jeudi 25 février 2016

La liberté de pensée

Chaque semaine, sur RCF Radio, Thierry Lyonnet donne la parole à un acteur de l'actualité culturelle. Écrivains, metteurs en scènes, peintres, etc, parlent de leur travail et de leurs œuvres. Spécialiste du chamanisme, Roberte Hamayon publie un ouvrage destiné au grand public sur cette religion mal connue - mais est-ce vraiment une religion ? Elle répond à Thierry Lyonnet.

Le chamanisme est-il une religion ? Le système a beau être pris pour une forme élémentaire de religion, il ne se constitue jamais comme tel. Il n'a pas de clergé ni de prêtre ou d'église. Ni de Dieu. Au cœur du chamanisme se trouve l'idée d'un face à face entre les humains et la nature. Où celle-ci est un monde qui permet à la fois de se nourrir mais dont il faut se protéger. Les peuples chamanistes attribuent des esprits aux éléments de la nature de façon à pouvoir entrer en relation avec eux et négocier des contrats, en quelque sorte. On ne vénère donc pas ces esprits comme s'ils étaient des dieux, on tente de profiter d'eux.



Chaque être humain possède des droits fondamentaux dont, la liberté de pensée. Nous sommes libres de croire en une religion ou pas, de croire en Dieu ou pas et de croire en tout ce que nous souhaitons croire.

L'association Des Jeunes pour les droits de l'Homme, fondée en 2001 par le Dr Mary Shuttleworth et soutenue par l’Église de Scientologie Internationale, a réalisé, entre autres, des supports audiovisuels illustrant les 30 droits de l'Homme de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme des Nations Unies.

Le droit de l'Homme n° 18 est : « Liberté de pensée ». Pour voir le clip vidéo n°18 et les 29 autres clips de l'association, visitez : http://fr.youthforhumanrights.org/



mercredi 24 février 2016

Daesh et les méthodes de "manipulation mentale"



CAP Liberté de Conscience – Il est souvent dit que Daesh utilise les mêmes méthodes de manipulation mentale que les sectes, mais sans jamais préciser quelles sont ces fameuses méthodes. Ne s’agit-il pas tout simplement des mêmes méthodes utilisées couramment par les hommes politiques, les publicistes, les démarcheurs, enfin tous ceux qui ont quelque chose à vendre ?

Régis Dericquebourg – Le discours sur les Islamistes armés et en particulier sur leurs convertis remet à la mode la notion de « manipulation mentale » qu’on applique au recrutement des groupes religieux minoritaires. Cette notion est souvent connectée à celle de « lavage de cerveau », « d’emprise mentale » ou, dans la reprise de la loi mussolinienne du Plaggio par la France, « l’état de sujétion ». Toutes ces notions ne trouvent pas d’application juridique, sauf la dernière qui a été appliquée à un numérologue trop faible pour la contester. Cela a permis une jurisprudence à bon compte puisqu’il ne pouvait pas aller très loin dans le jeu juridique. Il n’avait pas les moyens de croire en la justice de son pays, comme on dit. On reprend aussi la notion de « dérives sectaires » en disant que les activités des Islamistes violents sont des dérives sectaires de l’Islam. Cette expression n’a pas non plus de fondement juridique mais elle est répétée à l’infini. On l’applique aux Témoins de Jéhovah, aux protestants évangéliques, à l’Aumisme, à l’Église de la Scientologie, mais je pose la question : en quoi Daesh, Boko Haram, Aqmi peuvent-ils ressembler à ces mouvements ? La notion de dérives sectaires pose problème. Si on découvre un cas de pédophilie ou de malversation dans une « secte », on dira que c’est une dérive sectaire, mais si on regarde le nombre d’affaires de pédophilie ou d’opacité financière dans les Eglises établies, je dirais plutôt que ce qui se passe dans une « secte » n’est qu’une dérive ecclésiale. De même, une question d’abus financier dans une « secte» n’est-il pas une dérive politique, dans la mesure où la corruption et l’extorsion d’argent via la fiscalité pour le rendre aux peuples sous la forme de la misère est l’apanage des politiciens ? La violence est monopolisée par les Etats et les délinquants, et non par les dites sectes.

