lundi 3 avril 2017

Quand l'honneur se meurt et que la morale est mise à mal

Il fut un temps où l’honneur se lavait à coups de duel. L’univers professionnel de la politique n’a que faire de l’honneur aristocratique. Sa valeur n’est pas la gloire mais la résilience, avoir le cuir dur, comme s’en vanta François Fillon. Et pas cet honneur des dominés qu’est la honte. Défaut de honte, comment appeler cette immunité psychologique comme on parlerait de désensibilisation en médecine ? Pas de mot, semble-t-il, en français. Pas d’antonyme. Soumission versus insoumission, obéissance versus désobéissance, etc., mais honte ?
En cherchant un peu, on s’approcherait avec impudeur, indécence. Mais il y a la décence et la pudeur. Certes, éhonté semble faire l’affaire. On peut alors parler de mensonges éhontés. Mais pas de substantif. L’absence de honte est donc assez mystérieuse pour ne pas être exactement nommée. Ils ne sont pas faits du même bois, entend-on de la part de certains citoyens parlant des politiques.

Le déclin de la moralité d'aujourd'hui est depuis longtemps un grave sujet de préoccupation. Tout comme les anciennes cultures avaient besoin de s'appuyer sur un code moral pour survivre, la nôtre en a désespérément besoin elle aussi. Dès 1980, L. Ron Hubbard écrivit un code moral entièrement fondé sur le bon sens et de nature non religieuse. Il ne fait appel qu'au sens commun du lecteur, homme, femme ou enfant. L'un des 21 préceptes de ce code moral est intitulé « Cherchez à vivre avec la vérité ». Pour lire ou voir les vidéos illustrant ces préceptes suivre le lien http://www.chemindubonheur.fr/

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