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vendredi 18 août 2017

Russie : une épuration religieuse à grande vitesse

HRWF, les Droits de l'Homme sans frontières, alertent l'Union Européenne


HRWF (11.08.2017) – Au nom du ‘concept de sécurité spirituelle’ et en se basant sur sa ‘législation anti-missionnaire’, la Russie viole l'un des droits les plus fondamentaux à la liberté religieuse qui a pourtant été pleinement reconnu par la CEDH (Cour Européenne des droits de l'homme) dans l'affaire Kokkinakis c. Grèce en 1993 : le droit de partager ses croyances avec son prochain.


Un rapport de Victoria Arnold publié le 9 août par Forum 18, remarquablement bien documenté, souligne que de nombreuses communautés religieuses et leurs membres sont actuellement persécutés et poursuivis en justice à une échelle sans équivalent depuis la guerre froide.180 individus et groupes traînés en justice en un an.

"Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites." - Art. 18 de la déclaration universelle des droits de l'Homme.
Site Tous unis pour les droits de l'Homme

lundi 16 mars 2015

En Allemagne, le port du foulard pour les enseignantes à l'école a eu gain de cause

Plusieurs articles ont été diffusés sur cette décision :

La Cour constitutionnelle allemande, vendredi 13 mars, a retravaillé sur un jugement qu'elle avait rendu en 2003. A présent, le port du foulard par les enseignantes de confession musulmane est autorisé dans les écoles du pays. Selon la Cour, une interdiction générale du port du foulard pour les enseignantes remettrait en cause le principe de la liberté de religion, donc il faut décider au cas par cas.
Le port du foulard en soi n’est pas une menace pour la paix scolaire, selon la secrétaire générale du Conseil des musulmans d’Allemagne. 

Voici d'autres articles : 






lundi 8 décembre 2014

Noël est de plus en plus source de conflits

 L'article "LA CRECHE DE BEZIERS", signé par Christian Paturel,donne quelques éclaircissements sur les querelles non fondées autour de la crèche ou de Noël:
http://christianpaturel.com/la-creche-de-beziers/

Tout ce qui est excessif n’est pas raisonnable dit-on. Ce principe pourrait fort bien s’appliquer à l’excès de juridisme.  La laïcité, au nom des principes qui la gouvernent, entend interdire la crèche dans l’enceinte de la mairie de Béziers. 
Noël : une fête païenne datant de la Rome antique 
Personnellement, je considère que chacun est libre d’adopter les croyances de son choix, de croire ou de ne pas croire, de changer de religion, d’être ou de devenir athée, de pratiquer telle ou telle coutume… La libre communication des pensées permet à chacun, sous réserve d’un minimum d’ouverture d’esprit, de réviser ses croyances. L’évangélisation fait partie du libre exercice de cette liberté fondamentale.
Par ailleurs, Jésus n’est jamais né un 25 décembre. Dès lors, il s’agit d’une querelle stérile qui confirme, une nouvelle fois, que « l’on » regarde les problèmes par le petit bout de la lorgnette, que l’on dépoussière les meubles avant de couvrir le toit et de rebâtir les mûrs de la maison France.
Voici un extrait tiré de la « Nouvelle Encyclopédie Catholique » :
« On ignore la date de la naissance du Christ. Les évangiles n’en révèlent ni le jour ni le mois (…). Selon l’hypothèse qu’a avancée H. Usemer (…) et qui est acceptée par la plupart des exégètes, on a fixé la naissance du Christ au solstice d’hiver (25 décembre pour le calendrier Julien (…) 

« On ignore la date de la naissance du Christ. Les évangiles n’en révèlent ni le jour ni le mois (…). Selon l’hypothèse qu’a avancée H. Usemer (…) et qui est acceptée par la plupart des exégètes, on a fixé la naissance du Christ au solstice d’hiver (25 décembre pour le calendrier Julien (…) - See more at: http://christianpaturel.com/la-creche-de-beziers/#sthash.pSskQb8N.dpuf

