mercredi 5 octobre 2016

De plus en plus d’illettrés en France – quelle méthode adopter ?

Voici un article que je vous conseille de lire : Brighelli - L'illettrisme, grande cause nationale ou grande production nationale ?

[…] Et d'abord, entendons-nous sur les chiffres. 7 %, disent les plus récentes statistiques. 9,6 %, dit l'armée, qui teste tous les jeunes Français entre 17 et 18 ans – dont 4,1 % en très grande difficulté.

11 %, affirme le linguiste Alain Bentolila, l'un des experts consultés par Alain Juppé pour son livre sur l'école (dernier titre paru : Apprendre à lire pour les nuls, éditions First, 2016). « Il s'agit là, explique-t-il, de jeunes Français incapables de comprendre un texte simple de quelques lignes. » La réalité, c'est qu'il y a 2,5 % de dyslexiques sévères, auxquels on ajoutera environ 1,5 % de gosses heurtés par la vie d'une façon ou d'une autre. Nous voici aux 4,1 % de personnes en très grande difficulté détectées dans le cadre de la journée d'appel. Le reste, c'est le produit du système.

« Et il faudrait y ajouter les 4 ou 5 % qui, à l'entrée en sixième, sont incapables d'accéder aux demandes des enseignants. Sans compter que, selon les collèges et selon le ghetto, c'est parfois 30 ou 40 % d'élèves qui, à 11 ou 12 ans, ne maîtrisent pas réellement la lecture. Et la dernière réforme en cours n'y changera rien – bien au contraire. »

Ah, l'éternelle question des méthodes de lecture ! ai-je soupiré. On sait aujourd'hui que la méthode alpha-syllabique est la plus efficace. Que certains enfants, très minoritaires, préfèrent apprendre autrement, j'en conviens. Mais toutes les études prouvent, les unes après les autres, que, particulièrement dans les milieux culturellement défavorisés, c'est la b-a-ba qui permet d'entrer dans le texte. […]



L. Ron Hubbard, le fondateur de la Scientologie, a déclaré : « Si nous voulons que les enfants de l'homme vivent une vie plus heureuse, l'enseignement que nous leur fournissons doit leur permettre de facilement résoudre un problème ordinaire. Pour cela, il nous faut des faits. Des faits réels dont l'enfant se souviendra. Ouvrir le sommet d'un crâne et y déverser quarante livres pour donner un diplôme et un titre au propriétaire du crâne n'est pas de l'éducation, mais de la boucherie. »

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