20 avril 2016

Une meilleure connaissance du religieux pour lutter contre les haines

Les tragiques événements terroristes de l’année 2015 ont rendu l’éducation et la transmission du religieux absolument vitale à la pacification de nos sociétés tant européennes que méditerranéennes.

Les événements terroristes ont aggravé les discours et les comportements de haine en France
Le nombre de signalement d’actes ou paroles racistes a considérablement augmenté en France tout au long de l’année 2015 et en particulier dans les jours qui suivirent chacun des attentats parisiens de janvier et de novembre. Ce sont les actes anti-musulmans qui se sont le plus accrus, mais les actes antisémites ont été particulièrement graves, occasionnant même plusieurs morts. 
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L’enseignement du fait religieux comme rempart contre « la sainte ignorance »
La prise en compte de la culture religieuse dans la mission éducative de l’école laïque en France est une expérience relativement nouvelle dans un système français marqué par une laïcité de séparation. Elle est devenue une priorité à la suite du rapport que Régis Debray remis en 2002 au Ministre de l’Éducation nationale. Nadjat Vallaud-Belkacem, la Ministre actuelle, l’a encore rappelé aux lendemains des attentats. De nombreux organismes, publiques ou privés, mais animés par le même souci de faire reculer la « sainte ignorance », se sont mobilisés dans cette transmission des connaissances sur le religieux, comme l’Institut européen en sciences des religions, ou bien encore la formation Agapan au Collège des Bernardins. La pluralisation de la société française rend cet enseignement absolument nécessaire, tant le vivre ensemble dépend de l’investissement de chacun dans une politique d’interconnaissance des traditions religieuses et culturelles des uns et des autres. La tolérance et la paix sociale sont à ce prix.
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Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, a écrit : « Une société est capable de survivre des milliers d’années, à moins d’être attaquée de l’intérieur ou de l’extérieur par des forces hostiles. Quand de telles attaques ont lieu, elles ont pour premières cibles les dieux et héros religieux et nationaux, les dirigeants potentiels, le respect de soi et l’intégrité de ses membres. Parmi les attaques que subit une culture, la plus grave est probablement celle qui est dirigée contre son expérience religieuse. Là où l’on peut détruire ou saper les institutions religieuses, on peut très rapidement renverser et anéantir la substance même de la société. » extrait du texte L'influence religieuse dans la société.

Le philosophe Bidar et la laïcité

Le philosophe, spécialiste des évolutions de l’islam contemporain, est venu parler laïcité avec les Uzétiens, à l’invitation de l’association Prima Vera. Objectif : évoquer sereinement un sujet qui provoque beaucoup de passion dans notre société et battre en brèche un certain nombre d’idées reçues. «Les médias insistent sur tout ce qui nous différencie, sur la différence de nos identités. Et si nous nous remettions, collectivement, à cultiver nos ressemblances ?».

La laïcité, un sujet que l’homme connaît parfaitement. Comme l’a rappelé en introduction la principale du collège, en montrant le carnet de correspondance de ses élèves dans lequel figure la Charte de la laïcité à l’école, il en est un des rédacteurs. «Ce n’est pas facile d’écrire un texte aussi simple», a-t-il commenté ironiquement.

"Dès qu'on parle de la laïcité, on s'engueule"

«Je ne souhaitais pas entrer de but en blanc dans la question de la laïcité. Nous, Français, dès qu’on parle de la laïcité, on s’engueule», a expliqué Abdennour Bidar. Il a dit sa satisfaction de pouvoir débattre du sujet dans un cadre aussi symbolique que celui de l’école, qui permet «à la citoyenneté de s’exercer» au quotidien. Comme il le rappellera un peu plus tard, avant même la loi de 1905 de séparation des églises et de l’État, le mouvement de laïcité a débuté en 1886, à l’école, avec la loi Goblet. Une loi de laïcisation des personnels de l’école. «Pour les gens, la laïcité à l’école, c’est l’interdiction du voile. Mais la laïcisation des professeurs, de l’enseignement… c’est avant tout de l’éthique professionnelle, pour ne pas influencer nos enfants sur le plan idéologique. L’enfant est une liberté de conscience en voie de formation dont il faut prendre soin». Et de citer Hannah Arendt, qui écrivait dans La crise de la culture : «Le premier devoir d’un éducateur, c’est de dire à un enfant : voici le monde».

