jeudi 14 août 2025

Italie : victoire de la Soka Gakkai contre une association anti-secte

Une association italienne défendant soi-disant les victimes des "sectes" (AIVS) ne se limite pas qu'à la défense mais abuse de son pouvoir pour diffamer des mouvements religieux .

Cette fois, la justice italienne a tranché et l’Institut Bouddhiste Italien Soka Gakkai (IBISG) a gagné contre cette association (Associazione Italiana Vittime delle Sette - AIVS).

En effet, une décision a été rendue le 16 juin 2025 par le Tribunal civil de Florence qui a donné raison à la Soka Gakkai. 


 

 

 

 

 

 

Voici l'histoire : 

"L’affaire, à l’origine, porte sur une série de publications réalisées entre 2021 et 2023 par l’AIVS, sur ses réseaux sociaux et dans des médias nationaux, dans lesquelles l’organisation qualifiait la Soka Gakkai de « secte coercitive », l’accusait d’infiltrations au sein des institutions italiennes et suggérait que son accès à la répartition du 8 pour 1000 – dispositif fiscal permettant aux contribuables de financer des confessions religieuses reconnues – aurait été acquis par des manœuvres occultes impliquant notamment l’ancien président du Conseil Matteo Renzi..." 

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Et un coup de massue de plus destinée à la Miviludes

La série des condamnations continue pour cette officine gouvernementale appelée la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). 

Abritée dans les locaux du ministère de l'Intérieur, elle est supposée surveiller, prévenir et bien sûr signaler une quelconque dérive sectaire. Encore faut-il s'entendre sur les 2 mots "dérives" et "sectaires". 

L'article intitulé La MIVILUDES submergée par les condamnations judiciaires, que vous pourrez lire en entier en cliquant sur le lien, relate une situation qui a tendance à se répéter.

En effet, la MIVILUDES a une fâcheuse tendance à gonfler ses rapports avec des commentaires jugés diffamatoires, inexacts, discriminatoires et contraires à la liberté religieuse par les victimes en question.

 Le Tribunal  administratif de Paris a donné raison à la Fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah de France (FCTJF) pour que certains commentaires soient supprimés dans le rapport 2021.

Il s'avère que "certains passages du rapport de la MIVILUDES se fondaient exclusivement sur un ou deux témoignages, souvent anonymes ou non clairement sourcés, anciens (parfois plus de 20 ans), non corroborés par d'autres éléments matériels ou objectifs, émanant de personnes ayant quitté le mouvement depuis longtemps et qui ne se présentaient pas comme témoins directs des événements qu'elles décrivaient," selon les propos du tribunal évoqués à plusieurs reprises.  

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lundi 30 juin 2025

Les frais du contribuble détourné au profit d'une association non fiable

Dans l'article intitulé "Subvention MIVILUDES : le grand détournement numérique de l’UNADFI, la liberté de religion ou de conviction se fait à présent au frais du contribuable. Comment cela est-il possible ?  

Depuis janvier 2024, l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu (UNADFI) bénéficie d’une subvention de 150 000 euros, gracieusement accordée par la MIVILUDES. Officiellement, cette manne publique est censée financer un projet de « numérisation et partage de la documentation » de l’association, dont on nous vante le caractère patrimonial. Mais à y regarder de plus près, l’opération sent surtout le recyclage budgétaire, l’habillage technocratique et l’opacité comptable. 
 
 
 
Le projet, pourtant simple sur le papier – scanner des documents internes pour les mettre à disposition sur une plateforme numérique sécurisée – se révèle faramineusement coûteux : 150 000 euros, puisés dans les contributions des contribuables, pour un accès limité à… 150 personnes. Soit 1 000 euros par utilisateur pour consulter des PDF. Et attention : les heureux élus seront triés selon des critères « rigoureux » que l’association n’a pas jugé bon de détailler. À ce niveau d’absurde, Kafka aurait levé les bras.
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Et comme l’association n’aime pas devoir de l’argent à l’Etat, ce qui est tout à son honneur, elle se fait payer aussi ses impôts par la subvention, pour une somme de 5 221,00 €.

Mais ce n’est pas tout. L’association affiche un déficit de 315 706 euros en 2022 et encore 79 624 euros en 2023. Elle survit quasi exclusivement grâce aux subventions de la MIVILUDES. Dans ces conditions, le projet de numérisation ressemble davantage à un prétexte pour injecter du cash frais et masquer la banqueroute annoncée.

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