Noël : une fête païenne datant de la Rome antique
Personnellement, je considère que chacun est libre d’adopter les croyances de son choix, de croire ou de ne pas croire, de changer de religion, d’être ou de devenir athée, de pratiquer telle ou telle coutume… La libre communication des pensées permet à chacun, sous réserve d’un minimum d’ouverture d’esprit, de réviser ses croyances. L’évangélisation fait partie du libre exercice de cette liberté fondamentale.
Par ailleurs, Jésus n’est jamais né un 25 décembre. Dès lors, il s’agit d’une querelle stérile qui confirme, une nouvelle fois, que « l’on » regarde les problèmes par le petit bout de la lorgnette, que l’on dépoussière les meubles avant de couvrir le toit et de rebâtir les mûrs de la maison France.
Voici un extrait tiré de la « Nouvelle Encyclopédie Catholique » :
- See more at: http://christianpaturel.com/la-creche-de-beziers/#sthash.pSskQb8N.dpuf

jeudi 17 avril 2014

Certaines ONG ont eu chaud au Conseil de l'Europe

Le Conseil de l’Europe barre la volonté de la France d’exporter son modèle « antisecte » - See more at: http://www.ouvertures.net/le-conseil-de-leurope-barre-la-volonte-de-la-france-dexporter-son-modele-antisecte/#sthash.8M23dQIm.
Le Conseil de l’Europe barre la volonté de la France d’exporter son modèle « antisecte » - See more at: http://www.ouvertures.net/le-conseil-de-leurope-barre-la-volonte-de-la-france-dexporter-son-modele-antisecte/#sthash.8M23dQIm.dpuf
Le Conseil de l’Europe barre la volonté de la France d’exporter son modèle « antisecte » - See more at: http://www.ouvertures.net/le-conseil-de-leurope-barre-la-volonte-de-la-france-dexporter-son-modele-antisecte/#sthash.8M23dQIm.dpuf
Plus de 80 ONG nationales et internationales s'étaient mobilisées pour alerter les parlementaires sur les dangers d'un rapport résultant du "travail" de Rudy Salles, député Français, rapporteur sur "la protection des mineurs face à l'influence sectaire", à l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe.  



Pour en savoir plus, lisez l'article "Belle semaine pour la liberté de religion" du 14/04/2014
sur le site : http://www.ericroux.com/

Le rapport controversé du député français Rudy Salles sur "la Protection des mineurs contre les excès de sectes" a été rejeté le 10 avril 2014 par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) - See more at: http://www.ouvertures.net/le-conseil-de-leurope-barre-la-volonte-de-la-france-dexporter-son-modele-antisecte/#sthash.8M23dQIm.dpuf
Pour ceux qui sont encore un peu plus curieux, lisez :
http://www.ouvertures.net/le-conseil-de-leurope-barre-la-volonte-de-la-france-dexporter-son-modele-antisecte/

mercredi 30 octobre 2013

L'Eglise de Scientologie annonce porter l'affaire devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme, « loin des pressions de l'exécutif »

Cet arrêt est une première victoire en ce sens qu’il a définitivement débouté l’unique partie civile, l’association UNADFI, qui était venue polluer les débats illégalement tout au long du procès.
 
En ce qui concerne le rejet du pourvoi, c’est une opportunité qui nous est offerte de porter cette affaire devant une juridiction internationale, là où le débat judiciaire pourra se dérouler sur le terrain du droit, loin des pressions de l’exécutif, dans un espace dépassionné et sensible au respect des droits fondamentaux.
 
Malheureusement, la France est l’un des cinq pays (sur 47) les plus condamnés par la Cour Européenne des Droits de l’Homme en matière de droit au procès équitable (article 6 de la convention), avec la Roumanie, la Russie, la Turquie et l’Ukraine. Au vu des violations patentes de l’article 6 qui ont émaillé l’entièreté de cette procédure, nul doute qu’une nouvelle condamnation s’ajoutera au palmarès des condamnations de la France.
 
En 2006, le Parquet de Paris, après 8 ans d'investigations, avait déjà conclu au non-lieu, estimant avec raison qu'aucun des faits reprochés aux scientologues et à l'Eglise n'avait de fondements. S’il est dommage qu’il faille saisir une instance internationale pour faire respecter le droit dans une affaire vide qui n’aurait jamais dû aller au procès dès le départ, ce sera l’occasion de clore définitivement le débat stérile qui existe en France sur la Scientologie, un débat qui a depuis longtemps cessé d’exister chez nos voisins européens.
 
