jeudi 30 novembre 2017

Genève : Le mouvement Ahmadiyya proteste aux Nations Unies



Discrimination religieuse 


De fortes restrictions dans l'exercice de sa liberté religieuse sont constatées dans de nombreux pays soit sous forme de restrictions gouvernementales, soit dues à des hostilités interreligieuses liées à l'intolérance entre les groupes de population. Dans certains pays, les lois nationales ou locales, les textes juridiques et les tracasseries policières restreignent les libertés d'enseigner ou de prêcher, interdisent les conversions, contrôlent en permanence les groupes religieux, obligent à des enregistrements préalables ou encore favorisent de manière préférentielle une religion.

Pour exemples :
l’article du site de CAP Liberté de Conscience – Examen Périodique Universel de l'ONU à Genève : une manifestation parallèle met en évidence la persécution continue et systématique de la communauté musulmane Ahmadiyya au Pakistan

GENÈVE : Aujourd'hui, la Coordination des Associations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience (CAP) a organisé une manifestation parallèle au Palais des Nations, au moment de l'Examen Périodique Universel (EPU) du Pakistan par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Cette manifestation parallèle s'est penchée sur les défis auxquels sont confrontées les communautés religieuses au Pakistan, en particulier les lois draconiennes anti-Ahmadi et anti-blasphématoires de ce pays, qui sont utilisées par l'État pour persécuter les communautés religieuses depuis plus de 40 ans.
Avec la participation de représentants d'ONG internationales et de diverses missions de l'ONU, cette manifestation qui tombait à point nommé a souligné le sort de la communauté musulmane Ahmadiyya. Déclarée non-musulmane par la Constitution du Pakistan en 1974, la secte fait partie des communautés religieuses les plus marginalisées du monde. La haine fondée sur la foi et la discrimination contre cette communauté se propagent aux plus hauts niveaux du gouvernement pakistanais.
Très récemment, trois membres de la communauté musulmane Ahmadiyya ont été condamnés à mort au Pakistan suite à de fausses accusations de blasphème.
[…]

Un autre exemple de cette intolérance dans l’article :

Carnage dans une mosquée en Égypte : qui sont les musulmans soufis, frappés par l'attaque ?

EGYPTE - La mosquée où sont morts vendredi 305 fidèles dans un attentat était fréquentée par des musulmans soufis, des adeptes d'un courant mystique de l'islam honnis des jihadistes du groupe Etat islamique. Un chef de tribu bédouine a déclaré que la mosquée Rawda, dans la région orientale du Sinaï, était "soufie" et contenait une "zaouïa", un édifice religieux utilisé par les mystiques pour les prières et rassemblements.
Même si l'EI apparaît comme le principal suspect de l'attentat, le groupe n'a pas revendiqué cette attaque et il n'est pas possible d'affirmer avec certitude que la mosquée a été visée à cause de ses liens avec le soufisme.
Cette minorité de l'islam a été attaquée partout où l'EI opère, que ce soit en Egypte mais aussi au Pakistan où des dizaines de soufis ont été tués par les jihadistes. L'année dernière, l'EI avait enlevé puis décapité un vieux chef soufi, l'accusant de pratiquer la sorcellerie.
[…]

Dans le livret Le chemin du bonheur, le précepte 18 Respectez les croyances religieuses d’autrui, écrit par l’humaniste Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, on peut lire :
« Les relations humaines ne peuvent s’édifier que sur une base solide. La tolérance en est une. Lorsqu’on voit les massacres et la souffrance causés par l’intolérance religieuse tout au long de l’histoire de l’Homme depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, on peut voir que l’intolérance entraîne des activités très antisurvie. »

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