mardi 19 avril 2016

Oui à l'information mais laquelle ?

Dans un article du journal Ouest France publié le 9 avril 2016, le commandant Bonnet représentant de la Miviludes déclare :
« À choisir entre une addiction aux drogues dures ou une addiction aux mouvements sectaires, je prends l'addiction aux drogues dures. Et je suis sincère. Parce que là, au moins, on sait quoi faire. »

Suite aux propos du commandant Bonnet (membre de la Miviludes), nous avons reçu ce courrier que nous publions :

Oui à l'information MAIS... laquelle ?

En lisant dans Ouest France l'article "contre les sectes..." du 9 avril 2016, je m'interroge sur la tendance actuelle d'exposer quelque chose avec des mots incompréhensibles pour la plupart des gens, volontairement ou pas.

Voyons par exemple dans l'article cité ci-dessus : le mot "secte", on en fait des gorges chaudes alors qu'en bon français une secte, c'est juste un groupe de personnes professant une même doctrine. Point.(cf Larousse) Autrement dit : toutes les religions sont des sectes !! or la liberté de religion, la liberté de pensée existent (encore), fort heureusement.
[...]
Une dernière chose par rapport à cet article et pas des moindres : que le commandant Bonnet, conseiller de sécurité au gouvernement soit démuni devant les modes de pensées diverses des Hommes, cela peut se comprendre car ce n'est pas son domaine mais quand il affirme choisir — et on ne peut choisir qu'entre deux choses que l'on connait — "l'addiction aux drogues dures" []Parce que là au moins, on sait quoi faire" montre une méconnaissance totale aussi du second sujet parce que, là dessus non plus, le gouvernement ne sait pas quoi faire à part maintenir les drogués dans des salles de shoot jusqu'à ce que mort s'en suive. Seuls quelques groupes ont réussi dans le domaine de la réhabilitation des toxicomanes. Mais, ceux-là sont attaqués comme "sectes". Dites-nous pourquoi ?

Source : Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience

Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie a écrit le livre Le chemin du bonheur, voici un extrait du chapitre 18. Respectez les croyances religieuses d'autrui : « [...] Le conseil le plus sûr que l'on puisse donner à quelqu'un sur ce sujet est de lui dire simplement de revendiquer le droit à la croyance de son choix. Toute personne est libre de chercher à faire accepter sa foi. [...] Depuis l'apparition de la race humaine sur notre planète, l'Homme a retiré beaucoup de réconfort et de joie de ses religions. [...] »

mardi 12 avril 2016

« Sectes » et vocabulaire : une manipulation journalistique généralisée

Il ne se passe pas une semaine sans qu’un média national ou local ne sorte une affaire de «secte», donnant ainsi l’impression, comme aimait le dire l’ancien président de la Miviludes, d’un véritable «fléau». Cet article décrypte la manipulation opérée par la plupart de mes confrères pour entretenir frauduleusement cette paranoïa.

La plupart des journalistes, en France, emploient de façon illégale le mot «secte», terme infamant et qui fait très peur à tous. Ainsi, dans sa dernière édition, Tribune de Lyon offre à ses lecteurs une «enquête sur les sectes les plus actives à Lyon». Dans le chapeau introductif, le journaliste écrit : «De l’Église de scientologie aux Témoins de Jéhovah (TJ), les principales organisations reconnues comme "sectes" par l’État sont bien présentes dans l’agglomération».

Dans le corps de l’article, pour contredire le porte-parole des TJ à Lyon qui déclare que «l’appellation "secte" n’est plus valable, car nous sommes enregistrés sous le statut d’association», le journaliste n’oppose aucune dérive constatée, ni même aucun fait délictueux supposé. Non, il lui suffit de rétorquer, en lieu d’argument définitif : «Et pourtant, les Témoins sont toujours considérés comme une secte par l’État». Et la messe est dite !

Pourtant, le mot «secte» ne devrait plus avoir cours, du moins pour qualifier en France tous ces mouvements pacifiques qui ont autant le droit d’exister que n’importe quel autre groupement de citoyens.

Atteinte à la liberté de croyance

[...] Les journalistes, apparemment, ne s’estiment pas tenus par une rigueur langagière qui leur compliquerait le travail. Car ils seraient obligés d’être précis et factuels et d’enquêter eux-mêmes sur le terrain, au lieu de se contenter de s’appuyer sur l’autorité de la parole publique, en fait sur la propagande des «antisectes» officiels ou autoproclamés. [...]

