lundi 2 juin 2014

Le respect pour tous, religieux ou non

L'article Parler religion avec respect paru dans le Quotidien du Luxembourg, évoque un séminaire qui avait placé la religion et son enseignement au centre du débat. Jean-Louis Zeien, coorganisateur, s'est dit satisfait de la tolérance qui y régnait. 

La place de la religion dans la société, les différentes manières de l'enseigner en Europe ont été les thèmes abordés. Tour d'horizon avec Jean-Louis Zeien, président de la commission des programmes pour l'enseignement religieux.  [...]  

« Il s'agit quand même d'un thème qui est toujours sujet à beaucoup d'émotion et de controverses, mais j'ai particulièrement apprécié la discussion, car elle a été menée sur un ton de tolérance. Il régnait un climat de respect et si on veut propager des valeurs, la qualité du débat est un indicateur de ce que je veux bien promouvoir», déclare Jean-Louis Zeien, président de la commission des programmes pour l'enseignement religieux, coorganisateur du séminaire avec l'Institut de pédagogie religieuse, en collaboration avec l'université du Luxembourg.  [...]  

Évidemment il fallait s'attendre à des controverses mais encore une fois, l'organisateur souligne le très bon climat qui régnait dans la salle : «Je ne partage pas l'opinion de l'autre mais je respecte l'autre dans la discussion. Je sais très bien qu'il existe des gens qui ont des difficultés avec la religion. Ils ont eu probablement un vécu assez lourd et il faut le prendre en compte et surtout très au sérieux», poursuit Jean-Louis Zeien. [...]

On part des interrogations des élèves et c'est aussi la nouvelle base de l'enseignement religieux au Luxembourg.   [...] 

«Au niveau européen, il n'y a presque pas de pays qui ont opté pour écarter l'enseignement religieux à part la France, l'Albanie et la Slovaquie. La plupart des pays européens offrent le choix», précise notre interlocuteur.  [...] 

«Si je vais chez un docteur qui me soigne mal, est-ce que je vais dire que la médecine est nulle? Je peux être critique envers une certaine direction de la médecine mais dire que la médecine en soi est mauvaise c'est une autre chose», conclut-il.

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