Un tribunal administratif français reconnaît le caractère diffamatoire des déclarations de la MIVILUDES à l’encontre des Témoins de Jéhovah
Le tribunal administratif de Paris a jugé qu’« une erreur de fait » a été commise en déclarant que les Témoins de Jéhovah ne signalent pas les abus sexuels sur enfant aux autorités et qu’ils découragent leurs enfants de poursuivre de longues études.
La MIVILUDES, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, est un organisme étatique français controversé. Le 14 juin, cette dernière a perdu face aux Témoins de Jéhovah dans un procès qui s’est tenu au sein de la 6ème section du tribunal administratif de Paris. Les Témoins de Jéhovah ont mis en cause quatre déclarations (deux longues et deux courtes) contenues dans deux rapports de la MIVILUDES, celui de 2018-2020 et celui du 14 février 2021 intitulé « Lutte contre les dérives sectaires ». Les déclarations longues ont été jugées diffamatoires par le tribunal, contrairement aux déclarations courtes. Dans le cas où la MIVILUDES essaierait d’imiter la FECRIS, association antisecte privée, en revendiquant la victoire dans un procès qu’elle a en réalité perdu, une règle d’or permet de s’assurer de l’identité du vainqueur dans une affaire de diffamation. Il suffit de savoir qui doit payer les dommages et intérêts. Dans le cadre du procès parisien, le tribunal a demandé au gouvernement français d’indemniser les Témoins de Jéhovah, et non l’inverse.
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