Les notions précitées de manipulation mentale et de dérives sectaires permettent de remettre en selle des méthodes psychologiques ou autres dites de « déradicalisation », qui peuvent s’apparenter aux méthodes de « déprogrammation » faites à la demande des familles. Ces méthodes coûteuses n’ont rien déprogrammé du tout mais elles ont définitivement coupé les convertis de leur famille. En plus, elles ne fonctionnent pas. Je renvoie au livre de Dirk Anthony et Massimo Introvigne : Le lavage de cerveau. Mythe ou réalité paru chez L’Harmattan, qui fait une synthèse intéressante sur tout cela et que devraient lire nos « déradicalisateurs ». Les « déprogrammeurs » ont parfois été emprisonnés car ils séquestraient les convertis, sauf au Japon semble-t-il, où la police intervient peu, considérant que c’est une affaire familiale privée. Cela concerne les convertis au moonisme, pour lesquels les familles font appel aux « déprogrammeurs » parce que la conversion de leur enfant ne leur plaît pas. Human Rights Without Frontiers Int. s’est déplacé au Japon pour vérifier cela et faire un rapport qu’on peut lire sur son site. Si le gouvernement décide de « déradicaliser » les convertis, on va voir arriver tous les malins avec leur méthode miracle, attirés par les subventions, c’est-à-dire par l’argent des contribuables. Pour les dites sectes, j’ai autrefois fortement critiqué une expérience commandée par un directeur du ministère des Affaires sociales à un de ses amis qui se prétend psychanalyste. En gros, ils vont utiliser ce qu’on appelle « la réforme de la pensée » qu’on utilise dans les thérapies cognitives. C’est simpliste, inefficace et faussement scientifique.

Pour terminer de répondre à votre question, chez Daesh il y a certainement un processus d’influence qu’on trouve dans toute propagande religieuse, commerciale ou politique, c’est-à-dire une exposition à un message et la mise en place d’une rhétorique, c’est-à-dire d’un argumentaire construit pour être persuasif.

Pour lire cet article en entier : http://www.regis-dericquebourg.com/2016/02/15/daesh-et-manipulation-mentale/

mardi 23 février 2016

Annonce publicitaire de Scientologie lors des Grammy Awards




Les programmes d'amélioration sociale et les programmes humanitaires parrainés dans le monde entier par la Scientologie ont une grande importance pour des milliers d'écoles, de forces de police et pour des communautés et églises de toutes confessions. 

Le 17 février 2016 à Los Angeles en Californie, une nouvelle annonce publicitaire, qui a été diffusée dans les principales places financières des États-Unis pendant les Grammy Awards, met en lumière l'expansion mondiale des programmes humanitaires et d'amélioration sociale parrainés par la Scientologie.

Les importantes initiatives de l’Église sont utiles aux collectivités du monde entier qui sont en proie à la drogue et à la toxicomanie, à la criminalité, à l'immoralité et à une multitude de violations des droits de l'homme.
[...] 

Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, a écrit le texte Les buts de la Scientologie en 1965 dans lequel il déclare : « Une civilisation sans folie, sans criminels et sans guerre, dans laquelle les gens capables puissent prospérer et les gens honnêtes puissent avoir des droits, et dans laquelle l’Homme soit libre d’atteindre des sommets plus élevés, tels sont les buts de la Scientologie. [...] »
[...] 

Pour voir cet article en entier ou pour en savoir plus sur la Scientologie, visitez : www.scientologie-espace-presse.fr

samedi 20 février 2016

Match de foot pour la paix à Rome



Un nouveau match de foot pour la paix sera disputé le 29 mai 2016 au stade olympique de Rome avec la participation de plusieurs gloires du ballon rond. Le premier s’était déroulé le 1er septembre 2014, toujours sur le terrain du grand stade romain. Dans un message vidéo, diffusé avant le coup d’envoi, le Pape François, lui-même amateur de football, avait invité les footballeurs à donner le bon exemple à leurs jeunes admirateurs, y compris en dehors du terrain. Les revenus de la partie avaient été reversés à deux associations qui s’occupent de l’éducation d’enfants en difficulté. [...]

Des éducateurs d’une quinzaine de pays et des étudiants de Madrid se sont retrouvés ce mercredi 3 février 2016 au siège de l’Académie pontificale des Sciences au Vatican pour présenter des programmes de formation et de participation active des jeunes à la vie de la société civile. Le Saint-Père les a rencontrés en début de soirée. Et c’est à cette occasion que l’organisation d’un deuxième match a été annoncé. [...]

« Quand on parle d’éducation, on doit parler de toute la richesse de la personne humaine » a notamment déclaré le Pape en prenant la parole devant les éducateurs. « Harmonie et créativité » a-t-il souligné à plusieurs reprises, précisant les champs dans lesquels les enfants peuvent s’exprime : « art, sport, culture, musique, tous les moyens par lesquels passe l’éducation, la formation de l’homme contre toute forme d’exclusion économique, politique et culturelle ». [...]


Le philosophe Ron Hubbard a écrit, dans son livre Le chemin du bonheur : « [...] Ne mésestimez pas l'effet que vous pouvez avoir sur les autres simplement en leur parlant de ces préceptes et en donnant personnellement le bon exemple. Le chemin du bonheur requiert que l'on donne le bon exemple aux autres. » - Extrait du chapitre 6 : Donnez le bon exemple.
 

mercredi 17 février 2016

Le taux de délinquance toujours aussi important en 2015

Même si les forces de l'ordre ont beaucoup œuvré depuis les attentats, le bilan annuel des infractions traduit des tensions chaque jour plus vives.

