lundi 7 janvier 2019

Les peuples indigènes ne sont pas dupes

Voici un article publié par slate.fr qui en dit long sur comment on considère certaines populations autochtones :  

«Nous allons traduire l’État français devant la justice internationale, pour crime contre l’humanité.» L’annonce, déjà surprenante, redouble d’intérêt lorsqu’on en connaît l’auteur: l’Église protestante de Polynésie.

... John suit la délégation officielle, qui s’établit à Mangareva, très loin de Moruroa, où l’on lâche les bombes. Mais ce samedi de juillet 1966, des retombées radioactives inondent Mangareva. John voit le ministre être évacué en vitesse, contrairement à la population locale, qui n’en sera jamais informée...

À l’occasion de son 132e synode, l’Église protestante ma’ohi déclare attaquer l’État français pour crime contre l’humanité, devant les Nations Unies...

Les protestants ont érigé le combat anti-nucléaire en un devoir moral, spirituel, au service de deux idéaux précis: «Notre combat, c’est une question de vérité et de justice», explique Taaroanui Maraea...

«Cela fait cinquante ans qu’on sensibilise la population sur cette question, explique le président de l’Église Taaroanui Maraea. Se battre pendant cinquante ans ne signifie pas qu’on ait gagné, simplement qu’on maintient les consciences éveillées...

Pour l’anecdote, Bruno Barrillot, lanceur d’alerte qui a consacré sa vie à dénoncer les tirs en Polynésie, était prêtre. Il a écrit plusieurs lettres à ses supérieurs, y réclamant que l’Église catholique s’oppose officiellement aux essais. Atterré par l’impassibilité de ses homologues, Bruno Barrillot finit par renoncer à la prêtrise. Mitema Tapati sourit, un poil narquois: «Sans vouloir polémiquer, l’Église catholique est la mère de la France. Une mère ne dénonce pas sa fille.»
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L’humaniste et philosophe, L. Ron Hubbard, a écrit les 21 préceptes d'un livret 'Le Chemin du bonheur' dont l’un d’entre eux s’intitule Sauvegardez et améliorez votre environnement : 

« Il peut paraître à certains que c’est aller chercher bien loin et que c’est irréaliste de dire que nous avons tous une part de responsabilité dans la préservation de notre planète et qu’il est en notre pouvoir et même de notre devoir d’y contribuer. Pourtant, de nos jours, ce qui se passe de l’autre côté de la planète, même aussi loin que cela, peut avoir des répercussions dans notre foyer.
De récentes découvertes grâce à des sondes spatiales lancées vers Vénus ont montré que notre monde risquait de se dégrader au point de ne plus pouvoir porter aucune forme de vie. Et cela pourrait bien arriver au cours de notre existence.
Abattez trop de forêts, polluez trop de rivières et d’océans, empoisonnez l’atmosphère et c’en est fait de nous. La température au sol s’élèverait au point de tout griller, la pluie se transformerait en acide sulfurique. et toutes les choses vivantes disparaîtraient..

L’Homme en est arrivé au point où il a potentiellement la capacité de détruire la planète. Il faut le pousser jusqu’au point où il peut la sauver et qu’il le fait.

Car, après tout, c’est sur cette planète que nous vivons. »

 


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