lundi 6 octobre 2008

Les écoliers traités comme des malades !


Difficultés de mémorisation, refus scolaire, rêverie, manque de concentration, dyslexie et hyperactivité : autant de caractéristiques qui mènent souvent pour des enfants à la prescription de traitements psychotropes à l’efficacité de plus en plus contestée. Certains dénoncent même une véritable stratégie pour créer un nouveau marché pour l’industrie pharmaceutique.
De nombreux médecins et nutritionnistes rappellent que l’hyperactivité et le manque d’attention sont des « symptômes » qui peuvent avoir des causes variées, telles qu’une consommation excessive de sucre blanc et d’additifs alimentaires ou une consommation insuffisante d’acides gras essentiels et de minéraux. Un rééquilibrage de l’alimentation va alors suffire à faire disparaître le problème.

Des difficultés d’apprentissage de la lecture peuvent également être à la source de ce type de comportement. Dans ce domaine, chaque enfant se heurte à des problèmes qui lui sont propres et dont l’origine peut être très variée, parfois une simple méconnaissance de l’alphabet et de certaines syllabes. N’étant qu'au tout début de leur apprentissage, ces enfants se sentent déjà différents, voire dévalorisés, et présentent parfois de forts signes dépressifs, ayant perdu toute confiance en eux. Le système éducatif, impuissant à aider ces écoliers en perdition, va alors se décharger sur le milieu psychiatrique pour assurer leur suivi.

« Plusieurs de ces conditions pourraient être des réactions normales... »

On constate déjà en France que le nombre d'enfants étiquetés hyperactifs, et donc traités comme des « patients », a augmenté de 600% en 10 ans. De plus, 120 000 enfants et adolescents prennent des médicaments psychotropes pouvant conduire au suicide ou à la violence et 15 000 enfants sont sous Ritaline, un dérivé amphétaminique dont les effets sont similaires à ceux de la cocaïne, pourtant faussement présenté comme sans danger.
Des chiffres qui ne devraient pas laisser indifférent. A ce propos, le Dr Robert Spitzer, un des psychiatres les plus influents dans le monde, particulièrement dans les années 70 et 80, a affirmé que jusqu’à 30% des jeunes étiquetés comme souffrant d’hyperactivité ou de comportements perturbateurs pourraient avoir été « diagnostiqués à tort ». Selon lui, ces enfants auraient simplement montré des signes normaux de joie ou de tristesse. «Plusieurs de ces conditions pourraient être des réactions normales et non pas des troubles mentaux,» a-t-il ajouté.

L'étude de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie menée en 1993 signalait déjà que 17 % des élèves de la 6e à la terminale avaient pris des psychotropes dans l'année écoulée. Cette situation reste préoccupante dans la mesure où elle ne fait qu'empirer avec les années, le nombre d'enfants sous antidépresseurs ne cessant d'augmenter !

Un rapport de juin 2006 de l' Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé retrace l'état des lieux de la consommation de médicaments psychotropes, qui concerne moins de 5% des enfants jusqu'à l'adolescence, et qui augmente nettement ensuite, avec plus d'une fille sur 4 et près d'un garçon sur 5 ayant consommé des médicaments psychotropes avant l'âge de 18 ans.

La solution n’est peut-être pas là

Un réel malaise existe dans le monde de l’éducation, ce qui inquiète les parents et les associations. En remontant dans le passé, on découvre des propositions surprenantes. A commencer par G. Stanley Hall, premier président de l'Association américaine de Psychologie en 1892, connu non seulement dans le domaine de la psychologie, mais également dans le domaine de l'éducation, qui a déclaré qu'il fallait surmonter « le fétichisme de l'alphabet, celui des tables de multiplication et de la grammaire. »

Ce qui nous amène ensuite à la méthode globale, mise en place au début du 20e siècle et toujours en cours, dans laquelle l’apprentissage de l’alphabet a perdu toute priorité . Les enfants n’ayant ainsi plus de repère pour déchiffrer les mots présentent parfois des réactions violentes ou un total désintérêt pour la lecture et sombrent dans l’échec.

Pour pallier à ces difficultés, dans les années 60, la psychiatrie proclamait que le contrôle du comportement des enfants ne serait possible qu'à l'aide des drogues. A tout cela s’ajoute l’ignominie de certains chercheurs britanniques qui affirmaient en 1998 avoir isolé les gènes responsables du trouble de dyslexie et cherchaient à confirmer l'hypothèse héréditaire. Ceci fut dénoncé par Abdelhamid Khomsi, professeur de psychologie à l'Université de Nantes et spécialiste de la dyslexie qui a déclaré: « Les incertitudes sur les causes de la dyslexie posent le problème de son dépistage et de sa prise en charge. Un enfant peut se retrouver aujourd'hui en psychothérapie, alors que la solution n'est peut-être pas là ».

