L'article intitulé "La Justice sanctionne des accusations non fondées de la Miviludes", du 28 avril et écrite par un journaliste indépendant, apporte quelques éclaircissements sur les manquements constatés de cette institution.
"Coup sur coup, deux décisions de justice sont venues sanctionner la
Miviludes, ce ministère chargé de lutter contre les « dérives sectaires
». Elles lui ordonnent de retirer la fasciathérapie ainsi que la
médecine anthroposophique du rapport « Santé et dérives sectaires »
qu’elle avait publié en 2012.
Si mes confrères avaient fait correctement leur travail, ils auraient
demandé à la Miviludes, Mission interministérielle de vigilance et de
lutte contre les dérives sectaires, de justifier précisément les
accusations qu’elle porte régulièrement contre des minorités
spirituelles et des médecines douces. Ils auraient pu alors constater
que la plupart de ses incriminations n’étaient pas fondées. Mais comme
les médias suivent aveuglément, depuis son existence, les ukases de
cette instance placée auprès du premier ministre, celle-ci a pu dire et
écrire n’importe quoi pour dénigrer ces approches « différentes ».
Jusqu’à fabriquer de toute pièce contre elles des griefs alarmants.
...
Pointés du doigt arbitrairement dans le guide "Santé et dérives
sectaires" de la Miviludes (2012), les professionnels de la
fasciathérapie ont attaqué ce service et obtenu gain de cause par un
arrêt du 7 décembre 2017 : l’instance doit supprimer la référence à la
fasciathérapie de son guide. Voir l’interview d’Anouk Serre, présidente de Fascia France.
Plus récemment, le 20 avril 2018, le tribunal administratif de Paris a
« enjoint au premier ministre de retirer la médecine anthroposophique
de la liste des médecines à dérive sectaire [de ce même guide] et de
publier sur le site de la Miviludes et sur l’ensemble des supports de
communication du gouvernement un communiqué en ce sens »."
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En savoir plus:https://www.francetvinfo.fr/sante/affaires/la-medecine-anthroposophique-n-est-pas-une-methode-a-risques-sectaires-selon-la-justice_2726701.html
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Un petit rappel d'une situation où la Miviludes a cherché à influencer les magistrats pour qu'ils aient des préjugés sur la Scientologie et le 24 novembre 2015, la Cour d’appel de Paris avait condamné
l’Etat français à verser 35 000 euros à l’Association Spirituelle de
l’Eglise de Scientologie-Celebrity Centre et quatre de ses membres pour
déni de justice et faute lourde.
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