lundi 31 mars 2014

Que faire quand un journaliste vous contacte ?

 Des conseils offerts par Jean-Luc Martin-Lagardette

Jean-Luc Martin-Lagardette Journaliste et essayiste, fan d'épistémologie, militant de la qualité de l'information,

Précautions à prendre avant de recevoir un journaliste
Les groupes spirituels ou thérapeutiques, les personnes ou les entités controversées en général, sont parfois abordés par des journalistes prétendant "rétablir la vérité" à leur égard ou leur permettre enfin de s´expliquer honnêtement. C´est souvent un piège.

En effet, et j´ai recueilli plusieurs témoignages dans ce sens, il s´agit souvent d´une ruse, de la part du reporter, pour entrer dans la place et tourner des images "sur le vif" censées prouver la réalité des allégations de "dérives" (sectaires, charlatanesques ou autres). Aussi, j´ai estimé nécessaire de rédiger ces quelques précautions élémentaires.

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samedi 15 mars 2014

Spiritualité : jetée en pâture à l'opinion publique




"Le XXIe siècle sera un siècle de spiritualité ou ne sera pas", a déclaré André Malraux.

     La tendance à la spiritualité se confirme déjà par l’adhésion croissante de personnes à des idées, des façons d’être et de vivre différentes de celles de la plupart de leurs contemporains.
     
     Vivant dans un monde très matérialiste, certains ont du mal à comprendre ces idées et vont fuir ceux qui y adhérent. Très vite ces nouveaux mouvements religieux (NMR) spirituels (NMS), ou culturels sont rejetés et qualifiés de "sectes".

     Quand l'ignorance ne se limite pas qu'à soi-même mais s’étend à l’ignorance de l’autre, de ses valeurs, de ses habitudes, de sa culture, elle entretient un climat de méfiance et engendre la peur de l’autre.

    Certes, on ne peut réfuter, que physiquement ou de par notre nom, nous ne sommes point différents les uns des autres. Mais le sommes-nous fondamentalement? Nous aspirons à des besoins communs et il est important non pas de juger l’autre, mais de le comprendre. Il s’agit donc d’une acceptation de l’autre, de la coexistence avec l’autre et de la tolérance à l’égard de l’autre.

    Pourquoi donc coller cette étiquette si péjorative à ceux qui "semblent" différents afin de les dénigrer et de les faire passer pour des délinquants voire des criminels?

Ce qui est nouveau fait peur

     Cette attitude n'est pas nouvelle, on peut même dire qu’elle est aussi vieille que le monde. Ce qui est nouveau fait peur et l'apparition de nouveaux mouvements philosophiques a toujours été vue par la société comme un danger à éliminer, remettant en question les croyances et l’autorité établies.

     Lors de la naissance du Christianisme, la société romaine a perçu cette émergence comme une menace à leurs valeurs sociales et religieuses traditionnelles. Ces nouveaux croyants furent durement réprimés et persécutés.
   
     Durant les siècles suivants, tous ceux qui avaient des idées étranges ou différentes couraient le risque d'être accusés d'hérésie ou même de sorcellerie, condamnés à mort par l'Inquisition. Les protestants n'ont pas échappé à ce phénomène lors de l'émergence de ce mouvement et des millions de personnes ont été massacrées durant les guerres "de religion". Ce n'est qu'à la Révolution Française que la liberté de conscience et le libre exercice du culte ont été proclamés lors de la Déclaration des Droits de l'Homme.

     Toutes ces idées nouvelles subissent le même sort: elles sont attaquées, rejetées, discréditées et leurs membres expulsés, emprisonnés ou interdits de pratiquer leur croyance. Tous les nouveaux mouvements ont été, à leurs débuts, pris à parti et qualifiés de "sectes".
  
     En France, les NMR et les NMS sont très réprimés et jetés en pâture à l’opinion publique par des groupes, financés par le gouvernement, qui luttent ouvertement contre les religions qui ne leur plaisent pas, tout ceci au nom de la laïcité. Ces menaces ouvertes sont appuyées par une législation d’exception, la loi About-Picard de 2001, cependant très controversée.

