Publié sur le site Ouvertures.net, en voici la teneur:
Neelam Makhija : soupçonné à tort d’être un guru indien, il fait deux mois de prison préventive
Ingénieur indo-canadien en retraite, Neelam Makhija, 71 ans, passe deux mois en prison et est retenu contre son gré en France pendant deux ans et demi. Son crime, être un ami d’une coach qui y animait, une fois par an, des séminaires de méditation ! Malgré son innocence reconnue devant le tribunal, il ne parvient pas à obtenir réparation (financière, morale) des préjudices subis.
Entre 2010 et 2014, il rend plusieurs visites en France à son amie canadienne Cécile Tousignant, qu’il connaît depuis 2007. Elle est coach de vie et professeur de méditation inspirés d’un maître indien[1] (en France et au Québec). Celle-ci invite son ami à participer à trois de ses stages de méditation d’une durée respective de 2, 4 et 7 jours.
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Descente de gendarmerie
24 novembre 2014, M. Makhija est à Fontainebleau avec un petit groupe de 6-7 personnes en méditation quand une escouade de gendarmerie surgit à 7h du matin dans la maison privée où Cécile Tousignant anime un stage. Elle arrête Mme Tousignant et son ami ainsi que deux autres participants. Elle intervient suite au « signalement » auprès du Centre contre les manipulations mentales (CCMM) déposé par le père d’une de ses anciennes élèves. Les gendarmes, environ une vingtaine, tous armés, se comportent comme pour sauver les stagiaires d’un grave danger imminent.
« Ce sont les gendarmes qui nous ont manipulés »
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« J’espère que le pouvoir politique en place examinera de près le prix payé par la dégradation de l’image de la France dans le monde en raison de son soutien à des instances comme la Miviludes. »
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Pour appuyer cet article, la Miviludes vient de publier un communiqué le 19 juillet 2018 disant :
La commission d’enquête sénatoriale présidée par Monsieur Bernard Cazeau et dont la rapporteure est Madame Sylvie Goy-Chavent vient de publier un rapport sous le titre « L’organisation et les moyens des services de l’Etat pour faire face à l’évolution de la menace terroriste » (rapport n° 639).
Celui-ci comporte des propositions de mesures visant à améliorer le dispositif actuellement en place. La mesure n° 46 a particulièrement attiré l’attention de la Miviludes, qui souhaite par ce communiqué apporter quelques précisions.
- Conformément à la circulaire du Premier ministre du 25 mai 2005, les listes de sectes publiées lors des commissions d’enquête parlementaires de 1995 et 1999 n’ont plus aujourd’hui qu’une valeur historique. L’établissement d’un tel document ne saurait emporter aucune conséquence de nature juridique et serait contraire aux principes constitutionnels.
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