Discrimination religieuse
De fortes restrictions
dans l'exercice de sa liberté religieuse sont constatées dans de
nombreux pays soit sous forme de restrictions gouvernementales, soit dues à des
hostilités interreligieuses liées à l'intolérance entre les groupes de
population. Dans certains pays, les lois nationales ou locales, les
textes juridiques et les tracasseries policières restreignent les libertés
d'enseigner ou de prêcher, interdisent les conversions, contrôlent en
permanence les groupes religieux, obligent à des enregistrements préalables ou
encore favorisent de manière préférentielle une religion.
Pour exemples :
l’article
du site de CAP Liberté de Conscience – Examen
Périodique Universel de l'ONU à Genève : une manifestation parallèle met
en évidence la persécution continue et systématique de la communauté musulmane
Ahmadiyya au Pakistan
GENÈVE : Aujourd'hui, la Coordination des
Associations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience (CAP) a organisé
une manifestation parallèle au Palais des Nations, au moment de l'Examen
Périodique Universel (EPU) du Pakistan par le Conseil des droits de l'homme des
Nations Unies. Cette manifestation parallèle s'est penchée sur les défis
auxquels sont confrontées les communautés religieuses au Pakistan, en
particulier les lois draconiennes anti-Ahmadi et anti-blasphématoires de ce
pays, qui sont utilisées par l'État pour persécuter les communautés religieuses
depuis plus de 40 ans.
Avec la participation de représentants d'ONG
internationales et de diverses missions de l'ONU, cette manifestation qui
tombait à point nommé a souligné le sort de la communauté musulmane Ahmadiyya.
Déclarée non-musulmane par la Constitution du Pakistan en 1974, la secte fait
partie des communautés religieuses les plus marginalisées du monde. La haine
fondée sur la foi et la discrimination contre cette communauté se propagent aux
plus hauts niveaux du gouvernement pakistanais.
Très récemment, trois membres de la communauté
musulmane Ahmadiyya ont été condamnés à mort au Pakistan suite à de fausses
accusations de blasphème.
[…]
Un autre exemple de
cette intolérance dans l’article :
Carnage dans une mosquée en Égypte : qui sont les musulmans soufis, frappés par l'attaque ?
EGYPTE - La mosquée où sont morts vendredi 305 fidèles dans un attentat était
fréquentée par des musulmans soufis, des adeptes d'un courant mystique de
l'islam honnis des jihadistes du groupe Etat
islamique. Un chef de tribu bédouine a déclaré que la mosquée Rawda, dans
la région orientale du Sinaï, était "soufie" et contenait une
"zaouïa", un édifice religieux utilisé par les mystiques pour les
prières et rassemblements.
Même si l'EI apparaît comme le principal
suspect de l'attentat, le groupe n'a pas revendiqué cette attaque et il n'est
pas possible d'affirmer avec certitude que la mosquée a été visée à cause de
ses liens avec le soufisme.
Cette minorité de l'islam a été attaquée
partout où l'EI opère, que ce soit en Egypte mais aussi au Pakistan où des
dizaines de soufis ont été tués par les jihadistes. L'année dernière, l'EI
avait enlevé puis décapité un vieux chef soufi, l'accusant de pratiquer la
sorcellerie.
[…]
Dans le livret Le chemin du bonheur, le précepte 18 Respectez les croyances religieuses d’autrui,
écrit par l’humaniste Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie, on peut
lire :
« Les relations humaines ne peuvent
s’édifier que sur une base solide. La tolérance en est une. Lorsqu’on voit les
massacres et la souffrance causés par l’intolérance religieuse tout au long de
l’histoire de l’Homme depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, on
peut voir que l’intolérance entraîne des activités très antisurvie. »