En écoutant les différents résultats d’étude de chercheurs dans le domaine de l’éducation, très souvent sujets à controverse, et en remontant aux sources de toutes les idées reçues, on comprend mieux comment ces troubles sont créés chez un enfant en voie d'apprentissage et comment, une fois en échec, il sera orienté vers la prise de psychotropes.

"Je ne le reconnaissais plus"

Une fois que le « diagnostic » a été posé et que les difficultés rencontrées par chaque enfant ont été identifiées, on lui prescrit trop souvent une médication. En France, cette démarche a malheureusement conduit à des situations dramatiques comme dans le cas de Max, âgé de 5 ans et étiqueté hyperactif parce qu'il était turbulent à l'école, qui a pris de la Ritaline pendant plus d'un an et demi.

« Je ne le reconnaissais plus », témoigne sa maman. « J'ai pu observer chez mon fils une profonde tristesse, il pleurait pour un oui ou pour un non, il n'avait plus goût à rien. Il devenait un zombie, tout mou, avec le regard hagard. Puis au bout de quelques jours, son comportement devenait violent, agressif. » Sur l'insistance du psychiatre pour augmenter les doses, la maman s'est adressée à un pédiatre qui, de son côté, a décelé en réalité une carence en magnésium.
Des parents, des éducateurs et des associations se sont déjà mobilisés pour lutter contre cette emprise psychiatrique dans les écoles. Même si cette bataille risque d'être longue, seule une vigilance constante de la part de chacun permettra de mettre en échec ceux qui « traitent les enfants comme des malades. »

Pour plus d'information, contactez la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme au 01 40 01 09 70 ou visitez: www.ccdh.asso.fr

mardi 5 août 2008

Droit de religion ou liberté de religion

L'Eglise de Scientologie demande à vivre dans une société où des gens de toutes religions puissent travailler ensemble à la poursuite du bien commun grâce au respect des droits de l'homme et à la neutralité de l'état français.

PARIS – Chaque semaine, des membres de l'Eglise de Scientologie distribuent des livrets « Les Droits de l'Homme, qu'est-ce que c'est? » dans les rues de Paris et dans les grandes villes de France pour sensibiliser les gens au respect des droits fondamentaux. A l'occasion du 14 Juillet, journée commémorative de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, avec ces livrets reprenant notamment les 30 articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les membres ont mis l'accent sur l'article 18 de 1948 concernant « la liberté de pensée, de conscience et de religion » et qui rejoint l'article 10 écrit en 1789 en ces termes: «Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses ».

Les membres de l'Eglise de Scientologie revendiquent le respect de la conception française de la laïcité qui implique une neutralité de l’Etat pour pouvoir exercer leur religion en toute sérénité. En effet, il y a quelques mois, le climat a été très tendu quand le sujet de la loi de 1905 a été relancé, cela a engendré de nombreux débats très animés. Une polémique s’est instaurée autour du vieux conflit laïcité-religion, mais tolérer l’un sans l’autre n’est qu’un autre aspect d’intolérance.

La Ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a souligné l’exigence de tolérance et d’ouverture en s’exprimant par ces mots devant l’Assemblée nationale, le 16 janvier : «Oui, la laïcité est une grande et belle valeur de notre République. Nous pouvons nous retrouver sur ce point, mais nous divergeons sur le sens que nous lui donnons. Pour notre part, nous souhaitons reconnaître le rôle de toutes les spiritualités dans notre pays. »

Comme elle l'a déjà annoncé, l'Eglise de Scientologie ne cherche pas à rentrer dans le débat sur les changements de la loi de 1905, par contre, elle revendique le droit et la protection de l’Etat pour la liberté religieuse. Elle demande à ce que le financement des organisations qui luttent contre les mouvements religieux soit annulé car elles se substituent à la Justice, seule compétente pour intervenir au nom de l’Etat.


Déjà en 2003 Alain Boyer, Professeur de philosophie morale et politique à l’Université de Paris-Sorbonne, avait constaté une « montée d'intolérances, de pression médiatique, d’hypocrisie… autour du religieusement et politiquement correct…et de l’intolérable ».

Il avait également souligné: « les manifestations publiques des cultes sont bien prévues par la loi (de 1905) et avec un caractère collectif... Elles font partie de la liberté religieuse. Ceci a été renforcé par la Constitution... Les nouveaux cultes ont du mal à entrer dans ce cadre et à se faire une place à la table de la République ».

