Durant une interview donnée en 2006, Jean-Arnold de Clermont, alors Président de la Fédération Protestante de France, soulevait déjà la question de la politique de stigmatisation et d'intolérance menée par la Miviludes. Il mettait en garde : "nous sommes sur une pente dangereuse". En 2013, ses propos sont toujours valables, mais cette fois-ci dans un climat de haine et de délation bien plus pesant.
M. de Clermont : « La commission sur les sectes risque de créer des troubles » - Article publié le 27 Octobre 2006, Propos recueillis Xavier Ternisien
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Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer cela ?
J'ai entre les mains un questionnaire (dont Le Monde a eu copie) diffusé par le directeur de l'agence régionale d'hospitalisation de Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse auprès des directeurs d'hôpitaux les invitant à recenser les "dérives", "refus de transfusion", "troubles à l'ordre public", "refus de scolarisation" imputables aux "Témoins de Jéhovah", au "monde protestant" et "monde musulman", tous trois nommément cités, contrairement aux autres cultes ! Ce questionnaire devait servir de base aux travaux de la commission d'enquête parlementaire. Je viens de protester auprès du ministre de la santé et du préfet de région. Je trouve cela discriminatoire. Nous sommes sur une pente très dangereuse. Une commission parlementaire comme celle-là risque de créer des troubles plus grands que ceux contre lesquels elle prétend lutter.
J'ai entre les mains un questionnaire (dont Le Monde a eu copie) diffusé par le directeur de l'agence régionale d'hospitalisation de Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse auprès des directeurs d'hôpitaux les invitant à recenser les "dérives", "refus de transfusion", "troubles à l'ordre public", "refus de scolarisation" imputables aux "Témoins de Jéhovah", au "monde protestant" et "monde musulman", tous trois nommément cités, contrairement aux autres cultes ! Ce questionnaire devait servir de base aux travaux de la commission d'enquête parlementaire. Je viens de protester auprès du ministre de la santé et du préfet de région. Je trouve cela discriminatoire. Nous sommes sur une pente très dangereuse. Une commission parlementaire comme celle-là risque de créer des troubles plus grands que ceux contre lesquels elle prétend lutter.
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