Résumé de l'article : Lutte
contre toutes les « sectes » : les raisons d’un fiasco
- La politique "antisecte" de la France est un
fiasco car les mouvements qu'elle prétend combattre prolifèrent
- Elle amalgame mouvements meurtriers et pacifiques sous
le même vocable en s'acharnant sur les pacifiques (Nouvel Age, développement
personnel...), laissant les autres prospérer
- Elle repose sur un concept, le lavage du cerveau
("l'abus de personne en état de sujétion psychologique"), qui n'est
pas démontré scientifiquement
- Réduites à l'état de "victimes", les
personnes "sorties de sectes" n'ont pas la possibilité d'une
reconstruction fondée sur la vérité psychologique et relationnelle
- En prétendant dire qui est "secte" et pas
"secte", cette politique entretient la passivité et la naïveté du
public
- Elle délaisse complètement la prévention qui
permettrait de développer l'esprit critique et d'accompagner les personnes à
risque ou fragiles
- Dans le cas des groupes pacifiques, elle a toujours
préféré la répression arbitraire à la recherche de médiation.
Contreproductive et dangereuse, la politique du
gouvernement français est un échec, de l’aveu même de l’ancien président de la
Miviludes, l’instance interministérielle chargée de la lutte contre les
« sectes » et les dérives « sectaires » : Georges
Fenech confessait lui-même être dépassé.
Les « sectes » en effet se multiplient. Le mot
englobe des formes extrêmement variées, toutes mises dans le même sac. Elles
peuvent être ouvertement criminelles (Daech, Boko Haram…) ou supposées être des
arnaques (scientologie, médecines douces…). Quoiqu'il en soit, meurtriers ou
pacifiques, les « mouvements à caractère sectaire », selon la
terminologie consacrée, prolifèrent et prospèrent.
[...]
L'humaniste Ron Hubbard
a écrit : « Les relations humaines ne
peuvent s’édifier que sur une base solide. La tolérance en est une. Lorsqu’on
voit les massacres et la souffrance causés par l’intolérance religieuse tout au
long de l’histoire de l’Homme depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos
jours, on peut voir que l’intolérance entraîne des activités très antisurvie.
La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu’on ne peut pas
exprimer ses propres croyances. Cela veut dire par contre que chercher à
amoindrir ou à attaquer la foi ou les croyances d’un autre a invariablement été
un chemin rapide vers les ennuis. » Extrait du livre Le Chemin du bonheur, chapitre 18. Respectez
les croyances religieuses d'autrui.