jeudi 8 mars 2018

Déradicaliser : que ne feraient-ils pas pour de l'argent ?

L'article du Figaro du 23 février 2018, "Déradicalisation : un plan qui cumule les errements et les ratés ces dernières années", brosse un tableau plus que décevant quand on pense à l'argent des contribuables qui est parti en fumée pour pas de résultats. Qu'a fait la Miviludes durant toutes ces années contre les terroristes au lieu de s'acharner sur des mouvements religieux ou spirituels, comme les témoins de Jéhovah, Les moonistes, les scientologues, etc., ou encore thérapeutiques qui n'ont pas des intentions meurtrières ?  


Le nouveau plan national de prévention de la radicalisation doit faire oublier les erreurs et autres fiascos observés en la matière de ces dernières années. Petit florilège des ratés passés de la déradicalisation.
- Des experts autoproclamés et très critiqués : Anthropologue, Dounia Bouzar fut l'une des figures les plus marquantes de la «déradicalisation», portée aux nues par les autorités et les médias dans les années 2014-2015...
- Des spécialistes qui finissent devant les tribunaux : en 2016, le Niçois Patrick Amoyel, le «psychanalyste du djihad», est poursuivi et écroué pour «viols par personne ayant autorité» et pratique illégale de la médecine, sans lien avec ses activités «déradicalisatrices»... 
- Un centre dont les pensionnaires défraient la chronique: un centre mal conçu et rapidement vide de pensionnaires. L'expérimentation de Pontourny (Indre-et-Loire) n‘a jamais vraiment pu démarrer. Ouvert en septembre 2016, vide en février 2017 et fermé en juillet, le centre était censé accueillir des individus radicalisés sur la base du volontariat. Et pour cause...
- Menaces et agressions dans les «unités de prévention» en prison: Menaces à répétition, fabrication d'armes artisanales et enfin une agression qui aurait pu être mortelle...  



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