Article écrit par Willy Fautré, directeur de Human Rights Without Frontiers
HRWF (12.05.2025) – Suite à la dénonciation publique de plusieurs condamnations de groupes anti-sectes par les tribunaux français, l’une d’entre elles se fait passer pour victime de harcèlement judiciaire indû par des sectes ou leurs amis et déclare sa mission de mise en garde contre les sectes être soutenue par le Parlement européen. C’est faux. Un simple coup d’œil aux références indiquées permet de voir que le Parlement européen ne dit rien à ce sujet.
Allégations de soutien du Parlement européen
Dans un communiqué daté du 28 avril 2025, l’UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes) « s’inquiète de la multiplication de publications visant à jeter le discrédit sur les acteurs engagés dans la lutte contre les dérives sectaires, qu’il s’agisse d’associations, de la MIVILUDES, ou d’instances européennes de prévention. »
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À aucun moment cette résolution ne cible spécifiquement la prévention des dérives sectaires, ni ne mentionne des groupes “à visée spirituelle ou idéologique”. Le champ d’application porte sur : journalistes, ONG, universitaires et société civile.
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L’UNADFI, qui plus est, est actuellement sous le coup d’une enquête préliminaire du Parquet National Financier pour des soupçons de malversations financières liées à la distribution de subventions par la Miviludes ces dernières années. Ces subventions pharaoniques attribués à quelques associations antisectes ont déjà fait l’objet d’une saisine de la Chambre du Contentieux par le Procureur général près la Cour des Comptes. D’après le président de ladite Cour des Comptes Pierre Moscovici, la Chambre du contentieux va désormais instruire « et éventuellement juger et condamner qui de droit », pour une affaire qu’il considère comme « une affaire grave ».
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