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En conclusion, le spécialiste insistait sur cette notion qui lui est chère : «au-delà de tout ce qui nous différencie, il y a une Humanité qui nous rassemble. Il faut retrouver le sens humaniste de l’Humain, à commencer par la Fraternité». Il citait enfin Martin Buber, auteur de "Le chemin de l’homme" : «Quand tu veux faire quelque chose, fais-le là où tu es».


Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie a écrit : « La cohésion d’une culture provient seulement et uniquement de l’éducation. Que cette éducation soit accomplie par l’expérience ou par l’enseignement, une culture dans son ensemble est la somme de ses éducations. »

mardi 19 avril 2016

Oui à l'information mais laquelle ?

Dans un article du journal Ouest France publié le 9 avril 2016, le commandant Bonnet représentant de la Miviludes déclare :
« À choisir entre une addiction aux drogues dures ou une addiction aux mouvements sectaires, je prends l'addiction aux drogues dures. Et je suis sincère. Parce que là, au moins, on sait quoi faire. »

Suite aux propos du commandant Bonnet (membre de la Miviludes), nous avons reçu ce courrier que nous publions :

Oui à l'information MAIS... laquelle ?

En lisant dans Ouest France l'article "contre les sectes..." du 9 avril 2016, je m'interroge sur la tendance actuelle d'exposer quelque chose avec des mots incompréhensibles pour la plupart des gens, volontairement ou pas.

Voyons par exemple dans l'article cité ci-dessus : le mot "secte", on en fait des gorges chaudes alors qu'en bon français une secte, c'est juste un groupe de personnes professant une même doctrine. Point.(cf Larousse) Autrement dit : toutes les religions sont des sectes !! or la liberté de religion, la liberté de pensée existent (encore), fort heureusement.
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Une dernière chose par rapport à cet article et pas des moindres : que le commandant Bonnet, conseiller de sécurité au gouvernement soit démuni devant les modes de pensées diverses des Hommes, cela peut se comprendre car ce n'est pas son domaine mais quand il affirme choisir — et on ne peut choisir qu'entre deux choses que l'on connait — "l'addiction aux drogues dures" []Parce que là au moins, on sait quoi faire" montre une méconnaissance totale aussi du second sujet parce que, là dessus non plus, le gouvernement ne sait pas quoi faire à part maintenir les drogués dans des salles de shoot jusqu'à ce que mort s'en suive. Seuls quelques groupes ont réussi dans le domaine de la réhabilitation des toxicomanes. Mais, ceux-là sont attaqués comme "sectes". Dites-nous pourquoi ?

Source : Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience

Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie a écrit le livre Le chemin du bonheur, voici un extrait du chapitre 18. Respectez les croyances religieuses d'autrui : « [...] Le conseil le plus sûr que l'on puisse donner à quelqu'un sur ce sujet est de lui dire simplement de revendiquer le droit à la croyance de son choix. Toute personne est libre de chercher à faire accepter sa foi. [...] Depuis l'apparition de la race humaine sur notre planète, l'Homme a retiré beaucoup de réconfort et de joie de ses religions. [...] »

mardi 12 avril 2016

« Sectes » et vocabulaire : une manipulation journalistique généralisée

Il ne se passe pas une semaine sans qu’un média national ou local ne sorte une affaire de «secte», donnant ainsi l’impression, comme aimait le dire l’ancien président de la Miviludes, d’un véritable «fléau». Cet article décrypte la manipulation opérée par la plupart de mes confrères pour entretenir frauduleusement cette paranoïa.

La plupart des journalistes, en France, emploient de façon illégale le mot «secte», terme infamant et qui fait très peur à tous. Ainsi, dans sa dernière édition, Tribune de Lyon offre à ses lecteurs une «enquête sur les sectes les plus actives à Lyon». Dans le chapeau introductif, le journaliste écrit : «De l’Église de scientologie aux Témoins de Jéhovah (TJ), les principales organisations reconnues comme "sectes" par l’État sont bien présentes dans l’agglomération».

Dans le corps de l’article, pour contredire le porte-parole des TJ à Lyon qui déclare que «l’appellation "secte" n’est plus valable, car nous sommes enregistrés sous le statut d’association», le journaliste n’oppose aucune dérive constatée, ni même aucun fait délictueux supposé. Non, il lui suffit de rétorquer, en lieu d’argument définitif : «Et pourtant, les Témoins sont toujours considérés comme une secte par l’État». Et la messe est dite !

Pourtant, le mot «secte» ne devrait plus avoir cours, du moins pour qualifier en France tous ces mouvements pacifiques qui ont autant le droit d’exister que n’importe quel autre groupement de citoyens.