«Rapport dépourvu de valeur juridique»

[...] Le 27 mai 2005, M. Raffarin, alors premier ministre, publiait une circulaire «relative à la lutte contre les dérives sectaires». Il y précisait : «Aussi a-t-il été décidé, plutôt que de mettre certains groupements à l'index, d’exercer une vigilance particulière sur toute organisation qui paraît exercer une emprise dangereuse pour la liberté individuelle de ses membres». Et il terminait en disant que «le recours à des listes de groupements sera évité au profit de l'utilisation de faisceaux de critères».
[...]


Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie et auteur du Chemin du bonheur, a écrit : «[...] La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu'on ne peut pas exprimer ses propres croyances. Cela veut dire par contre que chercher à amoindrir ou à attaquer la foi ou les croyances d'un autre a invariablement été un chemin rapide vers les ennuis. [...] Toute personne est libre de chercher à faire accepter sa foi. [...]»

lundi 4 avril 2016

Vers un desaveu de la politique nationale française antisectes

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les pouvoirs publics, c’est à dire tous les gouvernements qui se sont succédé depuis 1974 (date de création de la première ADFI à Rennes), n’ont pas fait preuve d’une grande clairvoyance en matière de dérives sectaires.

La France au théâtre de Guignol
Trop préoccupés par l’existence et le développement de groupements minoritaires pacifiques, nos responsables politiques ont été frappés de cécité (ou de lâcheté), s’agissant de l’apparition des dérives sectaires djihadistes.

Pendant que la France se livrait à une véritable guerre civile contre des minorités spirituelles et religieuses, guerre étendue par la suite aux thérapies et modes alimentaires, et mobilisait pour cette «noble cause» les médias, les fonds publics, les parlementaires (4 commissions d’enquête sur les sectes), l’Hydre djihadiste montait, grandissait, menaçait et gangrénait toute la société. [...]

Dans le même temps, les minorités pacifiques : Témoins de Jéhovah, Scientologues, Rosicruciens… étaient mises au pilori, trainées dans la boue, accusées de tous les maux de la société, leurs membres victimes de licenciements abusifs… Georges Fenech, grand pourfendeur de sectes devant l’Eternel, procédait à des perquisitions de choc au sein de communautés particulièrement dociles, le tout bien évidemment sous la haute protection de plusieurs dizaines de gendarmes chargés d’assurer sa sécurité, qui on le conçoit, était particulièrement menacée…

Aujourd’hui, sous la pression des attentats terroristes et des interrogations des Français, la classe politique semble vouloir faire son mea culpa. Expliquons-nous !

Le 21 mars dernier, les députés ont décidé de créer une « Commission d’enquête parlementaire ». Rien de nouveau me direz-vous. Nous le savons tous, en France quand on veut enterrer un problème, on nomme une commission d’enquête.

La nouveauté porte sur le point suivant : cette commission est chargée d’établir « un diagnostic sans concession » sur « la façon dont le pays lutte contre les sectes depuis le début des années 80 jusqu’à aujourd’hui

« Sans concession » avez-vous dit ? Le « diagnostic », s’il est honnête, sera inévitablement un réquisitoire car la politique nationale française sur les sectes, que la France présente, en toute modestie, comme modèle à la communauté internationale, est un fiasco complet. Tous les efforts déployés en ce domaine depuis plus de trente ans ont été inutiles, stériles, coûteux et à la limite anticonstitutionnels compte tenu du principe de laïcité... [...]


Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, a écrit le texte L'influence religieuse dans la société, en voici un extrait : « [...] Une société est capable de survivre des milliers d'années, à moins d'être attaquée de l'intérieur ou de l'extérieur par des forces hostiles. Quand de telles attaques ont lieu, elles ont pour premières cibles les dieux et héros religieux et nationaux, les dirigeants potentiels, le respect de soi et l'intégrité de ses membres. Parmi les attaques que subit une culture, la plus grave est probablement celle qui est dirigée contre son expérience religieuse. Là où l'on peut détruire ou saper les institutions religieuses, on peut très rapidement renverser et anéantir la substance même de la société. La religion constitue le premier sens de la communauté.[...] »