mercredi 23 janvier 2013

Les parlementaires demandent l'immunité pour les présidents de la Miviludes

Un scoop de Paris Tribune.info

Fraternité parlementaire : bientôt l’immunité pour l’un des parlementaires qui a rendez-vous devant la justice?

Si le texte est voté le 23 janvier 2013 en Commission des lois au Sénat, il s'agirait d'une première en France : demander l'immunité pour que des personnes puissent échapper à toutes poursuites judiciaires du fait de leurs propos. En pleine saison hivernale, le Sénat glacera-t-il l'autorité judiciaire ?...

Pour en savoir PLUS : 


mercredi 2 janvier 2013

Comment fabrique-t-on le conformisme ?


J'ai choisi pour vous un article très intéressant que j'ai découvert dans la revue "Books" d'Octobre 2012 qui met le doigt sur comment on peut se laisser influencer par l'avis majoritaire de peur de déplaire ou d'être écarté.
De plus pour ne pas tomber sous cette influence, un texte conseil suivra cet article.

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La fabrique du conformisme
 
Confrontés à la pression du groupe, la plupart d’entre nous préférons ignorer ce que nous savons être vrai (ou faux) pour nous ranger à l’avis majoritaire. Pis : qu’il s’agisse de convictions politiques ou de certitudes alimentaires, l’influence des autres radicalise la pensée de chacun. Un phénomène inquiétant, que renforcent les réseaux sociaux.

On se laisse parfois convaincre par une rumeur pour la seule raison que d’autres y ont cru. Il arrive aussi que l’on feigne d’y croire : les gens s’autocensurent pour donner l’impression qu’ils pensent comme tout le monde. Cette pression qu’exerce le conformisme illustre bien le mode de propagation de la rumeur, comme l’attestent les recherches menées par Solomon Asch (pionnier de la psychologie sociale) . Ce psychologue s’est demandé si les individus étaient prêts à ignorer les preuves irréfutables fournies par leurs propres sens. Dans ces expériences célèbres, le sujet est intégré à un groupe de sept à neuf personnes qui sont en réalité complices du chercheur. La tâche est d’une simplicité risible : il s’agit de comparer une ligne tracée sur un carton blanc à trois autres lignes, et de l’associer à celle dont la longueur est identique. Les deux autres sont d’une taille nettement différente, entre deux et quatre centimètres de plus ou de moins.

Lors des deux premières sessions, tout le monde donne la même bonne réponse. « Le choix est simple, et chaque individu rend uniformément le même avis. » Mais voilà que « soudain, lors de la troisième session, cette belle harmonie est perturbée. » (...)
Dans un séquence de douze sessions, pas moins de 70% des sujets se rangent ainsi à l'avis général, sans tenir compte des preuves que leur fournissent leurs propres yeux. [...]
Cette expérience permet de mieux cerner le rapport entre une rumeur qui parvient à s'imposer et la pression du conformisme...
La diffusion d'une rumeur tient souvent à de semblables cascades de conformité, particulièrement actives dans les réseaux sociaux constitués de groupes très soudés, ou très attachés à certaines croyances. 

L'individu se range à l'avis du groupe pour s'assurer sa bienveillance - fût-ce en reniant ses opinions personnelles.
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L’intégrité personnelle

L’intégrité personnelle est essentielle pour mener une vie heureuse. Les pressions de la société peuvent compromettre cette intégrité et priver l’individu du vrai bonheur. Sachez être heureux tout en restant fidèle à vous-même. Voici une connaissance émanant du fondateur de la Scientologie :


Ce qui est vrai pour vous est ce que vous avez observé par vous-même.
Et lorsque vous avez perdu cela, vous avez tout perdu.
Qu’est-ce que l’intégrité personnelle ?
L’intégrité personnelle c’est savoir ce que vous savez.
Ce que vous savez et rien d’autre que ce que vous savez.
Et avoir le courage de savoir ce que vous avez observé et de le dire.
C’est cela l’intégrité.
Il n’y a pas d’autre intégrité.
Bien sûr, nous pouvons parler d’honneur, de vérité, de tout cela,
Ces termes ésotériques…
Mais je pense qu’on ne les trahirait le moins du monde,
Si ce que nous observions était vraiment ce que nous observions,
Si nous prenions soin d’observer ce que nous observons,
Et que nous observions toujours dans le but d’observer.
Et sans nécessairement adopter une attitude sceptique, un esprit critique ou indulgent.
Mais certainement en maintenant suffisamment d’intégrité et de conviction personnelle,
De confiance en soi et de courage,
Pour pouvoir observer ce que nous observons
Et dire ce que nous avons observé.
En Dianétique et en Scientologie,
Une chose n’est vraie que si vous l’avez observée.
Et elle n’est vraie
Que selon votre propre observation.
C’est tout. - Ron Hubbard