Atteinte à la liberté de croyance

[...] Les journalistes, apparemment, ne s’estiment pas tenus par une rigueur langagière qui leur compliquerait le travail. Car ils seraient obligés d’être précis et factuels et d’enquêter eux-mêmes sur le terrain, au lieu de se contenter de s’appuyer sur l’autorité de la parole publique, en fait sur la propagande des «antisectes» officiels ou autoproclamés. [...]

«Rapport dépourvu de valeur juridique»

[...] Le 27 mai 2005, M. Raffarin, alors premier ministre, publiait une circulaire «relative à la lutte contre les dérives sectaires». Il y précisait : «Aussi a-t-il été décidé, plutôt que de mettre certains groupements à l'index, d’exercer une vigilance particulière sur toute organisation qui paraît exercer une emprise dangereuse pour la liberté individuelle de ses membres». Et il terminait en disant que «le recours à des listes de groupements sera évité au profit de l'utilisation de faisceaux de critères».
[...]


Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie et auteur du Chemin du bonheur, a écrit : «[...] La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu'on ne peut pas exprimer ses propres croyances. Cela veut dire par contre que chercher à amoindrir ou à attaquer la foi ou les croyances d'un autre a invariablement été un chemin rapide vers les ennuis. [...] Toute personne est libre de chercher à faire accepter sa foi. [...]»

lundi 4 avril 2016

Vers un desaveu de la politique nationale française antisectes

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les pouvoirs publics, c’est à dire tous les gouvernements qui se sont succédé depuis 1974 (date de création de la première ADFI à Rennes), n’ont pas fait preuve d’une grande clairvoyance en matière de dérives sectaires.

La France au théâtre de Guignol
Trop préoccupés par l’existence et le développement de groupements minoritaires pacifiques, nos responsables politiques ont été frappés de cécité (ou de lâcheté), s’agissant de l’apparition des dérives sectaires djihadistes.

Pendant que la France se livrait à une véritable guerre civile contre des minorités spirituelles et religieuses, guerre étendue par la suite aux thérapies et modes alimentaires, et mobilisait pour cette «noble cause» les médias, les fonds publics, les parlementaires (4 commissions d’enquête sur les sectes), l’Hydre djihadiste montait, grandissait, menaçait et gangrénait toute la société. [...]

Dans le même temps, les minorités pacifiques : Témoins de Jéhovah, Scientologues, Rosicruciens… étaient mises au pilori, trainées dans la boue, accusées de tous les maux de la société, leurs membres victimes de licenciements abusifs… Georges Fenech, grand pourfendeur de sectes devant l’Eternel, procédait à des perquisitions de choc au sein de communautés particulièrement dociles, le tout bien évidemment sous la haute protection de plusieurs dizaines de gendarmes chargés d’assurer sa sécurité, qui on le conçoit, était particulièrement menacée…

Aujourd’hui, sous la pression des attentats terroristes et des interrogations des Français, la classe politique semble vouloir faire son mea culpa. Expliquons-nous !

Le 21 mars dernier, les députés ont décidé de créer une « Commission d’enquête parlementaire ». Rien de nouveau me direz-vous. Nous le savons tous, en France quand on veut enterrer un problème, on nomme une commission d’enquête.

La nouveauté porte sur le point suivant : cette commission est chargée d’établir « un diagnostic sans concession » sur « la façon dont le pays lutte contre les sectes depuis le début des années 80 jusqu’à aujourd’hui

« Sans concession » avez-vous dit ? Le « diagnostic », s’il est honnête, sera inévitablement un réquisitoire car la politique nationale française sur les sectes, que la France présente, en toute modestie, comme modèle à la communauté internationale, est un fiasco complet. Tous les efforts déployés en ce domaine depuis plus de trente ans ont été inutiles, stériles, coûteux et à la limite anticonstitutionnels compte tenu du principe de laïcité... [...]


Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, a écrit le texte L'influence religieuse dans la société, en voici un extrait : « [...] Une société est capable de survivre des milliers d'années, à moins d'être attaquée de l'intérieur ou de l'extérieur par des forces hostiles. Quand de telles attaques ont lieu, elles ont pour premières cibles les dieux et héros religieux et nationaux, les dirigeants potentiels, le respect de soi et l'intégrité de ses membres. Parmi les attaques que subit une culture, la plus grave est probablement celle qui est dirigée contre son expérience religieuse. Là où l'on peut détruire ou saper les institutions religieuses, on peut très rapidement renverser et anéantir la substance même de la société. La religion constitue le premier sens de la communauté.[...] »