La
philosophie radicale, préalable à toute philosophie, justifie tant
le croyant que l’agnostique ou l’athée. Parce qu’elle se base,
non sur une croyance ni même un savoir, mais uniquement sur
l’appréhension de ce qui se passe dans le moi de tout homme quand
il pense.
Mal
comprise, la philosophe radicale peut être accusée autant
d’athéisme que de mysticisme.
Bien
comprise, elle permet de comprendre, tout en affichant son
originalité, les différentes positions philosophiques qui se sont
exprimées au cours de l’Histoire de la pensée (et sur lesquels
nous reviendrons ultérieurement). Elle ne peut être vraiment connue
qu’en étant pratiquée. Ce qui interdit de fait son accès aux
dogmatiques et aux sceptiques.
Lire l'article de J.L. Martin-lagardette
Art.
18 de la déclaration universelle des droits de l'Homme : « Nous
avons le droit de croire ce que nous voulons, d'avoir une religion ou
d'en changer si c'est ce que nous souhaitons. »