mardi 11 décembre 2012

Droits de l’Homme : une journée pour les cœurs qui battent pour sauver leur pays


Paris - À l'occasion de la Journée anniversaire des droits de l'homme du 10 décembre, les membres de l'Association internationale des Jeunes pour les Droits de l'Homme (Youth for Human Rights International) ont organisé leur quatrième « Marche Internationale pour les Droits humains ».  

Le secrétaire général Ban Ki-moon rappelle que chacun a le droit de se faire entendre et d'influencer les décisions qui ont un impact sur la société à laquelle il appartient.

M. Ban a affirmé dans le message qu'il a adressé pour marquer cette Journée : « Et pourtant, beaucoup trop de groupes et trop de personnes se heurtent à des obstacles beaucoup trop nombreux. […] Les institutions doivent représenter la société dans toute sa diversité, et la vie publique doit elle aussi refléter cette diversité… »

Il a rappelé que ‘des lois ont été passées, qui ont explicitement pour cible les organisations de la société civile et visent à les paralyser quasiment complètement.’
La présence des groupes de la société civile est, selon M. Ban, essentielle au bien-être et au bon fonctionnement d'un pays, quel qu'il soit, et l'ONU déplore toute mesure tendant à les réprimer. Il a également souligné que la liberté d'expression et d'opinion, liberté de réunion et d'association pacifique sont les droits de chacun, car  ce que chaque personne a à dire a de l'importance. 

Les membres de l'Association internationale des Jeunes pour les Droits de l'Homme se sont unis dans plus de 30 pays et sur six continents pour réaliser cette marche internationale. Ce groupe de jeunes défenseurs des droits humains, dévoués et issus d'un large éventail de religions, de races, d'origines ethniques et de cultures, cherchent à sensibiliser les citoyens à la Déclaration des Nations Unies sur les Droits de l'Homme.

« En France, les droits restent très théoriques. Ils sont sur un papier, et dans la vie de tous les jours, ils semblent inexistants pour les gens, » a déclaré la représentante de l’association française. « Faites le test autour de vous, demandez aux gens de vous citer deux ou trois des articles de la Déclaration, vous serez sérieusement surpris et peut-être déçus. Si des jeunes se mobilisent pour promouvoir la nécessité de promouvoir et d'appliquer les droits humains, on ne peut que les encourager. »

Un défenseur des droits de l’Homme d’origine égyptienne mais vivant en France nous a fait part de ses inquiétudes, par rapport à ce qui se passe en Egypte de nos jours. Catherine s’est adressée à l’association au travers de ce message poétique : « Égypte de mes ancêtres, racines qui m'ont jusque-là fait grandir un peu chaque jour… Regarde ce que tu es devenue à présent. Plus personne pour te dire ô pays béni, ou pour chanter tes merveilles. Où es-tu passé ? Que t'est-il arrivé ? Que fais-tu des miens qui ne peuvent même plus parler ? Que fais-tu de ceux pour qui tous les soirs je m'inquiète de savoir s'ils sont bien rentrés chez eux ? Comment va mon frère civil qui s'est fait tabasser car il disait non à la constitution ? Et mon frère policier qui risque sa vie tous les jours avec toujours autant d'ardeur et d'envie d'aider son pays ? Chacun à son niveau fait un peu ce qu'il peut pour te montrer qu'il t'aime encore, même dans les pires états, mon cœur ne cessera de battre pour toi. »

L'Association internationale des Jeunes pour les Droits de l'Homme est une organisation laïque à but non lucratif qui a été fondée en 2001 par l'éducatrice Marie Shuttleworth. Elle a travaillé plus de 30 ans avec des jeunes et a réalisé combien ces derniers sont vulnérables quand ils ne connaissent pas leurs droits. Basé aux États-Unis, avec plus de 180 entités réparties dans le monde, l’association a pour but d'instruire les jeunes du monde entier sur les droits de l'homme, en particulier sur la DUDH, de sorte qu'ils deviennent des défenseurs de la tolérance et de la paix.

Les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'homme sont présentés dans des messages d'intérêt public axés sur les jeunes sur :

Contact presse : Martine au 06 22 75 75 20  ou  droitsdelhomme@gmail.com