lundi 25 juillet 2016

Dérapage et dérive d'une instance ministérielle

Résumé de l'article : Lutte contre toutes les « sectes » : les raisons d’un fiasco

- La politique "antisecte" de la France est un fiasco car les mouvements qu'elle prétend combattre prolifèrent
- Elle amalgame mouvements meurtriers et pacifiques sous le même vocable en s'acharnant sur les pacifiques (Nouvel Age, développement personnel...), laissant les autres prospérer
- Elle repose sur un concept, le lavage du cerveau ("l'abus de personne en état de sujétion psychologique"), qui n'est pas démontré scientifiquement
-  Réduites à l'état de "victimes", les personnes "sorties de sectes" n'ont pas la possibilité d'une reconstruction fondée sur la vérité psychologique et relationnelle
- En prétendant dire qui est "secte" et pas "secte", cette politique entretient la passivité et la naïveté du public
- Elle délaisse complètement la prévention qui permettrait de développer l'esprit critique et d'accompagner les personnes à risque ou fragiles
- Dans le cas des groupes pacifiques, elle a toujours préféré la répression arbitraire à la recherche de médiation.

Contreproductive et dangereuse, la politique du gouvernement français est un échec, de l’aveu même de l’ancien président de la Miviludes, l’instance interministérielle chargée de la lutte contre les « sectes » et les dérives « sectaires » : Georges Fenech confessait lui-même être dépassé.

Les « sectes » en effet se multiplient. Le mot englobe des formes extrêmement variées, toutes mises dans le même sac. Elles peuvent être ouvertement criminelles (Daech, Boko Haram…) ou supposées être des arnaques (scientologie, médecines douces…). Quoiqu'il en soit, meurtriers ou pacifiques, les « mouvements à caractère sectaire », selon la terminologie consacrée, prolifèrent et prospèrent.
[...]


L'humaniste Ron Hubbard a écrit : « Les relations humaines ne peuvent s’édifier que sur une base solide. La tolérance en est une. Lorsqu’on voit les massacres et la souffrance causés par l’intolérance religieuse tout au long de l’histoire de l’Homme depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, on peut voir que l’intolérance entraîne des activités très antisurvie. La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu’on ne peut pas exprimer ses propres croyances. Cela veut dire par contre que chercher à amoindrir ou à attaquer la foi ou les croyances d’un autre a invariablement été un chemin rapide vers les ennuis. » Extrait du livre Le Chemin du bonheur, chapitre 18. Respectez les croyances religieuses d'autrui.

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