jeudi 28 mai 2015

La crise religieuse, la crise scolaire, autre crise... ?

A LIRE:

Dans son dernier essai "Qui est Charlie ? Sociologie d’une crise religieuse" (Seuil), l'anthropologue revient sur les événements qui ont suivi les attentats de janvier. Et dénonce avec virulence “l’imposture” des manifestations.
"Qui est Charlie ?" Cinq citations pour comprendre le livre controversé d'Emmanuel Todd

Qui sommes-nous vraiment, nous qui avons affiché une telle détermination dans le refus de la violence aveugle et notre foi dans la République le 11 janvier dernier ?
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La France doit-elle vraiment continuer de maltraiter sa jeunesse, rejeter à la périphérie de ses villes les enfants d’immigrés, reléguer au fond de ses départements ses classes populaires, diaboliser l’islam, nourrir un antisémitisme de plus en plus menaçant ?
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"Comment faire des petits soldats obéissants ?" 

C’est toujours la faute à l’école…

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Depuis janvier, le président de la République, le premier ministre et la ministre de l’éducation nationale ont tour à tour entonné cette petite ritournelle : au nombre des causes majeures des attentats, la faillite de l’école, qui ne défendrait plus les valeurs de la laïcité, de la République, du respect de l’autorité. La preuve ? Des enfants auraient refusé d’observer la minute de silence décrétée au lendemain du drame de Charlie Hebdo.
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« Oui, l’école est en première ligne. Elle sera ferme pour sanctionner », renchérit la ministre de l’éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, qui annonce une semaine plus tard la création d’une brigade de mille formateurs aguerris...
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L'humaniste Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, avait constaté que l’échec de nos systèmes éducatifs commença dans les années 50. L’introduction de la psychologie expérimentale dans les salles de classe en était la cause. Puis, cet échec continua avec la transformation progressive des écoles, qui passèrent d’institutions d’apprentissage à des centres de thérapie.
Les enfants ne savaient plus lire ni écrire. Mais ce fait était considéré moins important que ce qu’ils ressentaient à propos de leur analphabétisme. Les trois bases de l’enseignement (lecture, écriture, arithmétique) allaient bientôt être remplacées par « l’éducation des valeurs », « la préparation au respect de soi » et « l’éducation fondée sur le résultat », et nos statistiques scolaires s’effondrèrent.
Dès 1938, dans une lettre au doyen d’une université, Ron Hubbard critiqua l’éducation de masse qui produisait des « esprits sclérosés, encombrés de faits. On ne leur enseignait pas à penser ou à étudier, fit-il remarquer, mais on les gavait de faits sans relations entre eux, aussi obtus ou inutiles soient-ils ». 
Il mit au point des méthodes appelées "La technologie de l’étude", technologie précise dont chacun peut se servir pour apprendre un sujet ou acquérir un nouveau savoir-faire.
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