mardi 1 février 2011

L'Holocauste et les crimes contre l'humanité : plus jamais !!


Paris   La Journée de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité a pour but de rappeler que des millions de vies ‘ont été brutalement interrompues par l'idéologie de la haine des nazis et de leurs alliés’, selon un message rendu public du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.

A cette occasion, samedi 29 janvier, les bénévoles des droits humains de l'association internationale « Des jeunes pour les Droits de l'Homme » ( Youth for Human Rights ) ont répondu à l’appel autour du parvis de Beaubourg. Ils ont distribué des centaines de feuillets, rappelant les 30 articles de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 et mettant en avant les responsabilités de tout un chacun.

La Haut commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Navi Pillay, a estimé que « les horreurs de l'Holocauste, perpétrées avec une cruauté systémique, sur une population aussi importante, pendant tant d'années, restent aussi difficiles à comprendre aujourd'hui qu'autrefois ».

La représentante de l’antenne française, Martine Rhein, a déclaré à son tour : « On parle des six millions de Juifs exterminés par les nazis, mais n’oublions pas les six millions d’autres groupes qui ont subi le même sort comme les Tziganes, les Slaves, les handicapés, les homosexuels, les Témoins de Jéhovah, les communistes et d'autres dissidents politiques. »

« Mme Navi Pillay a dit que ' le génocide est l'expression la plus ultime et la plus terrible de l'intolérance, de la xénophobie et du racisme' et que 'la menace de génocide demeure'. Il est difficile de croire cela, mais la marginalisation de certains groupes dans notre société existe encore et des paroles haineuses suivies d’actes haineux, plus ou moins dissimulés, font la une des journaux, ceci même en France. La cruauté de l’homme est liée à des intérêts privés, qu’on se garde bien de dévoiler, » a-t-elle souligné.

Le but de l'association internationale « Youth for Human Rights » est d'enseigner à la jeunesse leurs droits et leurs devoirs afin que les jeunes deviennent de précieux défenseurs de la tolérance et de la paix.

« Les Droits de l'Homme doivent être un fait, non un rêve idéaliste, » déclarait l’humaniste, Ron Hubbard.

Pour plus d’information, visitez le site traduit en français :

Contact presse :
Martine au 06.22.75.75.20  ou  droitsdelhomme@gmail.com

mardi 25 janvier 2011

L’Eglise de Scientologie demande des garanties avant la disparition de la HALDE en tant qu’autorité indépendante

Le projet de loi créant la fonction de Défenseur des droits vient d’être adopté en première lecture par les députés. Cette nouvelle structure remplacera cinq autorités jusque là indépendantes, dont la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations), qui était jusque là la seule institution vers laquelle pouvaient se tourner les membres des nouvelles religions victimes de harcèlement ou de discrimination en raison de leurs convictions.

Danièle Gounord, porte-parole de l’Eglise de Scientologie, constate : « La HALDE a eu à connaître les dossiers de plusieurs scientologues victimes de discrimination. Avec la dilution de ses fonctions dans cette structure généraliste, nous craignons qu’il n’y ait plus d’interlocuteur, alors qu’un autre organisme public, la MIVILUDES (Mission interministérielle de Lutte contre les dérives sectaires) continue à stigmatiser les membres des nouvelles religions.»

« La MIVILUDES multiplie les mesures discriminatoires, comme la constitution d’une unité de police spécialisée qui traite les membres des nouvelles spiritualités différemment des autres citoyens. Devant de telles menaces, il faut que les citoyens pacifiques, respectueux des lois, qui se retrouvent par exemple dans l’impossibilité de travailler suite aux actions de la MIVILUDES, aient une possibilité de recours. »

« Nous demandons au Président de la République de s’assurer que le futur Défenseur des droits respectera pleinement les valeurs éthiques incarnées par cette fonction. Celui-ci devra s’engager à garantir aux victimes de discrimination que leurs dossiers seront examinés en toute impartialité. »

Contact : 01 53 33 52 09

jeudi 30 décembre 2010