mercredi 1 mai 2019

Les psychotropes accouchent de tueurs suicidaires

Essayiste et lanceur d'alerte chevronné, Roger Lenglet livre une enquête sur les effets secondaires des médicaments psychotropes prescrits massivement. Dans son ouvrage "Psychotropes et tueries de masse" (éd. Actes Sud), il souligne le lien entre ces médicaments et les tueries de masse ou les suicides : "Les médicaments psychotropes viennent souvent faire passer à l'acte, concrétiser un rapport agressif à la réalité". 

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et A VOIR : Les différentes classes de psychotropes, leurs effets (CCDH)
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Tuer sous effets de médicaments psychotropes

On en parle enfin... alors que la CCDH (Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme) dénonce les effets secondaires néfastes des médicaments et les traitements inhumains depuis de nombreuses années.

Tueries de masse : les opioïdes et autres médicaments psychotropes commencent à être pointés du doigt aux États-Unis

... Seulement, de plus en plus de faits avérés font apparaître un lien qu’il serait malaisé de négliger : le rôle de ces médicaments psychotropes, anti-dépresseurs, de ces opioïdes de plus en plus utilisés outre Atlantique, tant et si bien qu’il s’agit maintenant d’une urgence sanitaire notoire. Un grand nombre des auteurs de ces tueries de masse en usaient – pour les autres rien n’a été dit publiquement, ce qui ne signifie pas non plus qu’ils n’en prenaient pas.

« Envies de suicides ou de meurtres » ne figurent que dans leurs effets secondaires rarissimes. Mais sur le nombre d’ordonnances générées, « rarissime » finit par signifier quelque chose.  


Les tueries de masse sont en constante augmentation

Il est certain que les États-Unis font face à une accentuation du phénomène. Dans les années 1980, on comptait une tuerie de masse (au moins 4 personnes) par an en moyenne, contre une tous les 80 jours entre 2010 et 2016. L’OCDE classe dorénavant les États-Unis comme le pays développé le plus dangereux... 

Tueurs et opioïdes 

Deux journalistes du site conservateur WDN ont répertorié les tueurs de masse qui prenaient des psychotropes – ils sont pléthore... 

C’est un « florilège ». La liste est beaucoup plus longue – et il ne s’agit que des tueries de masse. 

Des médicaments aux effets secondaires redoutables : suicides et homicides

Alors bien sûr, si ces personnes prenaient des médicaments, c’est qu’elles souffraient d’un déséquilibre, de problèmes antérieurs. Néanmoins, elles n’étaient pas folles non plus. Une étude réalisée en 2016 pour le ministère américain de la Justice, qui portait sur 71 terroristes et 115 tueurs de masse, a révélé que seulement 20 % d’entre eux souffraient de troubles psychotiques. Dans la plupart des cas, les tueurs de masse ne sont pas des malades mentaux. 

Et d’ailleurs on n’a pas besoin de l’être pour prendre ces médicaments psychotropes dont fait usage, rappelons-le, un Américain sur six… (le nombre de décès par overdose d’opioïdes est en hausse comme celui des meurtres) 

Or leurs effets secondaires sont redoutables. Figurent parmi eux des « idées suicidaires » et même des « idées d’homicide »... 

Et puis, le plus souvent, les compagnies pharmaceutiques dépensent des centaines de millions de dollars pour régler leurs réclamations à l’amiable et les dissimulent souvent avec des accords de confidentialité.