Pour vous donner un aperçu des violations en France contre les nouveaux mouvements religieux et qui ne semblent pas choquer grand monde car il est dangereux de se frotter à "l'ordre établi"...
Un rapport d'activité sur la liberté
de religion ou de conviction présenté par le Rapporteur spécial, Heiner Bielefeldt, aux membres de l’Assemblée générale : "Élimination de toutes les formes d’intolérance religieuse".
Promotion et protection des droits de l’homme :
questions relatives aux droits de l’homme, y compris les divers moyens de mieux assurer l’exercice effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales
questions relatives aux droits de l’homme, y compris les divers moyens de mieux assurer l’exercice effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales
Le Rapporteur spécial s’intéresse ensuite au droit de se convertir comme faisant partie de la liberté de religion ou de conviction. Dans cette perspective, il établit une distinction entre les quatre sous-catégories suivantes :
a) le droit de se convertir, autrement dit de changer sa propre religion ou conviction;
b) le droit de ne pas être forcé à se convertir;
c) le droit de tenter de convertir d’autres personnes par des moyens non coercitifs; et
d) les droits de l’enfant et de ses parents à cet égard.
Le Rapporteur spécial définit le cadre international des droits de l’homme et les violations observées dans chacune de ces sous-catégories et s’intéresse à quelques malentendus caractéristiques.
Dans ses conclusions et recommandations, le Rapporteur spécial invite les États à toujours respecter, protéger et promouvoir le droit fondamental à la liberté de religion ou de conviction en matière de conversion. Il réitère que le droit de se convertir et le droit de ne pas être forcé à se convertir bénéficie d’une protection inconditionnelle en vertu du droit international des droits de l’homme. La liberté de religion ou de conviction englobe le droit de convertir d’autres personnes par des moyens non coercitifs; toutes restrictions aux activités des missionnaires jugées nécessaires par les pouvoirs publics doivent strictement respecter les dispositions du paragraphe 3) de l’article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Les droits des enfants et de leurs parents doivent être effectivement garantis dans le domaine de la conversion. Enfin, le Rapporteur spécial formule des recommandations précises concernant les dispositions juridiques nationales, les différents domaines de l’administration et de l’éducation scolaire ainsi que les acteurs non étatiques...
C. Droit de tenter de convertir d’autres personnes par des moyens de persuasion non coercitifs
66. Par ailleurs, de nombreux États imposent de strictes restrictions législatives ou administratives aux activités de sensibilisation par la communication. Cela peut limiter de manière excessive le droit de tenter de convertir d’autres personnes par des moyens de persuasion non coercitifs, qui fait inextricablement partie de la liberté de religion ou de conviction. En outre, bon nombre de ces restrictions sont conceptualisées et appliquées d’une manière franchement discriminatoire, par exemple dans le souci de renforcer encore la position de la religion officielle ou de la religion dominante dans le pays, tout en marginalisant encore plus les minorités. Les membres des communautés religieuses qui ont la réputation de mener beaucoup d’activités missionnaires peuvent aussi se heurter à des préjugés sociaux qui peuvent dégénérer en paranoïa, conduisant même parfois à des actes de violence collective et des exécutions.
D. Droits de l’enfant et de ses parents
67. Le Rapporteur spécial a également été informé de mesures répressives visant les enfants de convertis ou de minorités religieuses, menées notamment dans le but de faire pression sur eux et leurs parents pour les amener à se reconvertir à leur religion antérieure ou à obliger les membres des minorités à se convertir à des religions ou des convictions socialement plus « acceptées ».
Ces activités répressives peuvent porter atteinte à la liberté de religion ou de conviction de l’enfant et/ou au droit des parents d’assurer l’éducation de leurs enfants selon leurs propres convictions et d’une manière qui corresponde au développement des capacités de l’enfant...
71. En matière d’éducation scolaire, le Rapporteur spécial recommande ce qui suit :
a) Les États devraient veiller à ce que les enfants scolarisés ne suivent pas des cours d’instruction religieuse contre leur gré ou celui de leurs parents ou tuteurs légaux, respectivement. Par ailleurs, aucun enfant ne devrait courir le risque de subir des pressions pour assister à des cérémonies religieuses ou à des rites religieux à l’école contre son gré ou celui de ses parents ou tuteurs. À cet égard, une attention particulière devrait être accordée à la situation des enfants de convertis ou de membres de minorités de religion ou de conviction;
b) Les États devraient s’assurer que les programmes scolaires, lorsqu’ils comportent un enseignement sur les questions de religion ou de conviction, contribuent à éliminer les stéréotypes négatifs et les préjugés contre
les convertis et les individus ou les groupes qui mènent des activités missionnaires non coercitives. Cela devrait aussi être la considération primordiale pour évaluer la qualité des manuels utilisés dans les écoles;
c) Les États devraient prescrire, organiser et fournir aux enseignants une formation pour les sensibiliser aux besoins et aux problèmes particuliers des enfants de convertis et des enfants issus de minorités religieuses dans le cadre de l’école...
Pour le rapport complet cliquez ici.
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