jeudi 18 mai 2017

Religion : mot tabou bien au-delà des mers

Un article qui suscite la réflexion concernant un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre depuis plusieurs siècles, et qui est celui de la religion. 

Sous le titre "Le tabou de la religion", Samuel Fillion-Doiron, Québecois, remet en question l'attitude des gens face au mot religion

"Voyant les réactions de certaines personnes après avoir publié une photo de moi avec un organiste dans une église, j’ai réalisé que la laïcisation de l’État avait transformé la religion en tabou, en peste à éviter à tout prix.

Vous le savez, j’étudie en enseignement de l’éthique et culture religieuse et il m’est arrivé d’être en contact avec des organismes religieux. J’ai visité une communauté catholique il y a environ six mois et en avril, je suis allé passer un après-midi à l’Église de la Scientologie de Québec. Pourtant je ne suis pas du tout pratiquant ni croyant et personne ne m’a lavé le cerveau non plus.

J’ai eu l’occasion de voir de quelle façon la religion s’est adaptée à la laïcisation de l’État et à la société moderne. Conclusion, les églises chrétiennes sont devenues des organismes communautaires. Elles amassent des dons pour organiser des soupes populaires, donner de l’argent aux pauvres, des cadeaux à Noël aux enfants qui en ont besoin, bref, elles s’impliquent dans la communauté. Idem pour l’Église de la Scientologie qui a des ministres partout dans le monde qui aident les sinistrés des catastrophes naturelles (il se pourrait qu’il y en ait à travers les bénévoles qui aident les victimes des inondations)..."

Comme lui, d'autres écrivains ont soulevé cette problématique, dont l'humaniste Ron Hubbard, qui a écrit dans un des préceptes intitulé "Respectez les croyances religieuses d'autrui" du livret Le Chemin du bonheur :
"La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu’on ne peut pas exprimer ses propres croyances. Cela veut dire par contre que chercher à amoindrir ou à attaquer la foi ou les croyances d’un autre a invariablement été un chemin rapide vers les ennuis."

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