(Je vous invite à lire cet article qui amène beaucoup de réflexion)
L’année
prochaine, l’ADFI fêtera ses 40 ans. Chez toute personne, ce cap
correspond généralement à l’âge de raison. Je doute qu’il en soit de
même pour cette association.
En quarante années, la guerre menée
contre les minorités a évolué pour prendre des directions et des
proportions inattendues et... inquiétantes. Le présent article fait le
point sur cette question.
Compte tenu de son ampleur, ce sujet comportera trois parties qui seront mises sur le site durant le joli mois de mai.
La 1ère partie sera une étude rétrospective.La seconde partie évoquera les conséquences, au niveau de la démocratie et des libertés, de cette néo-inquisition.La dernière se terminera sur une note optimiste et réjouissante, les victimes n’étant plus seules dans ce combat.
L’ENNEMI AUX CENT VISAGES
1ère Partie
1ère Partie
Ennemi ? Jusqu’ici, j’utilisais le terme
à connotation sportive d’adversaire pour désigner les personnes et
organismes qui refusent, aux plans religieux, philosophiques,
spirituels, théra-peutiques… tout droit à la différence. Le choix des
mots n’est jamais neutre.
Le Robert de poche, donne les définitions suivantes :
« Adversaire : personne qui est opposée à une autre dans un conflit, une compétition »
« Ennemi : personne qui est hostile
et cherche à nuire, personne qui a de l’aversion pour ceux contre
lesquels elle est en guerre ».
Aujourd’hui, le terme « ennemi » me semble plus approprié dans la mesure où les partisans de la pensée unique visent à la disparition pure et simple, par tous les moyens, mêmes les moins glorieux et les moins honnêtes, de tout ce qui n’est pas conforme à leur modèle de société. Heureusement que les minorités agressées sont pacifiques, à défaut la France serait en pleine guerre civile. A qui la faute !
Les ennemis originels
Ces éléments liberticides se structurent
en 1974, avec la création de la première ADFI. A l’époque, leurs cibles
sont uniquement les minorités religieuses. L’ADFI est au départ « d’inspiration catholique ». Pour preuves :
- Des ecclésiastiques (abbés Trouslard, Lemoine, Vernette…) participent activement aux entreprises de l’ADFI.
- Le siège social de cette dernière, pendant de longues années, sera situé dans un immeuble parisien prêté par l’évêché.
- L’épiscopat français délègue son représentant aux sectes.
- Les discours, les arguments, les slogans et les techniques utilisées plagient l’Action catholique des années 1940.
Il s’agit alors de lutter, non pas Bible
en main (cette confrontation présentant un certain danger, voire un
danger certain) mais avec des armes qui sont un défi à la loyauté et à
la démocratie, contre le prosélytisme des Témoins de Jéhovah.
Prosélytisme qui puise pourtant sa légitimité dans les Saintes Ecritures
avec les exemples universellement connus du Christ, des apôtres et des
premiers chrétiens. La Fille Aînée de l’Eglise serait-elle fâchée avec
les Saintes Ecritures ?
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