mardi 19 octobre 2010

Conférence de l'OSCE à Varsovie

Il m'a semblé important de reproduire ci-dessous l’intervention au nom de l’Eglise de Scientologie dans le cadre de la conférence sur la dimension humaine. Conférence qui s’est tenue à Varsovie du 30 septembre au 8 octobre 2010 : (OSCE : Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe)

Je prends la parole au nom du Bureau Européen des droits de l’homme de l’Eglise de Scientologie. Je souhaite aujourd’hui attirer l’attention de votre Assemblée sur la situation des minorités religieuses en France, qui est particulièrement préoccupante. En effet, la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) a adopté et mis en œuvre une politique de répression des minorités religieuses qui contrevient non seulement aux accords d’Helsinki, mais aussi à la Convention européenne des droits de l’homme telle qu’interprétée par la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg.

Le 10 juin 2010, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu à l’unanimité un arrêt décisif en faveur de la liberté religieuse dans l’affaire Témoins de Jehovah de Moscou c. Russie dans lequel elle a clairement réaffirmé le droit de chacun de mener sa vie selon ses propres choix en fonction de ses croyances religieuses et en particulier le droit de s’impliquer dans des activités religieuses, quelle que soit la réticence des personnes non croyantes concernant les choix religieux de leurs proches.

La MIVILUDES, au lieu d’encourager le dialogue au sein des familles, utilise des lettres de personnes inquiètes quant au choix de vie de leurs proches membres de minorités religieuses pour : 1) classifier celles-ci comme « sectaires » sans enquête plus approfondie, 2) les stigmatiser dans les médias, 3) les inclure dans un référentiel mis à la disposition des magistrats, et 4) organiser des « descentes » dans les communautés visées.

En mai 2009, le Président de la MIVILUDES, M. Georges Fenech, a annoncé dans les médias la création d’un référentiel d’approximativement 600 « mouvements sectaires » établi sur la seule base de signalements ou de plaintes à l’encontre de mouvements de religion ou de conviction minoritaire. A ce jour et contrairement aux déclarations qui ont été faites à ce sujet, aucun accès au référentiel n’a été fourni aux groupes visés ; celui-ci a néanmoins été mis à disposition des magistrats et des services sociaux, ainsi que des élus locaux.

Le 1er septembre 2009, suivant une recommandation du président de la MIVILUDES, une unité de police spécialisée a été créée : la CAIMADES (Cellule d’Assistance et d’Intervention en Matière de Dérives Sectaires). Son principal objectif est d’inciter les forces de police et les magistrats français à réunir les éléments permettant de caractériser des infractions d’emprise mentale dans les affaires impliquant des minorités religieuses ou de conviction. La CAIMADES est assistée par des psychologues, des psychiatres et des associations antisectes pour que les adeptes soient pris en charge durant leur garde à vue, afin d’assurer leur « traitement » et prévenir la reconstitution de la communauté démantelée.

Sous prétexte que la MIVILUDES a reçu des lettres de personnes ou de familles inquiètes, M. Fenech a organisé des « visites » surprise musclées en compagnie des médias dans certaines communautés, visites qui ont été suivies par de graves accusations dans les média et la stigmatisation des groupes concernés.

Cette politique des autorités françaises viole les engagements pris par la France de respecter le droit à la liberté de religion ou de conscience et la liberté de s’associer pour pratiquer sa religion.

mardi 12 octobre 2010

La Journée mondiale contre la peine de mort devrait disparaître

Paris – Un Etat n’a pas le droit de tuer ses citoyens, or en 2009, 18 pays ont encore procédé à des exécutions. La Journée mondiale contre la peine de mort a été lancée le 10 octobre 2003 à l'initiative d'une série d'organisations, d’associations de juristes, de collectivités locales et de toutes sortes d'organisations attachées à la lutte contre la peine de mort et désirant unir leurs efforts de lobbying et d'action sur le plan international.

Samedi 9 octobre, des forces se sont mobilisées dans plusieurs villes de France et les bénévoles de l'association internationale « Des jeunes pour les Droits de l'Homme » (Youth for Human Rights) ont fait signer des centaines de pétitions aux passants prônant la nécessité de mettre une priorité à l’éducation des droits de l’homme dans les écoles.

Durant la conférence de l’OSCE à Varsovie qui s’est tenu il y a quelques jours, Mary Shuttleworth, Présidente de lassociation Youth for Human Rights International (YHRI), l’association internationale « Des jeunes pour les Droits de l'Homme », a déclaré que l’association « a été créée car des enquêtes ont montré que les gens dans les pays du monde entier y compris l’Europe, ne connaissaient pas la Déclaration universelle des Droits de l’Homme ou ce que sont leurs droits. Le but de l’association est d’éduquer les jeunes aux droits à partir de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. »

« Il est difficile d’imaginer qu’en 2010, il soit encore fait usage de moyens tels que la décapitation, la lapidation, la pendaison, l’électrocution ou encore l’injection létale… pour punir à raison ou à tort des êtres humains. Comme de nombreuses associations, nous avons fait face à des difficultés principalement dues à l'opposition de personnes qui usant de droits acquis se complaisent dans la discrimination et l'ignorance. Mais nous continuerons à mener notre campagne d’éducation à travers le monde quoiqu’il arrive, » a déclaré le représentant de l’antenne française.


