TEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE
Maitre Daniel Picotin, avocat bordelais, se présente comme le
spécialiste français de « l’exit counseling », ou « exfiltration de
secte », une méthode issue du controversé « déprogramming » aujourd’hui
décrié pour son recours au kidnapping afin de faire renoncer des membres
de « sectes » à leur engagement « sectaire ». L’« exit counseling »
fait intervenir une équipe « pluridisciplinaire », psychologues,
psychiatres, détectives privés, etc., sous l’égide de l’avocat dans le
but d’« exfiltrer » une personne d’un mouvement que la famille de la
personne, ou l’avocat, pense être sectaire, et cela même si la personne
en question soutient y adhérer de son plein gré. Daniel Picotin est
aussi président du CCMM Aquitaine (Centre Contre les Manipulations
Mentales), une association membre de la FECRIS (Fédération Européenne
des Centres de Recherche et d’Information sur le Sectarisme)
[1].
Le 5 mai 2015, la Cour d’appel de Bordeaux a rendu une intéressante
décision à son encontre [2]. Un couple avait fait appel à lui afin
d’obtenir un droit de visite auprès de leur petite fille, alors qu’ils
considéraient que leur fils, le père de l’enfant, était sous l’emprise
d’une secte. L’avocat leur conseilla d’avoir
plutôt recours à son dada, l’exit counseling. Il leur fit verser une provision de 25 000 euro pour cela.
Pour en savoir plus:
http://www.sapientia-portail.net/Le-commerce-juteux-des-sorties-de-secte-condamnation-d-un-avocat-bordelais_a1328.html