Le sociologue italien, Massimo Introvigne explique, dans son article intitulé "France : Comment les « victimes » des « sectes » sont fabriquées", comment retourner sa veste pour protéger ses intérêts.
Une femme accusée d’être une
« prédatrice sexuelle sectaire » a été maintenue en prison jusqu’à ce
qu’elle accepte de se déclarer « victime » de la « gourelle » et
devienne conférencière anti-sectes.
[...] Comme dans beaucoup d’autres cas, la « gourelle », Françoise Dercle, a d’abord été dénoncée par une organisation privée anti-sectes.
Le groupe a été perquisitionné le 27 juin 2007. La stratégie utilisée
consistait à placer tous les membres, considérés comme des « victimes »
de la « gourelle », en garde à vue, comme ce sera le cas en 2023 dans l’affaire MISA. Un officier de police a expliqué que cette mesure avait été recommandée par des psychiatres anti-sectes.
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