La forte mobilisation policière consécutive aux attentats n'a pas fait reculer la délinquance. Le Figaro a décortiqué l'«état 4001», cette sorte de bible statistique qui recense tous les crimes et délits enregistrés par les forces de l'ordre. S'il ne dit pas tout sur les phénomènes criminels, ce registre a au moins le mérite d'éclairer sur l'activité des services de police et de gendarmerie. Douze mois particulièrement chargés qui ont donc permis de constater 3,68 millions d'infractions en 2015 contre 3,65 millions l'année précédente (+ 0,7 %).

Le philosophe Ron Hubbard a écrit dans son livre, Le chemin du bonheur :
 « [...] Les personnes stupides, malveillantes ou déséquilibrées cherchent à résoudre leurs problèmes, réels ou imaginaires, en ayant recours au meurtre. Et on sait qu'elles ont tué sans raison aucune. Soutenez tout programme qui combat efficacement cette menace pour l'humanité. Votre propre survie pourrait en dépendre. [...] » - Extrait du chapitre 8 : Ne commettez pas de meurtre.
« [...] Lorsque vous vous rendez compte ou que vous découvrez que les gens autour de vous commettent des « actes illégaux », vous devriez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour les en dissuader. Même si vous n'êtes pas directement impliqué, vous risquez malgré tout d'en subir les conséquences. Le comptable de l'entreprise falsifie les livres de compte. Eh bien, à cause du désordre qui pourrait en résulter, l'entreprise pourrait faire faillite et vous pourriez perdre votre travail. Ce genre de situation peut affecter terriblement votre survie. [...] » - Extrait du chapitre 9 : Ne faites rien d'illégal.

mardi 9 février 2016

La Laïcité au quotidien par le philosophe Régis Debray

Le philosophe et essayiste Régis Debray, qui vient de publier avec Didier Leschi La laïcité au quotidien aux éditions Gallimard, était vendredi soir à la salle des fêtes de Pont-Saint-Esprit à l’invitation du Conseil départemental.

[...]
Quant à la question de savoir si la laïcité peut devenir une nouvelle croyance collective, le philosophe n’y croit pas : « la laïcité ne peut pas offrir de raison de vivre, elle permet de ne pas s’entretuer, c’est déjà pas mal. »

Sur le problème du terrorisme djihadiste, Régis Debray a rappelé que « le salafisme djihadiste est d’abord l’ennemi des musulmans » avant de se montrer sceptique sur les moyens employés par les pays occidentaux pour combattre Daesh : « je ne pense pas que Daesh puisse être battu par des frappes militaires, il est absurde de penser que des frappes puissent éradiquer une idéologie qui est un archipel multi continental. Le problème est politique. »

Pour en savoir plus : http://www.objectifgard.com/2016/02/07/pont-saint-esprit-regis-debray-la-laicite-permet-de-ne-pas-sentretuer-cest-deja-pas-mal/

Le philosophe Ron Hubbard, a écrit : « Les relations humaines ne peuvent s'édifier que sur une base solide. La tolérance en est une. Lorsqu'on voit les massacres et la souffrance causés par l'intolérance religieuse tout au long de l'histoire de l'Homme depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, on peut voir que l'intolérance entraîne des activités très antisurvie. » - Extrait du chapitre 18 : Respectez les croyances religieuses d'autrui, du livre 'Le chemin du bonheur'.

mardi 2 février 2016

Le principe de la laïcité selon Jean-Pierre Chevènement

Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l'Intérieur et de la Défense, était l'invité de « Face aux Chrétiens » le jeudi 8 octobre 2015.

[...]

« La laïcité n'exalte pas la différence, elle l'accepte » 
Jean-Pierre Chevènement considère que la laïcité ne consiste « ni à aligner tout le monde sur les mêmes normes, ni à aligner tout le monde sur les normes d'une minorité ». « La république doit savoir gérer les différences sous le toit de principes communs », a-t-il poursuivi.

Pour voir l'article en entier : http://www.la-croix.com/Actualite/France/Jean-Pierre-Chevenement-La-laicite-n-exalte-pas-la-difference-elle-l-accepte-2015-10-08-1366077


Le philosophe Ron Hubbard, a écrit : « La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu'on ne peut pas exprimer ses propres croyances. Cela veut dire par contre que chercher à amoindrir ou à attaquer la foi ou les croyances d'un autre a invariablement été un chemin rapide vers les ennuis... Toute personne est libre de chercher à faire accepter sa foi. » - Extrait du chapitre 18 : Respectez les croyances religieuses d'autrui, du livre 'Le chemin du bonheur'.