lundi 30 juin 2025

Les frais du contribuble détourné au profit d'une association non fiable

Dans l'article intitulé "Subvention MIVILUDES : le grand détournement numérique de l’UNADFI, la liberté de religion ou de conviction se fait à présent au frais du contribuable. Comment cela est-il possible ?  

Depuis janvier 2024, l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu (UNADFI) bénéficie d’une subvention de 150 000 euros, gracieusement accordée par la MIVILUDES. Officiellement, cette manne publique est censée financer un projet de « numérisation et partage de la documentation » de l’association, dont on nous vante le caractère patrimonial. Mais à y regarder de plus près, l’opération sent surtout le recyclage budgétaire, l’habillage technocratique et l’opacité comptable. 
 
 
 
Le projet, pourtant simple sur le papier – scanner des documents internes pour les mettre à disposition sur une plateforme numérique sécurisée – se révèle faramineusement coûteux : 150 000 euros, puisés dans les contributions des contribuables, pour un accès limité à… 150 personnes. Soit 1 000 euros par utilisateur pour consulter des PDF. Et attention : les heureux élus seront triés selon des critères « rigoureux » que l’association n’a pas jugé bon de détailler. À ce niveau d’absurde, Kafka aurait levé les bras.
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Et comme l’association n’aime pas devoir de l’argent à l’Etat, ce qui est tout à son honneur, elle se fait payer aussi ses impôts par la subvention, pour une somme de 5 221,00 €.

Mais ce n’est pas tout. L’association affiche un déficit de 315 706 euros en 2022 et encore 79 624 euros en 2023. Elle survit quasi exclusivement grâce aux subventions de la MIVILUDES. Dans ces conditions, le projet de numérisation ressemble davantage à un prétexte pour injecter du cash frais et masquer la banqueroute annoncée.

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vendredi 30 mai 2025

Inauguration d'une nouvelle Eglise de Scientology en Afrique du Sud

Le 6 avril 2025, Au cœur de la baie Nelson Mandela, à GQEBERHA, AFRIQUE DU SUD — Là où les rues pavées rencontrent la mer balayée par les vents, un gratte-ciel presque centenaire, autrefois délavé par le temps, brille désormais d'un nouvel éclat. Par un dimanche après-midi lumineux à Gqeberha, anciennement Port Elizabeth, la place historique du marché a été en fête lorsque l'Eglise de Scientology a inauguré sa toute nouvelle Organisation Idéale, un événement qui allie une signification spirituelle à une déclaration retentissante d’engagement social.

Sous le ciel bleu de la Sunshine Coast, en Afrique du Sud, des danseurs traditionnels et le rythme des djembés ont accueilli des milliers de personnes venues assister à ce qui est salué comme un événement marquant, tant sur le plan architectural que sur le plan humain. L'inauguration de l'Église Idéale de Scientology du Cap-Oriental marque plus que la restauration d’un édifice physique, il signale la résurgence d’une vision enracinée dans l’aide, la guérison et l’espoir.

Une vision réalisée, un héritage restauré

Avec les dirigeants civiques, les résidents et Scientologistes présents, la cérémonie a été présidée par M. David Miscavige, chef ecclésiastique de l'Église de Scientology s'adressant à une foule enthousiaste, Miscavige a qualifié ce moment de « réalisation de l'appel toujours présent de l'Afrique à la liberté », établissant un puissant parallèle entre la lutte de la nation pour la libération et la mission spirituelle de Scientology.

Le bâtiment lui-même – un joyau Art déco ressuscité après 50,000 heures de restauration méticuleuse – est aujourd'hui un monument imposant de dix étages qui ancre le paysage historique de Market Square. « Vous avez transformé des citrons en limonade », a déclaré M. Graham Taylor, président de la Société historique de Port Elizabeth, saluant l'engagement de l'Église en faveur de la préservation du patrimoine local. « C'est la contribution la plus importante à notre infrastructure sociale depuis plus de 50 ans, voire jamais. »   [...] 

 

Le Prince Sonwabile Ndamase, dont la famille a été personnellement aidée par les ministres bénévoles de Scientology pendant la pandémie a déclaré : « Vous êtes allés dans nos villages, nos townships, nos villes, partout. Votre présence a montré à chaque Sud-Africain que, véritablement, On peut faire quelque chose à ce sujet. »

 

 

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mercredi 28 mai 2025

Fake News d’une organisation anti-sectes revendiquant à tort le soutien de l’UE

Article écrit par Willy Fautré, directeur de Human Rights Without Frontiers

HRWF (12.05.2025) – Suite à la dénonciation publique de plusieurs condamnations de groupes anti-sectes par les tribunaux français, l’une d’entre elles se fait passer pour victime de harcèlement judiciaire indû par des sectes ou leurs amis et déclare sa mission de mise en garde contre les sectes être soutenue par le Parlement européen. C’est faux. Un simple coup d’œil aux références indiquées permet de voir que le Parlement européen ne dit rien à ce sujet.

Allégations de soutien du Parlement européen

Dans un communiqué daté du 28 avril 2025, l’UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes) « s’inquiète de la multiplication de publications visant à jeter le discrédit sur les acteurs engagés dans la lutte contre les dérives sectaires, qu’il s’agisse d’associations, de la MIVILUDES, ou d’instances européennes de prévention. »

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À aucun moment cette résolution ne cible spécifiquement la prévention des dérives sectaires, ni ne mentionne des groupes à visée spirituelle ou idéologique”. Le champ d’application porte sur : journalistes, ONG, universitaires et société civile. 

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L’UNADFI, qui plus est, est actuellement sous le coup d’une enquête préliminaire du Parquet National Financier pour des soupçons de malversations financières liées à la distribution de subventions par la Miviludes ces dernières années. Ces subventions pharaoniques attribués à quelques associations antisectes ont déjà fait l’objet d’une saisine de la Chambre du Contentieux par le Procureur général près la Cour des Comptes. D’après le président de ladite Cour des Comptes Pierre Moscovici, la Chambre du contentieux va désormais instruire « et éventuellement juger et condamner qui de droit », pour une affaire qu’il considère comme « une affaire grave ».

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