    En mai 2013, la commission américaine sur les libertés religieuses internationales critique, dans son rapport annuel, la France pour leur « laïcité très agressive ». Elle l’accuse de développer « un climat d’intimidation contre certaines formes d’activité religieuse ».

   Certes, il y aura toujours des esprits à l’imagination tortueuse pour prétendre que 172 mouvements religieux ou spirituels, dont le nombre de nos jours a été multiplié par deux ou trois paraît-il, ne sont pas des religions. Ils vont également tenter de déformer leurs principes dans leur contenu.

Une véritable éducation à la tolérance

     Un retour à un véritable respect du plus fondamental des droits humains, la liberté de croyance, permettra ainsi aux religions de jouer pleinement leur rôle pour favoriser le dialogue, la paix, et la tolérance dans une société plus solidaire. Un enseignement des Droits de l'Homme à l’école, accompagné d’une véritable éducation à la tolérance, serait le prix à payer pour une société non discriminante.

    On entend par tolérance le respect des droits universels attachés à la personne humaine. Il ne s'agit pas de renoncer à ses propres convictions mais que chacun jouisse du libre choix de ses convictions et accepte que l'autre jouisse de la même liberté. Dans une société pluriculturelle et plurireligieuse, cette acceptation de la tolérance s'harmonisera avec l'esprit de la diversité des cultures dans notre monde. Il est bien entendu que cette approche sollicitera un engagement politique et moral tant des dirigeants des Etats que des autres citoyens.

   «Face à la montée des fanatismes de toute sorte qui exploitent l’ignorance et la peur de l’autre, la seule solution consiste à cultiver la tolérance », a affirmé Kofi Annan, ex-Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies à l’occasion de la Journée Internationale de la tolérance, le 16 novembre 2004.

Aider son prochain est le propre des bénévoles scientologues



Contribuer au bien-être et à la survie des autres est un principe fondamental de Scientologie. Les scientologues consacrent chaque année des millions d’heures de travail bénévole à aider les autres.


Notre société a besoin des hommes et des femmes qui mettent leur temps et leur énergie au service de la collectivité. Les bénévoles sont au cœur de nombreux programmes humanitaires soutenus par l’Eglise de Scientologie.

Gracia Bennish, photographe, est l’une de ces bénévoles. Engagée dans de nombreuses activités caritatives parrainées par l’Eglise, elle a figuré dans une édition récente de Freedom Magazine. Elle a fait partie des ministres volontaires de Scientologie qui ont porté assistance aux membres des équipes de secouristes victimes de traumatismes spirituels et d’épuisement à la suite des attentats du 11 septembre.

Neuf ans après, elle s’est rendue en Haïti pour aider ce pays à se remettre du terrible tremblement de terre de janvier 2010.

« Une grande partie de notre travail se passait dans les hôpitaux », se souvient-elle. « Les médecins nous demandaient ‘Pouvez-vous aider ?’ et nous répondions ‘Oui’. Nous avons assisté à des opérations, nous avons fait des inventaires de fournitures médicales. C’est une chose de croire aux bonnes actions, mais ce qui compte, c’est de transformer ses convictions en réalité. »

Qu’il s’agisse de prévention antidrogue, d’intervention sur les sites de catastrophes, d’actions de sensibilisation pour rendre les villes plus sûres ou de réhabilitation des détenus en les aidant à retrouver le respect d’eux-mêmes et en leur donnant des points de repère moraux pour leur permettre de se réinsérer dans la société, les scientologues bénévoles donnent des millions d’heures chaque année.

Lors d’une conférence, en décembre 1960, Ron Hubbard, fondateur de la religion de Scientologie, expliquait le concept même de ce mouvement bénévole : « Ce qui compte, c’est  combien de services vous pouvez rendre au monde, combien d’actions vous pouvez faire et à quel point vous pouvez améliorer les choses. Voilà les choses importantes. Ce sont les seules choses importantes. »

Les scientologues des cinq continents travaillent en partenariat avec des agences gouvernementales et des associations afin d’améliorer les conditions de vie autour d’eux.

L’Église de Scientologie vient de publier une série de brochures Scientologie : notre aide pour répondre aux demandes d’information sur les actions caritatives soutenues par l’Église. Pour plus d'informations, voir le site www.scientologie.fr