Tandis que cette affaire (remontant à 1998 !) suivra son cours vers des sphères judiciaires plus élevées, l’Eglise va continuer de progresser dans l’hexagone dans sa mission religieuse, et se concentrer sur ses différentes campagnes humanitaires et sociales, telles que : la prévention sur les dangers des drogues, la lutte contre le déclin des valeurs morales, l’éducation aux droits de l’homme, la lutte contre l’illettrisme, la lutte contre les abus dans le domaine de la psychiatrie, etc.
 
L’Eglise de Scientologie est installée en France depuis 1959, compte aujourd’hui des dizaines de milliers de membres dans le pays et n’a jamais cessé de croître depuis cette époque. Elle représente plus de 11000 Eglises, missions et groupes à travers 167 pays, pour des millions de membres internationalement.

mardi 19 octobre 2010

Conférence de l'OSCE à Varsovie

Il m'a semblé important de reproduire ci-dessous l’intervention au nom de l’Eglise de Scientologie dans le cadre de la conférence sur la dimension humaine. Conférence qui s’est tenue à Varsovie du 30 septembre au 8 octobre 2010 : (OSCE : Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe)

Je prends la parole au nom du Bureau Européen des droits de l’homme de l’Eglise de Scientologie. Je souhaite aujourd’hui attirer l’attention de votre Assemblée sur la situation des minorités religieuses en France, qui est particulièrement préoccupante. En effet, la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) a adopté et mis en œuvre une politique de répression des minorités religieuses qui contrevient non seulement aux accords d’Helsinki, mais aussi à la Convention européenne des droits de l’homme telle qu’interprétée par la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg.

Le 10 juin 2010, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu à l’unanimité un arrêt décisif en faveur de la liberté religieuse dans l’affaire Témoins de Jehovah de Moscou c. Russie dans lequel elle a clairement réaffirmé le droit de chacun de mener sa vie selon ses propres choix en fonction de ses croyances religieuses et en particulier le droit de s’impliquer dans des activités religieuses, quelle que soit la réticence des personnes non croyantes concernant les choix religieux de leurs proches.

La MIVILUDES, au lieu d’encourager le dialogue au sein des familles, utilise des lettres de personnes inquiètes quant au choix de vie de leurs proches membres de minorités religieuses pour : 1) classifier celles-ci comme « sectaires » sans enquête plus approfondie, 2) les stigmatiser dans les médias, 3) les inclure dans un référentiel mis à la disposition des magistrats, et 4) organiser des « descentes » dans les communautés visées.

En mai 2009, le Président de la MIVILUDES, M. Georges Fenech, a annoncé dans les médias la création d’un référentiel d’approximativement 600 « mouvements sectaires » établi sur la seule base de signalements ou de plaintes à l’encontre de mouvements de religion ou de conviction minoritaire. A ce jour et contrairement aux déclarations qui ont été faites à ce sujet, aucun accès au référentiel n’a été fourni aux groupes visés ; celui-ci a néanmoins été mis à disposition des magistrats et des services sociaux, ainsi que des élus locaux.

Le 1er septembre 2009, suivant une recommandation du président de la MIVILUDES, une unité de police spécialisée a été créée : la CAIMADES (Cellule d’Assistance et d’Intervention en Matière de Dérives Sectaires). Son principal objectif est d’inciter les forces de police et les magistrats français à réunir les éléments permettant de caractériser des infractions d’emprise mentale dans les affaires impliquant des minorités religieuses ou de conviction. La CAIMADES est assistée par des psychologues, des psychiatres et des associations antisectes pour que les adeptes soient pris en charge durant leur garde à vue, afin d’assurer leur « traitement » et prévenir la reconstitution de la communauté démantelée.

Sous prétexte que la MIVILUDES a reçu des lettres de personnes ou de familles inquiètes, M. Fenech a organisé des « visites » surprise musclées en compagnie des médias dans certaines communautés, visites qui ont été suivies par de graves accusations dans les média et la stigmatisation des groupes concernés.

Cette politique des autorités françaises viole les engagements pris par la France de respecter le droit à la liberté de religion ou de conscience et la liberté de s’associer pour pratiquer sa religion.