Une dimension spirituelle manquante
29 décembre 2014
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Jean-Marc Girard Jonquière, le 25 décembre 2014 |
Actualités en société
"Le manque de respect généralisé, l’intégrité de plus en plus déficiente, le devoir de respecter ses engagements et sa parole donnée, la maîtrise de soi qui semble être devenue une exception à la règle, prendre le temps de réfléchir avant de parler, douceur, gentillesse, sympathie, ne sont que quelques-unes des règles bafouées qui aujourd’hui semblent faire partie d’une autre époque. La société craque de tous bords tous côtés, les jeunes sont perdus comme jamais, tout va à une vitesse effrénée où il n’y a pas de place pour la méditation et le retour sur sa vie. Les jeunes aujourd’hui sont abreuvés de connaissances comme jamais dans l’histoire de l’humanité, ont une intelligence nettement plus aiguisée, sans aucune comparaison possible avec ceux de ma génération, et, pourtant, jamais nous n’avons vu autant de détresse à tous les coins de rue. Jamais, dans l’histoire de l’humanité, nous n’avons eu autant de spécialistes de toutes sortes (psychologues, travailleurs de rue, médicaments, etc.) pour aider les personnes en difficulté, les comprendre, jamais n’avons-nous été autant débordés par les problèmes psychologiques qui minent notre Québec.
En ce temps des Fêtes, il serait peut-être temps de comprendre que la dimension spirituelle fait partie de la solution de l’humanité et qu’on ne peut y échapper sans une connexion avec l’Être suprême, sans un retour sur notre provenance. L’être humain est condamné a s’étourdir et à se perdre dans des chemins sinueux qui, un jour ou l’autre, vont le rattraper, qu’il le veuille ou non. C’est un passage obligé : malheureusement et généralement, il faut frapper un mur pour comprendre cela. L’être humain a une destinée finale, la dimension spirituelle amenant une paix intérieure qui ne s’achète pas mais qui, au contraire, s’approfondit dans le silence et la réflexion. S’obstiner à ne pas reconnaître ce fait nous enfonce dans une direction qui, loin d’être bonne pour nous collectivement, nous dirige vers le chaos et les déchirements. Plus on attend, plus le virage sera difficile à faire. La naissance et la résurrection du Christ ont une signification profonde et sont d’une importance capitale pour l’être humain et son avenir. Peut-être serait-il temps de le redécouvrir pour notre plus grand bien à tous, sans exception."
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De nombreux commentaires très intéressants suivent cette lettre et on voit bien que là où se situent les discordes, il n'y a pas la même conception et donc définition des mots.
De nombreuses religions et philosophies considèrent l’Homme comme un être spirituel, pas simplement comme un corps. Ceci bien évidemment est bien différent de l’opinion scientifique actuelle qui voit en l’Homme un objet matériel, un amalgame complexe de composantes chimiques et de mécanismes d’excitation-réflexe. Comme pour la Scientologie, l’Homme ne progresse que dans la mesure où il conserve son intégrité, ses valeurs spirituelles, son honnêteté et sa dignité. En vérité, plus il abandonne ces qualités, plus il se dégrade. L’Homme est fondamentalement bon, il n’est pas dans sa nature de commettre des actes malfaisants, ce sont ses « expériences » qui l’y poussent. Il a également l’impulsion à exister en tant qu’Infini, appelé Dieu par certains, l'Etre suprême ou le Créateur par d'autres. Cette impulsion embrasse l’infini.
Comment définir une religion ?
Frank K. Flynn, docteur es lettres, professeur auxiliaire en études religieuses à l’Université de Washington à Saint Louis, Missouri, USA, l'a très bien évoqué dans son expertise.
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