Danièle Gounord, porte-parole de l’Église en France, déclare : « Avec notre expansion continue, nous faisons plus que jamais partie du paysage culturel et religieux. Pour être fidèles à leurs convictions, les scientologues se doivent d’agir pour améliorer les conditions dans la société. Ils disposent de solutions reconnues et s’engagent pour promouvoir des actions éducatives (lutte contre l’illettrisme, campagne de prévention contre la drogue), citoyennes (promotion des droits de l’homme et lutte contre la discrimination) et de dialogue interculturel. »

L’année 2007 a été jalonnée par plusieurs reconnaissances de l'Eglise de Scientologie en Europe dont l'une par les autorités espagnoles pour son caractère religieux et son inscription au Registre des Religions, et l'autre par le Portugal, faisant suite à la Suède, la Hongrie, la Slovénie et bien d'autres. Ajouté à cela, le 24 septembre 2007, la Cour Européenne des Droits de l’homme a confirmé la décision d’avril 2007, affirmant que l’Eglise de Scientologie de Moscou peut bénéficier des droits et protections de la liberté religieuse accordés aux organisations religieuses en vertu de l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme sur la liberté de pensée, de conscience et de religion.

Ce fut une excellente nouvelle pour les scientologues russes mais aussi pour les scientologues des 46 pays qui se trouvent sous la juridiction du Conseil de l’Europe, dont la France. Il est à rappeler que les décisions de la Cour Européenne des Droits de l’homme sont souveraines aux décisions nationales.

La première Eglise de Scientologie fut établie aux Etats-Unis en 1954. Depuis lors, la Scientologie ne cesse de se développer avec plus de 7500 églises, missions et groupes et plus de 10 millions de membres répartis dans 164 pays dont une vingtaine en Europe.

mardi 22 juillet 2008

Plus jamais ça !

Bonjour,

Le titre de mon blog est né suite à toutes les polémiques retracées par les média sur le sujet de la religion au moment où le thème de la loi 1905 a été évoqué.

On arrive à un point où pouvoir pratiquer sa religion exige que l'on en réclame le droit. Pour éviter les dérapages dont certains ont déjà souffert, il importe de bien comprendre la différence de ces deux concepts.

Le droit est un avantage que quelqu'un a le devoir de nous accorder et que nous sommes en mesure d'exiger, comme le droit à une justice équitable.

La liberté qu'elle soit de religion, de pensée, d'expression ou d'association, est une valeur fondamentale qui ne tolère aucun interdit. Tout objet de liberté vient du for intérieur de chacun et personne ne peut y faire obstacle.
La liberté de religion est la valeur fondamentale qui nous rallie tous depuis la nuit des temps, et comme tout droit elle comporte des limites. En effet, qui n'a pas entendu ces paroles: la liberté des uns s'arrête là où commence la liberté des autres ? Il ne suffit pas d' émettre des limites, il serait préférable de retrouver les valeurs démocratiques fondamentales et de faire appel au devoir de chacun: respecter les autres comme on aimerait qu'on nous respecte.

Le respect mutuel est considéré comme le fondement incontournable de la paix sociale.

Porter un signe religieux n'a jamais posé de problème jusqu'au jour où cela fut créé comme étant un problème pour des raisons sans fondements réels et solides. Pour ma part, ma meilleure amie d'enfance était protestante et, sa médaille comme ma croix ne nous ont jamais empêchées de jouer, de rire et de partager les jeux ensemble.

Je suis scientologue depuis une vingtaine d'années et fière de l'être, je me battrai pour que tout un chacun puisse vivre dans une société où la liberté religieuse est la même pour tous, mais surtout, dans une société où le droit à l'égalité s'applique à tous sans égard à leur foi. Ceci implique forcément la neutralité de l'État et de toutes les institutions publiques en matière religieuse.

J'ai vu à la télé, quand j'étais enfant, l'assassinat de Martin Luther King et j'ai retrouvé il y a quelques années le voeu que j'ai émis à ce moment-là et qui m'est très cher : Plus jamais ça !

Enseigner les droits de l'homme à l'école comme on enseigne les maths, avec une véritable éducation à la tolérance, serait le prix à payer pour une société non discriminante. Dans une société pluriculturelle et plurireligieuse, cette acceptation de la tolérance et du respect s'harmoniserait avec l'esprit de la diversité des cultures dans notre monde. Je précise que cette approche sollicitera un engagement politique et moral tant des dirigeants des Etats que des citoyens.
Je vous laisse découvrir les différents liens que j'ai sélectionnés et vous en souhaite bonne lecture.