Sous le titre "Le tabou de la religion", Samuel Fillion-Doiron, Québecois, remet en question l'attitude des gens face au mot religion :
"Voyant les réactions de certaines
personnes après avoir publié une photo de moi avec un organiste dans une
église, j’ai réalisé que la laïcisation de l’État avait transformé la
religion en tabou, en peste à éviter à tout prix.
Vous le savez, j’étudie en enseignement
de l’éthique et culture religieuse et il m’est arrivé d’être en contact
avec des organismes religieux. J’ai visité une communauté catholique il y
a environ six mois et en avril, je suis allé passer un après-midi à
l’Église de la Scientologie de Québec. Pourtant je ne suis pas du tout
pratiquant ni croyant et personne ne m’a lavé le cerveau non plus.
J’ai eu l’occasion de voir de quelle
façon la religion s’est adaptée à la laïcisation de l’État et à la
société moderne. Conclusion, les églises chrétiennes sont devenues des
organismes communautaires. Elles amassent des dons pour organiser des
soupes populaires, donner de l’argent aux pauvres, des cadeaux à Noël
aux enfants qui en ont besoin, bref, elles s’impliquent dans la
communauté. Idem pour l’Église de la Scientologie qui a des ministres
partout dans le monde qui aident les sinistrés des catastrophes
naturelles (il se pourrait qu’il y en ait à travers les bénévoles qui
aident les victimes des inondations)..."
Comme lui, d'autres écrivains ont soulevé cette problématique, dont l'humaniste Ron Hubbard, qui a écrit dans un des préceptes intitulé "Respectez les croyances religieuses d'autrui" du livret Le Chemin du bonheur :
"La
tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu’on ne peut pas
exprimer ses propres croyances. Cela veut dire par contre que chercher à
amoindrir ou à attaquer la foi ou les croyances d’un autre a
invariablement été un chemin rapide vers les ennuis."
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