« Les Droits de l'Homme doivent être un fait, non un rêve idéaliste, » déclarait l’humaniste, Ron Hubbard.

Pour plus d’information, visitez le site traduit en français et découvrez les différentes publications : www.youthforhumanrights.org

Contact presse :

Martine au 06.22.75.75.20 ou droitsdelhomme@gmail.com

mercredi 8 septembre 2010

Des jeunes et des défenseurs des droits de l’homme collaborent au Sommet de Genève

GENEVE – Les jeunes délégués de 30 pays dont la Suisse ont participé ce week-end, avec des défenseurs des droits de l’homme, au 7e Sommet annuel de l’association internationale des Jeunes pour les Droits de l'Homme ( Youth for Human Rights international - YHRI ), dont le but est de faire connaître largement la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations Unies et de la faire appliquer. Plus de 60 diplomates de l’ONU ont également pris part à cette manifestation qui a eu lieu au Palais des Nations Unies, à Genève.

Le Sommet a débuté par une procession des jeunes délégués portant chacun le drapeau de sa propre nation et par des souhaits de bienvenue adressés par M. Adalbert Nouga, administrateur et fondateur de Village Suisse ONG, Organisation non gouvernementale, dotée du statut consultatif ECOSOC aux Nations-Unies. Ce dernier a félicité les jeunes délégués pour leur engagement et l’association internationale des Jeunes pour les Droits de l’Homme pour sa promotion de la Déclaration universelle et son plaidoyer en faveur des droits de l’homme auprès de la jeunesse.

Fondée en 2001, l’association internationale des Jeunes pour les Droits de l’homme ( YHRI ) se consacre à promouvoir la tolérance et la paix en faisant connaître la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations-Unies, à savoir le premier document définissant les libertés fondamentales et les droits humains dans la Charte des Nations Unies. Ratifiée par l’Assemblée générale de l’ONU en 1948, la Déclaration a influencé les constitutions nationales, les traités, les lois et les institutions des droits de l’homme dans le monde entier.

De plus en plus populaire d'année en année, le Sommet a intéressé en 2010 près de 1000 postulants, qui ont soumis des textes sur les droits humains accompagnés de preuves de leur implication dans l’éducation aux droits de l’homme au cours de l’année dernière. Cet événement annuel fournit aux membres de YHRI l’occasion de se familiariser avec l’ONU et de partager leurs expériences dans la promotion de la déclaration. Cette année, une récente résolution de l’ONU proclamant août 2010-2011 l’ « année de la jeunesse » a aussi été honorée dans le cadre du Sommet.


L'ambassadrice pour la France, Lise Vieudrin, ainsi que la déléguée Marine Ramelli, ont eu grand plaisir à participer à ce 7ème sommet. De leur point de vue, ce sommet a confirmé l'importance de l'éducation de la Déclaration universelle des droits de l'Homme comme action primordiale pour gagner ce défi. « Il est très important que les jeunes du monde entier s'allient pour faire des droits de l'homme une réalité et pour promouvoir le message de la paix dans le monde entier. Le fait que tous les délégués se regroupent montre que les jeunes se soucient de plus en plus des droits qu'ils ont et veulent trouver des solutions pour mettre en place les droits de l'homme dans la société, pour créer ainsi une meilleure civilisation. Nous devons éduquer les gens, et en particulier les jeunes car se sont les adultes de demain, » s’exprime Lise.

Le Sommet comprenait aussi des présentations de chacun des jeunes délégués sur ses activités en matière de droits de l’homme, des communiqués des ONG actives dans les droits de l’homme, une table ronde sur un projet de résolution sur l’éducation aux droits de l’homme (discuté actuellement par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies) et la présentation du « Human Rights Advocate Award » visant à récompenser des contributions majeures à l’éducation aux droits de l’homme.

Le Sommet 2010 a été patronné par la Mission permanente de l’Ouganda à l’ONU, la Mission permanente d’Haïti à l’ONU, Village Suisse ONG, Les Amis des Nations-Unies, la Fondation Ariel Internationale, la Fondation Diaspora africaine et le Département des droits de l’homme de l'Eglise de Scientologie Internationale, qui a également sponsorisé la distribution de millions de matériaux d’éducation YHRI, y compris des messages d’utilité publique sur la Déclaration universelle et le film, L'histoire des droits de l'homme.

« Lorsque les Nations-Unies ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’Homme, peu après la Seconde Guerre Mondiale, un appel a été fait aux pays membres pour qu’ils la fassent largement connaître et veillent à ce qu'elle soit affichée, lue et exposée dans les écoles et les autres institutions de l’éducation, » a déclaré Dr Mary Shuttleworth, éducatrice et fondatrice de de l’association internationale Youth for Human Rights (des Jeunes pour les Droits de l'Homme). « Cela demeure la cause la plus vitale et le défi le plus important de notre époque. »

Pour plus d’information, visitez les sites : http://desjeunespourlesdroitsdelhomme.fr ou www.youthforhumanrights.org

Contact presse : Martine au 06 22 75 75 20 ou à droitsdelhomme@gmail.com