Il
fut un temps où l’honneur se lavait à coups de duel. L’univers
professionnel de la politique n’a que faire de l’honneur
aristocratique. Sa valeur n’est pas la gloire mais la résilience,
avoir le cuir dur, comme s’en vanta François Fillon. Et pas cet
honneur des dominés qu’est la honte. Défaut de honte, comment
appeler cette immunité psychologique comme on parlerait de
désensibilisation en médecine ? Pas de mot, semble-t-il, en
français. Pas d’antonyme. Soumission versus insoumission,
obéissance versus désobéissance, etc., mais honte ?
En
cherchant un peu, on s’approcherait avec impudeur, indécence. Mais
il y a la décence et la pudeur. Certes, éhonté semble faire
l’affaire. On peut alors parler de mensonges éhontés. Mais pas de
substantif. L’absence de honte est donc assez mystérieuse pour ne
pas être exactement nommée. Ils ne sont pas faits du même bois,
entend-on de la part de certains citoyens parlant des politiques.
Le déclin de la moralité
d'aujourd'hui est depuis longtemps un grave sujet de préoccupation.
Tout comme les anciennes cultures avaient besoin de s'appuyer sur un
code moral pour survivre, la nôtre en a désespérément besoin elle
aussi. Dès 1980, L. Ron Hubbard écrivit un code moral entièrement
fondé sur le bon sens et de nature non religieuse. Il ne fait appel
qu'au sens commun du lecteur, homme, femme ou enfant. L'un des 21
préceptes de ce code moral est intitulé « Cherchez à vivre
avec la vérité ». Pour lire ou voir les vidéos illustrant
ces préceptes suivre le lien http://www.chemindubonheur.fr/
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