La Miviludes, donc l’État, veut en finir avec l’école à la maison.
Tout a commencé le 28 juin 2006 par la création, de la énième « commission d’enquête parlementaire relative à l’influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs ». Le président de cette commission n’est autre que l’ancien magistrat et ancien président de l’APM (Association Professionnelle de Magistrats), Georges Fenech, qui a fait des sectes sont vecteur d’ascension politique et son fond de commerce. Il est également l’ancien président de la Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires) – de 2008 à 2012 – et est actuellement le président du groupe d’étude sur les sectes à l’Assemblée Nationale.
A la suite de la remise du rapport de cette commission, le 19 Décembre 2006, 50 propositions ont été formulées toutes aussi restrictives les une que les autres avec une attention particulière sur l’enseignement à la maison dont le seul but était de décourager les parents à instruire leurs enfants à la maison. Mais Georges Fenech ne s’arrête pas là, le jour de la remise du rapport il déclare: « …les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants, ils doivent respecter la loi… » (Journal de FR 3 du 20 décembre 2006 à 22H30). Une déclaration digne des grandes heures du communisme soviétique et surtout du Stalinisme.
Georges Fenech ne s’arrête toujours pas là, dans sa folie sécuritaire le vrai but recherché est d’interdire l’école à la maison. Le 30 Octobre 2012 au cours de son audition au Sénat pour une autre commission d’enquête sur les sectes et la santé il déclara : « J’entends bien que nous devons respecter la liberté d’éducation des parents. Encore faut-il rappeler que les parents ne sont pas propriétaires de leurs enfants, qui ont des droits propres ! Les pouvoirs publics doivent s’immiscer dans cette relation intrafamiliale. » http://www.senat.fr/rap/r12-480-2/r12-480-21.html
Cette déclaration est porteuse d’une atteinte grave aux libertés qui mérite d’être dénoncée avec force : d’un coté Georges Fenech défile aux côté des caciques de l’UMP pour défendre les valeurs de la familles et, de l’autre, il martèle que les enfants n’appartiennent pas à leur parents et que les pouvoirs publics doivent s’immiscer dans la relation intrafamiliale ! Il viendra un temps béni où l’on aura plus le droit de transmettre des valeurs et des idées à ses enfants sauf celles définis par la Miviludes et l’UMP !
En Décembre 2013, Hugues Portelli, membre du conseil d’orientation de la Miviludes, et 7 autres sénateurs UMP déposent une proposition de loi pour restreindre drastiquement l’école à la maison. La boucle est bouclée, même si G. Fenech n’est plus officiellement le président de la Miviludes, il veut en finir avec l’école à la maison et demande à son ami de l’UMP et membre de la Miviludes, Hugues Portelli, de déposer cette proposition de loi liberticide !
L'association Des Jeunes pour les droits de l'Homme utilise des outils reprenant les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'Homme des Nations Unies afin que ces droits deviennent une réalité. L'article 26 de la Déclaration dit : « […] (2) L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations unies pour le maintien de la paix. (3) Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants. »
Le philanthrope Ron Hubbard a écrit ces mots : « Les droits de l'homme doivent être un fait, non un rêve utopique. »
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