Dans l'article intitulé "Subvention MIVILUDES : le grand détournement numérique de l’UNADFI, la liberté de religion ou de conviction se fait à présent au frais du contribuable. Comment cela est-il possible ?
Depuis janvier 2024, l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu (UNADFI) bénéficie d’une subvention de 150 000 euros,
gracieusement accordée par la MIVILUDES. Officiellement, cette manne
publique est censée financer un projet de « numérisation et partage de
la documentation » de l’association, dont on nous vante le caractère
patrimonial. Mais à y regarder de plus près, l’opération sent surtout le
recyclage budgétaire, l’habillage technocratique et l’opacité
comptable.
Le
projet, pourtant simple sur le papier – scanner des documents internes
pour les mettre à disposition sur une plateforme numérique sécurisée –
se révèle faramineusement coûteux : 150 000 euros, puisés dans les
contributions des contribuables, pour un accès limité à… 150 personnes.
Soit 1 000 euros par utilisateur pour consulter des PDF. Et attention :
les heureux élus seront triés selon des critères « rigoureux » que
l’association n’a pas jugé bon de détailler. À ce niveau d’absurde,
Kafka aurait levé les bras.
[...]
Et
comme l’association n’aime pas devoir de l’argent à l’Etat, ce qui est
tout à son honneur, elle se fait payer aussi ses impôts par la
subvention, pour une somme de 5 221,00 €.
Mais ce n’est pas tout. L’association affiche un déficit de 315 706 euros en 2022 et encore 79 624 euros en 2023. Elle survit quasi exclusivement grâce aux subventions de la MIVILUDES. Dans ces conditions, le projet de numérisation ressemble davantage à un prétexte pour injecter du cash frais et masquer la banqueroute annoncée.